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BALEINE (Page 2:32)
BALEINE, s. f. baloena, (Hist. nat.) poisson du genre des cétacées, le plus grand de tous les animaux: c'est pourquoi on a donné le nom de baleine aux plus gros poissons, quoique de différens genres.
Les baleines que l'on prend sur la côte de Bayonne & dans les Indes, ont environ trente - six coudées de longueur sur huit de hauteur; l'ouverture de la bouche est de dix - huit piés; il n'y a point de dents, mais il se trouve à la place des lames d'une sorte de corne noire, terminées par des poils assez semblables à des soies de cochon, qui sont plus courts en - devant qu'en arriere. On a donné le nom de fanons aux lames qui sont dans la bouche. On les fend pour les employer à différens usages; c'est ce qu'on appelle la baleine dont on se sert pour faire des corps pour les femmes, les busques, &c. La langue est d'une substance si molle, que lorsqu'on l'a tirée hors de la bouche de l'animal, on ne peut plus l'y faire rentrer. Les yeux sont à quatre aunes de distance l'un de l'autre; ils paroissent petits à l'extérieur: mais au - dedans ils sont plus grands que la tête d'un homme. La baleine a deux grandes nageoires aux côtés, il n'y en a point sur le dos. La queue est si grande & si forte, que lorsque l'animal l'agite il pourroit, dit - on, renverser un petit vaisseau. Le cuir de la baleine est fort dur, & de couleur noire; il n'y a point de poils; il s'y attache quelquefois des coquillages, tels que des lépas & des huîtres. Le membre génital est proportionné à la grosseur du corps. Rondelet.
On trouva près de l'île de Corse, en 1620, une baleine qui avoit cent piés de longueur. Son lard pesoit cent trente - cinq mille livres. Il fallut employer [p. 33]
On dit qu'on a vû des baleines qui avoient jusqu'à deux cents piés de longueur. Quelqu'énorme que cet animal soit par lui - même, je crois qu'on auroit voulu l'aggrandir encore davantage par l'amour du merveilleux. On prétend à la Chine qu'on y a vû des baleines longues de neuf cents soixantè piés; d'autres ont comparé ces grands poissons à des écueils, à des îles flottantes, &c. Quoi qu'il en soit de ces relations, on assûre que les premieres baleines qu'on a pêchées dans le Nord, étoient beaucoup plus grandes que celles qu'on y trouve à présent; sans doute parce qu'elles étoient plus vieilles. On ne sait pas quelle est la durée de la vie de ces animaux; il y a apparence qu'ils vivent très - long - tems.
L'estomac de la baleine est d'une grande étendue; cependant on n'y a pas vû des choses d'un grand volume. Rondelet dit qu'on n'y trouve que de la boue, de l'eau, de l'algue puante, & qu'on en a tiré quelquefois des morceaux d'ambre. Il soupçonnoit que la baleine n'avaloit point de poissons, parce qu'on n'en avoit pas vû dans son estomac: mais Willugby fait mention d'une baleine qui avoit avalé plus de quarante merlus, dont quelques - uns étoient encore tout frais dans son estomac; d'autres disent que ces grands poissons vivent en partie d'insectes de mer, qui sont en assez grand nombre dans les mers du Nord pour les nourrir, & qu'on a trouvé dans leur estomac dix ou douze poignées d'araignées noires, des anchois, & d'autres petits poissons blancs, mais jamais de gros. Les baleines mangent une très - grande quantité de harengs.
On dit que ces poissons s'élevent perpendiculairement sur leur queue pour s'accoupler; que le mâle & la femelle s'approchent l'un de l'autre dans cette situation; qu'ils s'embrassent avec leurs nageoires, & qu'ils restent accouplés pendant une demi-heure ou une heure. On prétend qu'ils vivent en société dans la suite, & qu'ils ne se quittent jamais. La femelle met bas dans l'automne. On assûre qu'il n'y a qu'un baleinon par chaque portée; mais il est aussi gros qu'un taureau; d'autres disent qu'il y en a quelquefois deux; la mere l'alaite en le tenant avec ses nageoires, dont elle se sert aussi pour le conduire & pour le défendre.
