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Peribolus est un mot grec qui signifie proprement une enceinte. La traduction des Septante d'Ezéchiel, c. xlii. v. 7. emploie ce terme pour signifier un mur du parvis des prêtres qui avoit 50 coudées de long, ce qui étoit toute la longueur des appartemens qui environnoient ce parvis. (D. J.)
PÉRICARDE (Page 12:356)
PÉRICARDE, s. m. (Anatom.) capsule membraneuse,
ou poche dans laquelle le coeur est renfermé.
Voyez
Ce mot est formé des mots grecs
Le péricarde environne tout le coeur inférieurement; il se colle dans toute la longueur de sa surface inférieure au diaphragme, dont on ne peut le séparer. Antérieurement il en couvre le plan convexe; & s'élevant un peu plus haut, il adhere d'abord postérieurement & obliquement à la veine cave; il donne ensuite la faux ou cette petite cloison qui se trouve entre la veine cave, l'aorte, & l'artere pulmonaire; il donne une gaîne au canal artériel, tient alors à l'artere pulmonaire, entre l'artere & la veine de ce nom; forme une faux très - sensible. La partie antérieure du péricarde tient avec la partie postérieure à cette faux; elle est divisée en deux parties par les bronches: la supérieure est entre les grandes arteres & la division de la trachée - artere, & devant cette trachée il se continue à l'inférieure, qui distingue le sinus pulmonaire de la plevre; & sous le sinus il adhere au diaphragme. Il se termine latéralement aux insertions des vaisseaux pulmonaires, auxquels il donne des gaînes dans le poumon, ontre celles qu'ils ont de sa membrane externe & le tissu cellulaire: car le péricarde est fait de deux fortes membranes séparées par un tissu cellulaire. On distingue aisément deux lames dans l'endroit où les nerfs passent au coeur, car ils y serpentent dans les interstices de ces deux membranes: l'extérieur de ces lames avec le tissu cellulaire, donne des gaînes à l'aorte, à l'artere pulmonaire, aux veines caves & pulmonaires. Voyez Vinslow.
Nous ne manquons pas d'observations qui nous apprennent que le pericarde ne se trouve pas toujours non seulement dans le chien & dans plusieurs autres animaux, mais dans l'homme même. Vieussens fait mention de plusieurs hommes d'une santé parfaite, qui n'avoient point de pericarde: il s'accorde en cela avec Colombus. Ces observations sont - elles bien certaines? Ce sac fort mince dans certains animaux, & qui dans l'homme se colle quelquefois au coeur, n'en auroit - il pas imposé à ceux qui les ont faites? Il se trouve en effet fort & charnu, même dans les amphibies, comme dans le crocodile & dans la tortue. Le poisson qu'on nomme lamproie a un péricarde presque cartilagineux; & l'on trouve très - certainement cette même capsule dans le hérisson, qui en manque, ainsi que le chien de mer, si l'on veut croire d'autres auteurs.
On observe dans le péricarde une eau qui paroît filtrée par des arteres exhalantes de toutes ces parties, & cette eau sert à humecter le coeur, qui desséché par son mouvement continuel, eût nécessairement contracté des adhérences avec les parties voisines,
Les auteurs ne sont pas d'accord sur cette liqueur.
Quelques - uns pretendent qu'elle n'est point naturelle,
& qu'elle est l'esset forcé des agonies qui surviennent
à l'article de la mort. En effet, les anatomistes sont
embarrassés pour savoir d'où cette liqueur peut venir,
& quels en sont les vaisseaux secrétoires. Les uns
admettent des glandes pour la filtrer, d'autres prétendent
que ce sont des arteres exhalantes. Le docteur
Keil, dans son traité des secrétions animales, prétend
que la liqueur du péricarde doit être la plus fluide de
toutes celles qui se séparent dans le corps, parce
que les parties s'unissent les premieres, & sont séparées
les premieres; car ces particules qui s'unissent
les premieres doivent avoir la plus grande force attractive,
par conséquent elles doivent être plus sphériques
& plus selides: donc elles doivent se toucher
par moins de surface, & par conséquent avoir plus
de fluidité. Voyez
PÉRICARDIAIRE (Page 12:356)
PÉRICARDIAIRE, adj. (Médec.) épithete qu'on
a donné aux vers qui s'engendrent dans le péricarde
ou la capsule du coeur. Voyez
M. Andry met les vers pericardiaires au nombre des douze especes de vers qui peuvent s'engendrer dans le corps de l'homme; ces vers occasionnent quelquefois des convulsions, dont le paroxysme ne dure que fort peu de tems, mais revient continuellement.
Ceux qui sont attaqués de cette maladie, ont le
visage extrèmement pâle, le pouls petit, de grands
maux de poitrine & d'estomac, quelquefois aussi des
palpitations de coeur, voyez
Ces vers ont la même cause & la même origine
que les autres; il faut y employer les mêmes remedes.
Voyez
On a éprouvé que l'élixir de Garus donné par cuillerée, seroit fort utile dans la syncope causée par ces vers.
PÉRICARDINE (Page 12:356)
PÉRICARDINE, en Anatomie, nom des arteres
& des veines qui se distribuent au péricarde. Voyez
PÉRICARPE (Page 12:356)
PÉRICARPE, s. m. (Botan.) ce mot désigne tout
ce qui environne le fruit des végétaux, soit membrane,
cosse ou pulpe, de
On distingue huit especes de péricarpes; savoir la capsule, la coque, la silique, la gousse, le fruit à noyau, la pomme, la baie, & le cône.
