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Barrotins de caillebotis; ce sont de petites pieces
de bois qui servent à faire les caillebotis, &
auxquelles on donne la tonture ou rondeur du pont
du vaisseau en sa largeur. Voyez
BARROU (Page 2:97)
* BARROU, (
BARSANIENS, ou SEMIDULITES (Page 2:97)
BARSANIENS, ou SEMIDULITES, s. m. plur.
(Hist. ecclés.) hérétiques qui s'éleverent dans le vi
BARTAVELLE (Page 2:97)
BARTAVELLE, s. f. (oiseau.)
BARTHELEMI (Page 2:97)
* BARTHELEMI, (
BARTHELEMITES (Page 2:97)
* BARTHELEMITES, s. m. pl. (Hist. eccles.)
clercs séculiers fondés par Barthelemi Hobzauzer à
Saltzbourg, le 1
BARUA (Page 2:97)
* BARUA, (Géog.) ville d'Asrique dans l'Abyssinie, capitale du royaume de Barnagasse, située près du sleuve de Marabu.
BARUCH (Page 2:97)
BARUCH, (Prophétie de) Théolog. nom d'un des livres de l'ancien Testament, qui contient en six chapitres les prophéties de Baruch, fils de Neri ou Nerias, & disciple ou secrétaire du prophete Jéremie. Nous n'avons plus l'exemplaire Hébreu de la prophétie de Baruch: mais on ne peut douter qu'il n'ait écrit en cette langue, comme les fréquens Hébraïsmes dont elle est remplie le font connoître. On en a deux versions Syriaques: mais le texte Grec paroît plus ancien. Les Juifs ne reconnoissent point ce livre pour canonique; & on ne le trouve point dans les catalogues des livres sacrés d'Origene, de Meli<cb->
BARULES (Page 2:97)
BARULES, s. m. pl. (Hist. eccl.) certains hérétiques dont parle Sanderus, qui soûtenoient que le fils de Dieu avoit pris un corps phantastique; que les ames avoient toutes été créées avant la naissance du monde, & qu'elles avoient toutes péché à la fois. Sander. hoeres. 149. (G)
BARUSSES (Page 2:97)
* BARUSSES, (Géog. anc. & mod.) cinq îles de l'Océan oriental, qui, à en juger par ce que Ptolomée en dit, pourroient bien être celles que nous connoissons sous le nom de Philippines. Mercator croit que ce sont celles de Mandanao, Cailon, Sabut, & les voisines de Circium; & Baudrand, celles de Macassar, Gilolo, Ceram, & autres connues sous le nom de Moluques.
BARUTH (Page 2:97)
BARUTH, (Commerce.) mesures des Indes qui
contient dix - sept gantans; c'est - à - dire cinquante à
cinquante - six livres de poivre poids de Paris. Voyez
BARUTH (Page 2:97)
* BARUTH, (Géog.) ancienne ville de Turquie dans la Syrie, sur le bord de la mer. Long. 52. 50. lat. 33. 30.
BARWICK, ou BERWICK (Page 2:97)
* BARWICK, ou BERWICK, (Géog.) ville d'Angleterre dans le Northumberland, à l'embouchure de la Tweede.
BARZOD (Page 2:97)
* BARZOD, (Géog.) petite ville de la haute Hongrie, dans le comté de même nom, sur la riviere de Hernath. Le comté de Barzod est borné au septentrion par ceux de Sembin & de Torna; à l'occident par ceux de Gomor & de Sag; au midi par celui de Herwecz; & à l'orient par celui de Chege.
BAS (Page 2:97)
* BAS, adj. terme relatif à la distance, ou la dimension en longueur considérée vertiealement: haut est le corrélatif de bas. L'usage, la coûtume, les conventions, l'ordre qui regne entre les êtres, & une infinité d'autres causes, ont assigné aux objets, soit de l'art, soit de la nature, une certaine distance ou dimension en longueur considérée verticalement. Si nous trouvons que l'objet soit porté au - delà de cette distance ou dimension, nous disons qu'il est haut; s'il reste en - deçà, nous disons qu'il est bas. Il semble que nous placions des points idéaux dans les airs, qui nous servent de termes de comparaison toutes les fois que nous employons les termes bas & haut ou élevé. Nous disons d'un clocher qu'il est bas, & d'une enseigne qu'elle est haute; quoique de ces deux objets l'enseigne soit le moins élevé. Que signifient donc ici les mots haut & bas? sinon que relativement à la hauteur ou à la distance verticale à laquelle on a coûtume de porter les clochers, celui - ci est bas; & que relativement à la hauteur à laquelle on a coûtume de pendre les enseignes, celle - ci est haute. Voilà pour la distance & pour l'art; voici pour la dimension & pour la nature. Nous disons ce chêne est bas, & cette tulipe est haute: ce qui ne signifie autre chose, sinon que relativement à la dimension verticale que le chêne & la tulipe ont coûtume de prendre, l'un peche par défaut, & l'autre par excès. C'est donc dans l'un & l'autre cas l'observation & l'expérience qui nous apprennent à faire un usage convenable de ces sortes de mots, qu'il ne faudroit peut - être pas définir, puisque l'exactitude, quand on se la propose, rend la définition plus obscure que la chose. Mais on n'écrit pas pour ses contemporains seulement.