M. Anderson est entré dans un détail très - satisfaisant sur les différentes elpeces de baleines, dans son Histoire naturelle d'Islande & du Groenland, &c. Selon cet auteur, la véritable baleine de Groenland, pour laquelle se font les expéditions de la pêche, a des barbes & le dos uni. C'est celle que Ray distingue par cette phrase: baloena vulgaris edentula, dorso non pinnato. La grosseur énorme de ce poisson fait qu'il n'approche guere des côtes d'Islande, & le retient dans des abysmes inaccessibles vers Spitzberg, & sous le pol du Nord. Il a jusqu'à soixante ou soixante & dix piés de longueur. La tête seule fait un tiers de cette masse. Les nageoires des côtes ont depuis cinq jusqu'à huit piés de long; la gueule est horisontale, un peu recourbée vers le haut aux deux extrémités: elle forme à peu - près deux demi - lunes; elle a trois ou quatre brasses de largeur; ses coups sont très violens, sur - tout lorsque ce poisson est couché sur le côté: c'est par le moyen de sa queue que la baleine se porte en avant; & on est étonné de voir avec quelle vîtesse cette masse énoime se meut dans la mer. Les nageoires ne lui servent que pour aller de côté. L'épiderme de ce poisson n'est pas plus épais
M. Anderson décrit plusieurs autres especes de
baleines, qu'il appelle le nord - caper, le gibbar, le pols
son de Jupiter, le pslock - sisch, & le knoten ou knobbelfisch; & il rapporte aussi au genre des baleines la licorne de mer ou nerwal, le cachalot, le marsouin - souffleur ou tunin, le dauphin, & l'épée de mer. Voyez
* Péche de la baleine. De toutes les pêches qui se font dans l'Océan & dans la Méditerranée, la plus difficile sans contredit & la plus périlleuse est la pêche des baleines. Les Basques, & sur - tout ceux qui habi<pb-> [p. 34]
Les Basques qui ont encouragé les autres peuples à la pêche des baleines, l'ont comme abandonnée: elle leur étoit devenue presque dommageable, parce qu'ayant préféré le détroit de Davis aux côtes de Groenland, ils ont trouvé le détroit, les trois dernieres années qu'ils y ont été, très - dépourvû de baleines.
Les Basques auparavant envoyoient à la pêche dans les tems favorables, environ trente navires de deux cents cinquante tonneaux, armés de cinquante hommes tous d'élite, avec quelques mousses ou demi - hommes. On mettoit dans chacun de ces bâtimens, des vivres pour six mois, consistans en biscuit, vin, cidre, eau, légumes & sardines salées. On y embarquoit encore cinq à six chaloupes, qui ne devoient prendre la mer que dans le lieu de la pêche, avec trois funins de cent vingt brasses chacun, au bout desquels étoit saisie & liée par une bonne épissure, la harpoire faite de fin brin de chanvre, & plus mince que le funin. A la harpoire tient le harpon de fer dont le bout est triangulaire & de la figure d'une fleche, & qui a trois piés de long, avec un manche de bois de six piés, lequel se sépare du harpon quand on a percé la baleine, afin qu'il ne puisse ressortir d'aucune maniere. Celui qui le lance se met à l'avant de la chaloupe, & court de grands risques, parce que la baleine, après avoir été blessée, donne de furieux coups de queue & de nageoires, qui tuent souvent le harponneur, & renversent la chaloupe.
On embarquoit enfin dans chaque bâtiment destiné à la pêche, trente lances ou dards de fer de quatre piés, avec des manches de bois d'environ le double de longueur; quatre cents bariques tant vuides que pleines de vivres; deux cents autres en bottes; une chaudiere de cuivre contenant douze bariques & pesant huit quintaux; dix mille briques de toutes especes pour construire le fourncau, & vingt - cinq bariques d'une terre grasse & préparée pour le même nsage.
