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POINT (Page 12:869)
POINT, s. m. (Gramm.) ce mot vient du verbe poindre, qui signifie piquer; & il conserve quelque chose de cette signification primitive dans tous les sens qu'on y a attachés. On ditle point ou la pointe du jour pour en marquer le premier commencement, parce que le commencement frappe les yeux comme une pointe, ou qu'il est à l'égard du jour entier, ce que le point est à l'égard de la ligne. L'extrémité d'une ligne s'appelle point, parce que si la ligne étoit d'une matiere inflexible, son extrémité pourroit servir à poindre. Un point de côté cause une douleur semblable à celle d'une piquure violente & continue, &c.
En Grammaire, c'est une petite marque qui se fait avec la pointe de la plume posée sur le papier comme pour le piquer. On se sert de cette marque à bien des usages.
1°. On termine par un point toute la proposition dont le sens est entierement absolu & indépendant de la proposition suivante; & il y a pour cela trois sortes de points: le point simple, qui termine une proposition purement expositive; le point interrogatif, ou d'interrogation, qui termine une proposition interrogative, & qui se marque ainsi?; enfin le point admiratif, ou d'admiration, que l'on nomme encore exclamatif ou d'exclamation, & que j'aimerois mieux nommer point pathétique, parce qu'il se met à la fin de toutes les propositions pathétiques ou qui énoncent avec le mouvement de quelque passion; il se figure ainsi!.
2°. On se sert de deux points posés verticalement,
ou d'un point sur une virgule, à la fin d'une proposition
expositive, dont le sens grammatical est complet
& fini; mais qui a avec la proposition suivante
une liaison logique & nécessaire. Pour ce qui regar de
le choix de ces deuxponctuations & l'usage des deux
points dont on vient de parler. Voyez
3°. On met deux points horisontalement au - dessus d'une voyelle, pour indiquer qu'il faut la prononcer séparément d'une autre voyelle qui la précede, avec laquelle on pourroit croire qu'elle seroit une diphtongue, si l'on n'en étoit averti par cette marque qui s'appelle diérèse, comme dans Saül, qui sans la diérëse, pourroit se prononcer Saul, comme nous prononcons Paul. J'ai exposé en parlant de la Lettre I, l'usage de la diérese, & j'y ait dit qu'un second usage de ce signe est d'indiquer que la voyelle précédente n'est point muette comme elle a coutume de l'être en pareille position, & qu'elle doit se faire entendre avant celle où l'on met les deux points; qu'ainsi il faut écrire aiguïlle, contiguité, afin que l'on prononce ces mots autrement que les mots anguille, guidé, où l'u est muet. Mais c'est de ma part une correction ab> sive à l'orthographe ordinaire: si l'on écrit aiguil> [p. 870]
4°. On dispose quelquefois quatre points horisontalement dans le corps de la ligne, pour indiquer la suppression, soit du reste d'un discours commencé, & qu'on n'acheve pas par pudeur, par modération, ou par quelqu'autre motif, soit d'une partie d'un texte que l'on cite, ou d'un discours que l'on rapporte. Quos ego....sed motos pr> stat componere fluctus. Virg. Æ n. I. 139.
5°. Enfin la crainte qu'on ne confondît l'i écrit avec un jambage d'u, a introduit l'usage de mettre un point au - dessus: c'est une inutilité qu'on ne doit pourtant pas abandonner, puisqu'elle est consacrée par l'usage.
Les Hébraïsans connoissent une autre espece de point qu'ils appellent points - voyelles, parce que ce sont en effet des points ou de très - petits traits de plume qui tiennent lieu de voyelles dans les livres hébraïques. On connoît l'ancienne maniere d'écrire des Hébreux, des Chaldéens, des Syriens, des Samaritains, qui ne peignoient guere que les consonnes, parce que l'usage très - connu de leur langue fixoit chez eux les principes de la lecture de maniere à ne s'y pas méprendre. Depuis que ces langues ont cessé d'être vivantes, on a cherché à en fixer ou à en revivifier la prononciation, & l'on a imaginé les points - voyelles pour indiquer les sons dont les consonnes écrites marquoient l'explosion. Ainsi le mot [omission: musical score; to see, consult fac-similé version], dbr, se prononce de différentes manieres & à des sens différens, selon la différence des points que l'on ajoute aux consonnes dont il est composé: [omission: musical score; to see, consult fac-similé version], d>b>r fignifie chose & parole; [omission: musical score; to see, consult fac-similé version], d>b>r, signifie peste, ruine; [omission: musical score; to see, consult fac-similé version], d>b>r, veut dire bercail, &c. Avant l'invention des points - voyelles, l'usage, la construction, le sens total de la phrase, la suite de tout le discours, servoient à fixer le sens & la prononciation des mots écrits.