La capsule, capsula, est composée de plusieurs panneaux élastiques, renfermant des graines dans une ou plusieurs loges, d'où viennent les dénominations de capsules uniloculaires, & multiloculaires.
La coque, conceptaculum, a les panneaux mous.
La silique, siliqua, est composée de deux panneaux qui s'ouvrent d'un bout à l'autre, & qui sont séparés par une cloison membraneuse.
La gousse, legumen, est un péricarpe oblong à deux cosses, & les semences sont attachées aux limbes supérieures de chacune.
Le fruit à noyau, drupa, est composé d'une pulpe charnue contenant un noyau.
La pomme ou fruit à pepin, pomum, a une pulpe charnue, où sont les graines, dans une enveloppe membraneuse.
La baie, bacca, a une pulpe succulente qui renferme les semences.
Le cône, strobilus, est composé d'écailles contournées par le haut. (D. J.) [p. 357]
PÉRICHONDRE (Page 12:357)
PÉRICHONDRE, s. m. en Anatomie, membrane
qui recouvre les cartilages, & qui est â leur égard
ce que le périoste est aux os. Voyez
PERICHORES, jeux (Page 12:357)
PERICHORES,
PERICLITER (Page 12:357)
PERICLITER, v. n. (Gram.) être en péril: cette affaire périclite entre ses mains: cet effet périclite.
PERICLYMENUM (Page 12:357)
PERICLYMENUM, s. m. (Hist. nat. Bot.) genre
de plante à fleur monopétale, en forme de tuyau,
profondément découpée, & soutenue par un calice,
qui devient dans la suite un fruit mou, ou une baie
qui renferme une semence applatie & arrondie.
Tournefort, Inst. rei herb. Voyez
Tournefort compte deux especes de ce genre de plante, celle de Virginie toujours verte, & celle des Indes à fleur jaune; il faut y joindre celle du Chily que nous allons décrire.
Le périclymenum du Chily s'éleve en forme d'arbrisseau divisé en plu>eurs bras, couverts d'une écorce grise - brune; onaque rameau finit par un bouquet de fleurs, dont le nombre est indéterminé, tantôt pairs, tantôt non - pairs: chaque fleur est un tuyau, rouge - de - sang, rond, fermé par le bas, & ouvert par le haut, découpé en quatre lobes jusques vers sa partie moyenne: des parois internes de la fleur sortent quatre étamines jaunes, ensilées par un stile plus long que ne sont les étamines; la fleur étant passée, le calice devient un fruit semblable à nos olives, en grosseur & en couleur, revêtu d'une peau fort mince. Il renferme une chair douçâtre, blanche & gommeuse, & contient un noyau dur, osseux: on employe cet arbrisseau pour teindre en noir les étoffes, qui ne se déchargent pas comme celles d'Europe; cette teinture se fait en partie avec de la terre noire du pays, en partie avec le bois de cette plante, brisé en petits morceaux: on fait bouillir le tout ensemble dans de l'eau commune, jusqu'à suffisante cuisson. (D. J.)
PÉRICRANE (Page 12:357)
PÉRICRANE, s. m. (Anatom.) nom que les Anaromistes donnent à une membrane solide & épaisse
qui couvre le crâne par - dehors. Voyez
Ce mot est formé des mots grecs
Vers l'origine des muscles temporaux les deux tuniques
du péricrâne se partagent: l'extérieure passe
par - dessus ces muscles, & l'intérieure demeure toujours
adhérente au crâne. Voyez
PÉRIDOT (Page 12:357)
PÉRIDOT, s. m. (Hist. nat. Lithologie.) c'est le
Il est cerrain que la pierre que M. Lehmann appelle chrysoprase est d'une couleur verte très - agréable; mais son peu de transparence, & les défauts dont elle est remplie, l'empêcheront d'être estimée des Jouailliers. ( - )
PERIDROME (Page 12:357)
PERIDROME, s. m. (Archit. anc.) c'est, dans une périptere, l'espace, la galerie, l'allée qui regne entre les colonnes & le mur. Les peridromes étoient des promenades chez les Grecs. Voyez Saumaise sur Solin. (D. J.)
PERIÉG>TE, s. m. (Antiq. grecq.) les periégètes
PERIER (Page 12:357)
PERIER, s. m. terme de Fondeur, c'est un morceau de fer emmanché au bout d'une perche; on s'en sert à ouvrir les fourneaux, pour faire couler le métal lorsque les Fondeurs veulent jetter quelques ouvrages en bronze. (D. J.)
PERIGÉE (Page 12:357)
PERIGÉE, s. m. terme d'Astronomie, qui signifie
le point de l'orbite, du soleil ou de la lune, où ces
planetes sont le plus près de la terre, ou en général
le point de la plus petite distance d'une planete à la
terre. Périgée est opposé à apogée. Voyez
PÉRIGORD, le (Page 12:357)
PÉRIGORD,
Son nom vient de celui des anciens peuples Petrocorii ou Petricorii, qu'on a corrompu dans le cinquieme
siecle en Petricordii. Ces peuples qui sont
connus dans les commentaires de César, étoient
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