Quand le bâtiment est arrivé dans le lieu où se fait le passage des baleines, on commence par y bâtir le fourneau destiné à fondre la graisse & à la convertir en huile; ce qui demande de l'attention. Le bâtiment se tient toûjours à la voile, & on suspend à ses côtés les chaloupes armées de leurs avirons. Un matelot attentif est en vedette au - haut du mât de hune; & dès qu'il apperçoit une baleine, il crie en langue Basque balia, balia; l'équipage se disperse aussi - tôt dans les chaloupes, & court la rame à la main après la baleine apperçue. Quand on l'a harponnée (l'adresse consiste à le faire dans l'endroit le plus sensible) elle prend
Quand elle est morte & qu'elle va par malheur au fond avant que d'être amarrée au côté du bâtiment, on coupe les funins pour empêcher qu'elle n'entraîne les chaloupes avec elle. Cette manoeuvre est absolument nécessaire, quoiqu'on perde sans retour la baleine avec tout ce qui y est attaché. Pour prévenir de pareils accidens, on la suspend par des funins dès qu'on s'apperçoit qu'elle est morte, & on la conduit à un des côtés du bâtiment auquel on l'attache avec de grosses chaînes de fer pour la tenir sur l'eau. Aussitôt les charpentiers se mettent dessus avec des bottes qui ont des crampons de fer aux semelles, crainte de glisser; & de plus ils tiennent au bâtiment par une corde qui les lie par le milieu du corps. Ils tirent leurs couteaux qui sont à manche de bois & faits exprès; & à mesure qu'ils enlevent le lard de la baleine suspendue, on le porte dans le bâtiment, & on le réduit en petits morceaux qu'on met dans la chaudiere, afin qu'ils soient plus promptement fondus. Deux hommes les remuent sans cesse avec de longues pelles de fer qui hâtent leur dissolution. Le premier feu est de bois; on se sert ensuite du lard même qui a rendu la plus grande partie de son huile, & qui fait un feu très - ardent. Après qu'on a tourné & retourné la baleine pour en ôter tout le lard, on en retire les barbes ou fanons cachés dans la gueule, & qui ne sont pas au - dehors comme plusieurs Naturalistes se l'imaginent.
L'équipage de chaque bâtiment a la moitié du produit de l'huile; & le capitaine, le pilote & les charpentiers ont encore par - dessus les autres une gratification sur le produit des barbes ou fanons. Les Hollandois ne se sont pas encore hasardés à fondre dans leurs navires le lard des baleines qu'ils prennent, & cela à cause des accidens du feu, qu'ils appréhendent avec juste raison. Ils le transportent avec eux en bariques pour le fondre dans leur pays, en quoi les Basques se montrent beaucoup plus hardis: mais cette hardiesse est récompensée par le profit qu'ils font, & qui est communément triple de celui des Hollandois, trois bariques ne produisant au plus fondues, qu'une barique d'huile. Voyez le recueil de différens traités de Physique, par M. Deslandes.
C'est à un bourgeois de Cibourre, nommé François Soupite, que l'on doit la maniere de fondre & de cuire les graisses dans les vaisseaux, même à flot & en pleine mer. Il donna le dessein d'un fourneau de brique qui se bâtit sur le second pont: on met sur ce fourneau la chaudiere, & l'on tient auprès des tonneaux d'eau pour garantir du feu.
Voici maintenant la maniere dont les Hollandois fondent le lard de baleine, qu'ils apportent par petits morceaux dans des bariques. Une baleine donne aujourd'hui quarante bariques: celles qu'on prenoit autrefois en donnoient jusqu'à soixante à quatre - vingts.
On voit, fig. premiere des planches qui suivent celles de notre histoire naturelle, une coupe verticale des bacs, de la chaudiere & du fourneau à fondre le lard. On place les tonneaux A A pleins de lard qui a fermenté, sur le bord du bac B; on vuide ces tonneaux dans ce bac; on y remue le lard afin de le délayer, & de le disposer à se fondre. On met le feu au [p. 35]
On la fait passer successivement par ces bacs pleins
d'eau, afin qu'elle se refroidisse plus promptement.