Il y a trois classes différentes de points - voyelles, cinq longs, cinq brefs, & quatre très - biefs. Les cinq longs sont appellés:
Kamets, ou â long, comme [omission: musical score; to see, consult fac-similé version], bâ; Tseré, ou ê long, comme [omission: musical score; to see, consult fac-similé version], bê; Chirik long, ou î long, comme [omission: musical score; to see, consult fac-similé version], bî; Kholem, ou ô long, comme [omission: musical score; to see, consult fac-similé version], bô; Schourek, qui est ou, comme [omission: musical score; to see, consult fac-similé version], bou. Les cinq brefs sont appellés: Phatach, ou á bref, comme [omission: musical score; to see, consult fac-similé version], bâ; Segol, ou é bref, comme [omission: musical score; to see, consult fac-similé version], bé; Chirik bref, ou í bref, comme [omission: musical score; to see, consult fac-similé version], bí; Kamets - kateph, ou ó bref, comme [omission: musical score; to see, consult fac-similé version], bó; Kibbust, ou ú bref, comme [omission: musical score; to see, consult fac-similé version], bú.
Les quatre très - brefs sont appellés:
Schéva, ou e brévissime, comme [omission: musical score; to see, consult fac-similé version], be;
Outre qu'il est très - aisé dans un si grand nombre de lignes si peu sensibles, de confondre ceux qui sont les plus différenciés, il y en a qui different tres - peu, & le kamets ou à long est précisément le même que le kamets - kateph, ou o bref. D'ailleurs l'emploi de tous ces signes entraîne des détails innombrables & des exceptions sans fin, qu'on ne faisit & qu'on ne retient qu'avec peine, & qui retardent prodigieusement les progrès de ceux qui veulent étudier la langue sainte.
Après avoir examiné en détail toutes les difficultés & les variations de la lecture de l'hébreu par les points - voyelles, Louis Cappel (Crit. sacr. l. Vl. c. ij.), remarque que les points etant une invention des Massorèthes, dont l'autorité ne doit point nous sub><-> guer, les regles de la grammaire hébraique doivent être d'après les mots écrits sans points, & qu'il faut conséquemment retrancher toutes celles qui tiennent à ce systeme factice. Il ajoûte que dans la lecture il ne faudroit avoir égard qu'aux lettres matrices, matres lectionis, >; mais que comme elles manquent très - fréquemment dans le texte, cette maniere de lire lui paroît difficile à établir. Voici sa conclusion: Age sanè punctationi massorethic> eatenùs adh>reamus, quatenùs neque certior, neque commodior vocales ad vocum enuntiationem necessarias designandi ratio usque hodiè inventa est; atque ex consequenti eam tradend> & docend> grammatic> rationem sequantur qu> illi punctationi innititur, neque tomerè eam convellamus aut sollicitemus, nisi fortè aliquis aliam rationem certiorem & commodiorem inveniret punctandi.