Bas (Page 2:97)
Bas le pavillon (Page 2:98)
On dit de même avoir les mâts de hune à bas. (Z)
Bas (Page 2:98)
Coulez si lentement, & murmurez si bas, Qu'Issé ne vous entende pas. La Mothe, Opera d'Issé. (S)
Bas (Page 2:98)
Avoir les talons bas. Voyez
Bas (Page 2:98)
Bas (Page 2:98)
Voici la description du bas au métier, & la maniere
de s'en seryir. Nous avertissons avant que de commencer,
que nous citerons ici deux sortes de
Le métier à faire des bas est une des machines les plus compliquées & les plus conséquentes que nous ayons: on peut la regarder comme un seul & unique raisonnement, dont la fabrication de l'ouvrage est la conclusion; aussi regne - t - il entre ses parties une si grande dépendance, qu'en retrancher une seule, ou altérer la forme de celles qu'on juge les moins importantes, c'est nuire à tout le méchanisme.
Elle est sortie des mains de son inventeur presque dans l'état de perfection où nous la voyons; & comme cette circonstance doit ajoûter beaucoup à l'admiration, j'ai préféré le métier tel qu'il étoit anciennement, au métier tel que nous l'avons, observant seulement d'indiquer leurs petites différences à mesure qu'elles se présenteront.
On conçoit, après ce que je viens de dire de la
liaison & de la forme des parties du métier à bas,
qu'on se promettroit en vain quelque connoissance
de la machine entiere, sans entrer dans le détail &
la description de ces parties: mais elles sont en si
grand nombre, qu'il semble que cet ouvrage doive
excéder les bornes que nous nous sommes prescrites,
& dans l'étendue du discours, & dans la quantité
des
Ce sont apparemment ces difficultés qui ont détourné l'utile & ingénieux auteur du Spectacle de la nature, d'insérer cette machine admirable parmi celles dont il nous a donné la description: il a senti qu'il falloit tout dire ou rien; que ce n'étoit point ici
Que le lecteur, loin de s'étonner de la longueur de cet article, soit bien persuadé que nous n'avons rien épargné pour le rendre plus court, comme nous espérons qu'il s'en appercevra, lorsqu'il considérera que nous avons renfermé dans l'espace de quelques pages l'énumération & la description des parties, leur méchanisme, & la main d'oeuvre de l'ouvrier. La main d'oeuvre est fort peu de chose; la machine fait presque tout d'elle - même: son méchanisme en est d'autant plus parfait & plus délicat. Mais il faut renoncer à l'intelligence de ce méchanisme, sans une grande connoissance des parties: or j'ose assûrer que dans un métier, tel que ceux que les ouvriers appellent un quarante - deux, on n'en compteroit pas moins de deux milles cinq cens, & par - delà, entre lesquelles on en trouveroit à la vérité beaucoup de semblables: mais si ces parties semblables sont moins embarrassantes pour l'esprit que les autres, en ce qu'elles ont le même jeu, elles sont très - incommodes pour les yeux dans les figures, où elles ne manquent jamais d'en eacher d'autres.
Pour surmonter ces obstacles, nous avons crû devoir suivre ici une espece d'analyse, qui consiste à distribuer la machine entiere en plusieurs assemblages particuliers; représenter au - dessous de chaque assemblage les parties qu'on n'y appercevoit pas distinctement; assembler successivement ces assemblages les uns avec les autres, & former ainsi peu - à - peu la machine entiere. On passe de cette maniere d'un assemblage simple à un composé, de celui - ci à un plus composé, & l'on arrive sans obscurité ni fatigue à la connoissance d'un tout fort compliqué.
Pour cet effet nous divisons le métier à bas en deux parties; le fût ou les parties en bois qui soûtiennent le métier, & qui servent dans la main d'oeuvre; & le métier même, ou les parties en fer, & autres qui le composent.
Nous nous proposons de traiter chacune séparément.
Mais avant que d'entrer dans ce détail, nous rapporterons
le jugement que faisoit de cette machine
un homme qui a très - bien senti le prix des inventions
modernes. Voici comment M. Perrault s'en exprime
dans un ouvrage, qui plaira d'autant plus, qu'on
aura moins de préjugés.
Il est bien fâcheux & bien injuste, ajoûte M. Perrault, qu'on ne sache point les noms de ceux qui
ont imaginé des machines si merveilleuses, pendant
qu'on nous force d'apprendre ceux des inventeurs
de mille autres machines qui se présentent si naturellement
à l'esprit, qu'il suffiroit d'être venus des
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