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Les baronies qui appartiennent à des évêques, & qui sont par quelques - uns dénommées regalia, parce qu'elles dépendent absolument de la pure libéralité du prince, ne consistent point en une seule baronie, mais en plusieurs; car, tot erant baronioe, quot majora proedia.
Suivant Bracton, une baronie est un droit indivisible; c'est pourquoi s'il s'agit de partager un héritage entre co - héritiers, quoique l'on puisse diviser quelques maisons principales & les pieces de terre qui en dépendent: si néanmoins la maison principale est le chef - lieu d'un comté ou d'une baronie, on ne peut la morceler; en voici la raison: le partage de ces sortes de biens anéantiroit insensiblement plusieurs droits privatifs des comtés & des baronies, ce qui tourneroit au préjudice de l'état, qui est composé de comtés & de baronies. (G)
Baronies (Page 2:89)
BAROSCOPE (Page 2:89)
BAROSCOPE, s. m. (Physiq.) ce mot vient de
Le baroscope ne fait qu'indiquer ou faire voir les changemens du poids de l'atmosphere; le barometre les mesure par des degrés ou divisions qui sont placés le long du tuyau; ainsi ces degrés ou divisions font toute la difference du barometre au baroscope. Au reste il n'y a plus aujourd'hui de baroscope qui ne soit barometre, & ces deux noms désignent absolument le même instrument. (O)
BAROTINS (Page 2:89)
BAROTINS. Voyez
BAROTS (Page 2:89)
BAROTS. Voyez
BARQUES (Page 2:89)
* BARQUES, s. f. (Hist. anc. & Navig.) petits bâtimens, capables de porter sur les rivieres & même sur la mer le long des côtes, & les premiers, selon toute apparence, que les hommes ayent construits. On navigea anciennement sur des radeaux; dans la suite on borda les radeaux de claies faites d'osier; telles étoient les barques d'Ulysse, & celles des habitans de la Grande - Bretagne au tems de César; ils font, dit - il, des carenes de bois léger, le reste est de claies d'osier couvertes de cuir. Les anciens ont donc eu des barques de cuir cousues; sans cela il n'est guere possible d'entendre le cymba sutilis de Virgile: mais ce qui doit paroître beaucoup plus incroyable, c'est qu'ils en ayent eu de terre cuite. Cependant Strabon, dont la bonne foi est reconnue, dit des Egyptiens, qu'ils navigent avec tant de facilité, que quelques - uns même se servent de bateaux de terre; & il parloit d'un fait qui se passoit de son tems. Si l'on croit aux barques de terre cuite des Egyptiens sur le
Barque (Page 2:89)
Barque d'avis; c'est celle qu'on envoye pour por> ter des nouvelles d'un vaisseau à l'autre.
Barque longue; c'est un petit bâtiment qui n'est point ponté, & plus bas de bord que les barques ordinaires, aigu par son avant, & qui va à voiles & à rames; il a le gabant d'une chaloupe. On l'appelle en plusieurs endroits double chaloupe.
Barque droite; c'est un commandement qu'on tait à ceux qui sont dans une chaloupe, de se placer également, pour qu'elle aille droite sur l'eau sans pencher plus d'un côté que de l'autre.
Barque en fagot; c'est tout le bois qu'il faut pour construire une barque, qu'on porte taillé dans un vaisseau, & qu'on peut assembler dans le lieu où l'on en a besoin.
Barque à eau; ce sont des petits bâtimens dont on se sert en Hollande pour transporter de l'eau douce aux lieux où l'on en manque, & de l'eau de mer pour [p. 90]
Barque de vivandier; c'est celle qu'un vivandier promene sur l'eau le long des quais ou autour des vaisseaux, pour y vendre des vivres. (Z)
Barque (Page 2:90)
BARQUEROLLE, BARQUETTE (Page 2:90)
BARQUEROLLE, BARQUETTE, s. f. (Marine.) bâtiment médiocre de voiture sans aucun mât, qui ne va qu'à la rade & de beau tems, sans jamais se hasarder en haute mer.