Au lieu d'imaginer un systeme plus simple de pointsvoyelles, M. Masclef, chanoine de la cathédrale d'Amiens, inventa une maniere de lire l'hébreu sans points. Cette méthode consiste à supposer après chaque consonne la voyelle qu'on y met dans l'épellation alphabétique. Ainsi comme le [omission: musical score; to see, consult fac-similé version] se nomme beth, on suppose un é après cette consonne; comme le [omission: musical score; to see, consult fac-similé version] s'appelle daleth, on y suppose un a, &c. [omission: musical score; to see, consult fac-similé version], ou dbr doit donc se lire daber. Ce système révolta d'abord les savans, & cela devoit être ainsi: 1°. C'étoit une nouveauté, & toute nouveauté allarme toujours les esprits jaloux, & ceux qui contractent fortement & aveuglément les habitudes: 2°. ce système réduisit à rien toutes les peines qu'il en avoit couté aux érudits pour être initiés dans cette langue, & il leur sembloit ridicule de vouloir y introduire de plain - pié & sans embarras, ceux qui viendroient après eux. On sit pourtant des objections que l'on crut foudroyantes; mais dans l'édition de la grammaire hébraique de Masclef, faite en 1731 par les soins de M. de la Bletterie, on trouve dans le second tome, sous le titre de nov> grammatic> argumenta ac vindici>, tout ce qui peut servir à établir ce systeme & à détruire toutes les objections contraires. Aussi le Masclefisme fait - il aujourd'hui en France, & même en Angleterre, une secte considérable parmi les hébraïsans: & il me semble qu'il est à souhaiter d'en voir hâter les progrès
Les Massorethes avoient encore imaginé d'autres signes pour la distinction des sens & des pauses, lesquels sont appellés dans les grammaires hébraïques écrites en latin, accentus pausantes & distinguentes, & gardent en françois le nom de points. Ils ont encore, pour la plûpart, tant de ressemblance avec les points - voyelles, qu'ils ne servent qu'à augmenter les embarras de la lecture; & Masclef, en souhaitant qu'on introduisît notre ponctuation dans l'hébreu, en a donné l'exemple. Puisque nos signes de ponctuation n'ont aucun équivoque, & sont d'un usage facile: [p. 871]
Point (Page 12:871)
Wolf définit le point ce qui se termine soi - même de tous côtés, ou ce qui n'a d'autres limites que soi - même. C'est ce que l'on appelle autrement le point mathématique: quelques - uns prétendent qu'on ne le conçoit que par imagination, c'est - à - dire, qu'il n'existe pas réellement hors de l'esprit; mais qu'y a t - il de plus réel dans lamatiere ou dans les dimensions des corps que leurs limites ou leurs extrémités? Une ligne n'a - t - elle pas deux bouts ou deux termes; or ce sont ces termes que l'on appelle points? Voyez là - dessus le premier tome des institutions de Géométrie, imprimées en 1746, pag. 260. (E)
On peut dire cependant dans un autre sens, &
avec beaucoup de vérité, que le point, la ligne, la
surface n'existent que par une abstraction de l'esprit,
puisqu'il n'existe point réellement dans la nature de
surface sans profondeur, de ligne sans largeur, & de
point sans étendue. Tout ce qui existe a nécessairement
les trois dimensions. Voyez
Si l'on se représente qu'un point coule, il tracera une ligne; & une ligne qui couleroit engendreroit une surface, &c. Cette maniere de considerer la génération des dimensions ou des propriétés des corps, paroît être le premier fondement de la Géométrie moderne, c'est - à - dire, de la Géométrie analytique qui fait usage du calcul différentiel & intégral; il semble aussi que la méthode des indivisibles soit dans le même cas: cependant, malgré les especes de miracle que produisent ces deux méthodes, il subsiste contre leurs principes des difficultés si fortes, que les génies les plus fins ou les plus sublimes n'ont pû jusqu'à - présent les résoudre directement; aussi beaucoup de personnes s'en servent - elles comme de ces machines quinous montrent la durée du tems, & dont il est si commun d'ignorer les ressorts: on ne sauroit croile combien ces sortes de nuages ralentissent le progrès des Sciences, & par consequent combien ils sont contraires à l'utilité publique; il est impossible d'inventer dans les choses que l'on ne comprend pas. Si Descartes avoit manifesté tout le secret de sa géométrie en la mettant au jour, on n'auroit pas eu le désagrément de la voir, pendant près de cent ans, être l'objet des commentaires de très - bons esprits, lesquels, après avoir épuisé la vigueur de leur génie à expliquer des découvertes avec une juste étendue, sont devenus incapables d'en faire. combien d'autres, qui avoient très - bien compris les élémens de Géométrie, ont renoncé à cette belle science, ou, pour ainsi dire, à cette unique science de la raison, parce qu'ils ont senti que de vouloir pénétrer dans ses profondeurs, c'est s'enfoncer dans des obscurités.
Si l'on veut donc que les Sciences marchent à grands pas vers leur perfection, il faut en rendre la route la plus unie qu'il est possible, & être intimement convaincu que de perfectionner une découverte, c'est en faire une nouvelle: il seroit donc de la très - grande utilité publique que nos sublimes géometres voulussent bien se rabattre vers les premiers principes des nouvelles méthodes; qu'ils les éclaircissent avec tout le soinimaginable, & qu'ils y missent toute la sagacité & la pénétration dont ils sont capables; il nous semble qu'il est bien aussi glorieux d'être utile au public qu'à un petit nombre de particuliers, dont on ne doit guere attendre que de la jalousie; par - là le mérite de ces bienfaiteurs du genre hu<cb->
Une ligne n'en peut couper une autre qu'en un
point. Trois points quelconques étant donnés, pourvû
qu'ils ne soient pas en ligne droite, on pourra toujours
y faire passer un cercle ou une partie de cercle.
Voyez
Ce sont des problèmes fort communs que de tirer
une parallele, une perpendiculaire, une tangente,
&c. d'un point donné. Voyez
On appelle, dans la haute Géométrie, point d'inflexion, celui où une courbe se plie ou se fléchit dans
un sens contraire à celui où elle étoit auparavant;
quand elle tourne, par exemple, sa convexité vers
son axe ou quelqu'autre point fixe du côté duquel elle
tournoit sa concavité. Voyez
Quand la courbe revient vers le côté d'où elle est
partie, le point où elle commence ce retour est appellé
point de rebroussement. Voyez
En Physique, on appelle point, punctum, le plus petit objet sensible à la vûe: on le marque avec une plume, la pointe d'un compas, &c.
C'est ce que l'on appelle vulgairement un point
physique, qui a réellement des parties; quoique l'on
n'y ait pas d'égard, toutes les grandeurs physiques
sont composées de ces points. Voyez
Ce point physique est ce que M. Locke appelle le
point sensible, & ce qu'il définit la moindre particule
de la matiere ou de l'espace, que nous puissions discerner.
Voyez
Point (Page 12:871)
Point singulier, est un point où l'ordonnée étant supposée touchante, peut avoir plus de deux valeurs. Tels sont les points d'inflexion, de serpentement, de rebroussement, &c. Voyez ces mots.
Point double, triple, quadruple (Page 12:871)
Le caractere du point multiple est qu'en ce point [omission: formula; to see, consult fac-similé version] ait différentes valeurs représentées par une équation de cette forme, [omission: formula; to see, consult fac-similé version] car alors [omission: formula; to see, consult fac-similé version] donne par les différentes valeurs la direction des différentes branches de la courbe. C'est là - dessus qu'est fondée toute la théorie des points multiples. La nature de cet ouvrage ne nous permet pas de nous étendre davantage sur ce sujet. Il nous suffit d'avoir donné le principe; on trouvera tout ce qu'on peut desirer sur ce sujet dans l'introduction à l'analyse des lignes courbes, par M. Cramer, chap. x. & xiij.
Dans le cas où le point est multiple, si on différencie l'équation de la courbe à la maniere ordinaire, on trouvera [omission: formula; to see, consult fac-similé version], ce qui ne fait rien connoître; mais alors au lieu de différencier à l'ordi<pb-> [p. 872]
Veut - on savoir à présent si une courbe a des
points multiples, il n'y a qu'à substituer dans son
équation y+dy & ses puissances à y, x+dx & ses
puissances à x; & voir s'il y a des valeurs correspondantes
de x & de y qui donnent le coefficient de
dx & celui de dy, chacun=0. Si cela est, il y a
au moins un point d'oubli; si le coefficient de dy
Point (Page 12:872)
Le nombre de ces points est réellement le même
que celui des points que l'on conçoit dans l'horison,
c'est - à - dire qu'il est infini, quoique dans la pratique
on n'en distingue que trente - deux. Voyez
Ces points sont marqués ou vus par des lignes droites, tirées d'un point pris dans un plan horisontal.
Un point du compas de mer est pris vulgairement
pour la trente - deuxieme partie de tout le compas,
ou pour un arc de 11 degrés 15 minutes, dont la moitié,
c'est - à - dire 5 degrés 37 minutes & ½ s'appelle
un demi - point, & la moitié de ce dernier ou 2 degrés
48 minutes & > est appellé un quart - de - point.
Voyez
Ces points du compas se divisent en points cardinaux & points collatéraux.
Les points cardinaux sont les intersections de l'horison
& du méridien, appellés points du nord & de
sud, & les intersections de l'horison avec le premier
vertical que l'on appelle l'est & l'ouest. Voyez
Ce sont ces points que les latins appellent cardines mundi, ils sont éloignés les uns des autres d'un quartde - cercle ou de 90 degrés.
Les points collatéraux ou intermédiaires sont ceux qui sont entre les points cardinaux, les premiers points collatéraux ou de la premiere espece, sont également distans de deux points cardinaux, tels sont le nord - est & le sud - ouest; les points secondaires ou de la seconde espece sont ou du premier ordre, comme ceux qui sont à égale distance d'un point cardinal & d'un point de la premiere division, tel que le nord - nordest, ou du second ordre, c'est - à - dire à égale distance d'un point cardinal ou d'un point del a premiere division, & d'un secondaire du premier ordre, tel que le nord - est quart - de - nord.