BARRA (Page 2:90)
BARRA, (Commerce.) que l'on appelle quelquefois
barro; mesure de longueur dont on se sert en
Portugal pour mesurer les draps, serges, toiles, &c.
les six barras font dix cabidos ou cavidos, & chaque
cabidos fait quatre septiemes d'aunes de Paris. Voy.
Barra est encore une mesure de longueur qui sert
en quelques endroits d'Espagne à mesurer les étoffes;
c'est la même chose que la verge de Séville. Voyez
Barra (Page 2:90)
Il y a un petit royaume de ce nom dans la Nigritie.
Barra (Page 2:90)
BARRACAN (Page 2:90)
BARRACAN, s. m. (Commerce.) étoffe forte,
dont la chaîne est de laine d'estame retorse, la trame
à l'ordinaire, & qui se fabrique comme le drap;
le nombre des fils est plus considérable, proportion
gardée, que dans les autres étoffes, parce que celle - ci ne va point au foulon: il faut par la même raison
qu'elle soit frappée extraordinafrement fort. V.
la manufacture de drap à l'article
BARRACANIERS (Page 2:90)
BARRACANIERS, s. m. ouvriers qui font le barracan.
Voyez
BARRAGE (Page 2:90)
BARRAGE, (Commerce.) droit établi pour la réfection des ponts & passages, & particulierement du pavé. Ce droit s'appelle ainsi à cause des barres ou barrieres qui traversent le chemin aux entrées des villes & autres lieux où ce droit est établi. Il n'y a guere que les voituriers qui le payent pour leurs charriots, charrettes, & chevaux de somme. Il y a cependant des lieux où toutes les voitures en général, & même les gens de pié, ont coûtume de le payer. Il est inégal, & plus ou moins fort selon les lieux.
Les barrages, & entr'autres celui de Paris, appartenans au Roi, formoient autrefois une ferme particuliere, qui est maintenant réunie a celle des aides. Le droit de barrage se paye à Paris sur tout ce qui y entre & arrive, soit par terre soit par eau. Voyez sur cette matiere les détails dans lesquels entre M. Savary, Dictionn. du Commerce, tom. I. page 862 & 863.
BARRAGER (Page 2:90)
BARRAGER, commis établi aux barrieres pour
faire payer & recevoir les droits de barrage. Voyez
BARRAUX (Page 2:90)
* BARRAUX, (Géog.) ville de France dans le Dauphiné, à l'entrée de la vallée de Grésivaudan, sur l'Iser.
BARRE (Page 2:90)
BARRE, s. f. ce terme pris grammaticalement a plusieurs acceptions différentes, entre lesquelles les deux suivantes sont les plus générales. Il se prend ou pour un morceau de bois, de fer, ou d'autre matiere, rond, quarré, ou à pans, dont la largeur & l'épaisseur sont peu considérables par rapport à la longueur; ou pour une ligne tracée soit sur la pierre
Barre (Page 2:90)
On l'appelle en quelques endroits barre d'audience, & dans d'autres auditoire: elle répond à ce qui étoit appellé parmi les Romains causidica. On l'appelle barre parce qu'elle est formée par une barriere, appellée aussi par des auteurs cancelli, barreaux, & cauloe, parc, par une métaphore prise d'un lieu où parquent les moutons.
La dénomination de barre ou barreau est aussi donnée aux bancs où les gens de loi ou les avocatssont assis. à cause de la barre ou barriere qui sépare les conseillers, des plaideurs, procureurs & autres.
En Angleterre les gens de loi qui sont appellés
à la barre, c'est - à - dire, qui ont leur licence pour
plaider, appellés licentiati, ou licentiés, sont nommés
barristers. Voyez
Barre s'est dit aussi d'une exception contre une
demande ou plainte. Voyez
L'auteur des termes de pratique définit barre un moyen rapporté par le défendeur dans un procès, par lequel l'action du demandeur est détruite pour toûjours.
On distinguoit la barre en perpétuelle & temporelle.
Barre perpétuelle est celle qui éteint l'action pour toûjours.
Barre temporelle, n'est qu'une exception dilatoire.
Voyez
Barre - sacrée (Page 2:90)
Barres (Page 2:90)
Barres (Page 2:90)
Barres (Page 2:90)
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