Les premiers points collatéraux sont donc à 45 degrés des points cardinaux; les points secondaires du premier ordre sont à 22 degrés 30 minutes d'un cardinal & d'un premier collatéral qui suit immédiatement, & les points secondaires du second ordre sont à 11 degrés 15 minutes d'un cardinal ou d'un premier collatéral, & d'un second collatéral.
Point d'un pilote (Page 12:872)
Points du bas de la voile. C'est le coin ou l'angle du bas de la voile; les points du grand & petit pacfi portent des écoutes, des couets & des cargues - points. Point du haut de la voile.
Points de station (Page 12:872)
Point d'été (Page 12:872)
Point d'hiver (Page 12:872)
Points cardinaux (Page 12:872)
Points horisontaux (Page 12:872)
Points solstitiaux (Page 12:872)
Point (Page 12:872)
Le point de vûe est un point F ou plan H, tab.
perspect.
Ce point est dans l'intersection du plan horisontal
avec le plan vertical. Voyez
Quelques auteurs appellent ce point le point principal, & ils donnent le nom de point de vûe ou de vision au point où l'oeil est actuellement placé, & où tous les rayons se terminent tel que O.
Point accidentel (Page 12:872)
Point (Page 12:872)
Point d'incidence (Page 12:872)
Point de dispersion est celui d'où les rayons commencent
à être divergens, on l'appelle ordinairement
le soyer virtuel. Voyez
Point de distance, c'est un point comme P Q,
Point objectis, c'est un point sur le plan géométral dont on demande la representation sur le plan du tableau.
[p. 873]
Point de réfraction, est le Point où un ray on se
rompt sur la surface d'un verre, ou sur toute autre
surface restringente. Voyez
Point de restexion, est le point d'ou un rayon est réfléchi sur la surface d'un miroir ou de tout autre corps.
Point lacrymal (Page 12:873)
Point (Page 12:873)
Dans nos musiques aneiennes il y a point de perfection, point d'imperfection, point de division, point d'alternation, point de translation, &c. Il faut donner une idée de ces différens points.
1. Dans la mesure appellée tems parfait, voyez
2. Le point d'imperfection est celui qui placé à la pauche de la longue, diminue sa valeur quelque fois d'une ronde, quelque fois de deux. Dans le premier cas, on met une ronde entre la longue & le point; dans le second, on met deux rondes à la droite de la longue.
3. Le point de division a à - peu près un sens semblable; à la gauche d'une ronde suivie d'une breve ou quarrée dans le tems parfait, il ôte un tems à cette breve, & fait qu'elle ne vaut plus que deux rondes.
4. Un point entre deux rondes situées elles - mêmes entre deux breves ou quarrées, ôte un tems à chacune de ces deux breves; de sorte que chaque breve n'en vaut plus que deux. C'est le point d'altération.
Ce même point devant une ronde, laquelle est suivie de deux autres rondes ensfermées entre deux breves ou quarrées, double la valeur de la derniere de ces rondes.
5. Si une ronde entre deux points se trouve suivie de deux ou plusieurs breves, le second point transfere sa signification à la derniere de ces breves, & la fait valoir trois tems: c'est le point de translation.
Comme tout cela n'a lieu que dans le tems parfait, qui forme des divisions triples, & que ces divisions ne sont plus d'usage dan, la Musique moderne, toutes ces fignisieations du point, qui, à dire le vrai, sont fort embrouillées, se sont abolies depuis longtems.
Aujour d'hui le point pris comme valeur de note, vaut toujours la moitié de celle qui le précede; ainsi après la ronde, le point vaut une blanche; après la blanche, une noire, après la noire, une croche, &c. Mais cette muniere de fixer la valeur du point, n'est certainement pas la meilleure qu'on eat pu imaginer, & cause souvent bien des embarras inutiles.
Point d'orgue, ou point de repos, est une autre
espec de point dont j'ai parle au mot
Enfin, il y aencore une autre espece de point qui se place immediatement au - dessus ou au - dessous du corps des notes, on en met toujours plusieurs de
Point d'honneur (Page 12:873)
Point (Page 12:873)
Le point d'honneur se dit de la place qui est dans un ecu, répondant au milieu du chef & au dessous.
On appelle le nombril de l'écu, un point qui est au milieu du dessous de la sace, & qui la sépare de la pointe. Ainsi on dit N. porte d'or à un écusson de gueules mis au nombril. (D. J.)
Point d'appui (Page 12:873)
Point d'aspect C'est l'endroit ou l'on s'arréte à une distance sixée, pour jouir de l'aspect le plus avantageux d'un batiment. Ce point se prend ordinairement à une distance pareille à la hauteur du bâtiment. Exemple. On veut juger de l'ensemble de l'église des Invalides. Comme sa hauteur est de trente - cinq toises, on doit d'abord s'en éloigner de cette distance. On vient ensuite à l'ordonnance de sa saçade, & à la régularité de ses ordres, & on s'en éloigne autant que le portail a de hauteur, qui est de seize toises ou environ. Enfin, pour examiner les corrections des prosils & le gout de la sculpture, on ne doit en être eloigne que selon l'élévation de l'ordre dorique, laquelle est de sept toises & demie, parce que si on en étoit plus près, les parties racourcies ne paroîtroient plus de proportion.
Le point d'aspect est opposé au point vague, d'où regardant un bâtiment d'une distance indeterminée, on ne peut que se former une idée de la grandeur de sa masse, par rapport aux autres édifices qui lui sont contigus.
Point de vûe. C'est un point, dans la ligne horisontale d'un bâtiment, ou le termine le principal rayon visuel, & auquel tous les autres qui lui sont paralleles vont aboutir.
Points perdus. Ce sont trois points qui n'étant pas donnés sur une même ligne, peuvent être compris dans une portion de cercle, dont le centre se trouve par une opération geometrique: ce qui sert pour les cherches ralongées.
On appelle aussi points perdus des centres de cercle qui, étant recroisés, forment des losanges curvilignes, qu'on rend différens par les couleurs des marbres & par la variété des ornemens. Le pavé qui est sous la coupole, & dans les chapelles du Val - de - Grace, & delui de l'Assomption, rue saint Honoré, à Paris, sont faits de cette maniere. Daviler. (D. J.)
Point de partage (Page 12:873)
Point de sujétion (Page 12:873)
Point (Page 12:874)
Point alongé (Page 12:874)
Point d'amande (Page 12:874)
Point d'Angleterre broché (Page 12:874)
Point d'Angleterre uni (Page 12:874)
Point d'annelet (Page 12:874)
Point d'arr>te doublé (Page 12:874)
Point > carreaux (Page 12:874)
Point de croix de chev alier (Page 12:874)
Point d'esprit (Page 12:874)
Point > gerbe (Page 12:874)
Point d'Hongrie (Page 12:874)
Point de lentille (Page 12:874)
Point de marly (Page 12:874)
Point de mignonette (Page 12:874)
Point mordu (Page 12:874)
Point de mousseline (Page 12:874)
Point de mousseline rayée (Page 12:874)
Point d'>illet (Page 12:874)
Point plaqué (Page 12:875)
Point de quadrille (Page 12:875)
Point riche (Page 12:875)
Point riche a croix (Page 12:875)
Point de Saxe (Page 12:875)
Point de grand Saxe (Page 12:875)
Pointde tartelette petite (Page 12:875)
Point de tartelette rempli (Page 12:875)
Point de petit tas (Page 12:875)
Point de travers (Page 12:875)
Point turc (Page 12:875)
Point de zig - zag (Page 12:875)
Point (Page 12:875)
Point (Page 12:875)
Point (Page 12:875)
Points courans (Page 12:875)
Point (Page 12:875)
Point secret (Page 12:875)
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On trouve des points marqués principalement sur les médailles consulaires, mais ce ne sont pas les seules sur lesquelles on en trouve; on en voit aussi sur quelques médailles d'argent de Tribonien Galle, tantôt un, tantôt deux, tantôt trois, & jamais plus de quatre: toujours en nombre pareil, tant dans l'exergue du revers, que derriere le buste du prince, du côté de la tête. Ces points se trouvent avec différens revers, comme Æquitas Aug. Felicitas publica. Pax Aug. Victoria Aug. S>cullum novum. Ubertas Aug. & c. Dans le cabinet de M. l'abbé de Rothelin, il y avoit quatre de ces médailles de Gallus, dont le revers représente un temple, avec la légende S>cullum novum; la premiere n'a qu'un point en bas, & un au<pb-> [p. 876]
Points (Page 12:876)
Point (Page 12:876)
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