Après qu'on a enlevé l'huile, il reste dans la poelle
un marc, des grillons, ou, pour parler la langue de
l'art, des crotons. On prend ces crotons, & on les
jette sur un grillage de bois dont un des bouts porte
sur le massif de la chaudiere, & l'autre bout à l'extrémité
d'un long bac qui correspond à toute la longueur
du grillage, & qui reçoit l'huile qui tombe des
crotons qui s'égouttent sur le grillage. Voyez
Les Basques, dans le commencement, faisoient la pêche dans la mer Glaciale, & le long des côtes de Grocnland, où les baleines, qu'on appelle de grande baie, sont plus longues & plus grasses que dans les autres mers: l'huile en est aussi plus pure, & les fanons de meilleure qualité, sur - tout plus polis, mais les navires y courent de très - grands dangers, à cause des glaces qui viennent souvent s'y attacher, & les font périr sans ressource. Les Hollandois l'éprouvent tous les ans de la maniere du monde la plus triste.
Les côtes de Groenland ayant insensiblement rebuté les Basques, ils allerent faire leur pêche en pleine mer, vers l'ile de Finlande, dans l'endroit nommé Sarde, & au milieu de plusieurs bas - fonds. Les baleines y sont plus petites qu'en Groenland, plus adroites, s'il est permis de parler ainsi d'un pareil animal, & plus difficiles à harponner, parce qu'elles plongent alternativement, & reviennent sur l'eau. Les Basques, encore rebutés, ont quitté ce parage, & ont établi leur pêche dans le détroit de Davis, vers l'ile d'Inseo, souvent environnée de glaces, mais peu épaisses. Ils y ont trouvé les deux especes de baleines connues sous le nom de grandes baies, & de Sarde. Voyez la péche des baleines, dans l'ouvrage de M. Desiandes, que nous avons déjà cité.
La pêche des baleines, que nous avons apprise aux Hollandois, est devenue si considérablé pour eux, qu'ils envoyent tous les ans sur nos ports sept à huit mille barrils d'huile, & du savon à proportion.
Quelqu'utile que soit cette pêche, il s'est passé des
siecles sans que les hommes ayent osé la tenter. C'étoit, au tems de Job, une entreprise qu'on regardoit
comme si fort au - dessus de leurs forces, que Job
mème se sert de cét exemple pour leur faire sentir
leur foiblesse, en comparaison de la toute - puissance
divine. An extrahere poteris leviathan hamo, & fune
ligabis linguam ejus? Numquid pones circulum in naribus
ejus, aut armillá perforabis maxillam ejus? Numquid multiplicabit ad te preces, aut loquetur tibi mollia?
Numquid saciet tecum pactum, & accipies eum servum
sempiternum? Numquid illudes ei quasi avi, aut ligabis
eum ancillis tuis? Concident eum amici? Divident
illum. negociatores? Numquid implebis sagenas pelle
En vain les incrédules voudroient - ils mettre en contradiction le discours de Job avec l'expérience d'aujourd'hui: il est évident que l'Ecriture parle ici d'après les notions populaires de ces tems - là, comme Josué quand il dit, arrête - toi Soleil. L'exemple du livre de Job est bien choisi; montre parfaitement la hardiesse de la tentative des Basques, & prouve qu'une exactitude scrupuleuse & peu nécessaire dans des raisonnemens physiques, nuiroit souvent au sublime.
Les anciens ne disent autre chose des baleines, sinon qu'elles se jettent quelquefois d'elles - mêmes à terre pour y joüir de la chaleur du soleil qu'elles aiment, & que d'autres échoüent ou sont poussées sur les bords de la mer, par la violence de ses vagues. Si Pline rapporte que l'empereur Claude a donné le plaisir, au peuple Romain, d'une espece de pêche où l'on prit une baleine, il observe en même tems que ce monstre marin avoit échoüé au port d'Ostie; qu'aussi - tôt qu'on l'apperçut dans le détroit, l'empereur en fit fermer l'entrée avec des cordes & des filets, & que ce prince, accompagné des archers de la garde prétorienne, en fit monter un certain nombre dans des esquifs & des brigantins, qui lancerent piusieurs dards à cet animal, dont il fut blessé à mort; que dans le combat, il jetta une si grande quantité d'eau par son évent ou tuyau, qu'il en mit à fond l'un des esquifs: mais cette histoire est rapportée comme un fait rare & singulier; ainsi, il demeure toûjours pour constant que l'usage de cette pêche n'étoit pas commun.
Et pourquoi l'auroit - il été? on ne connoissoit presque pas, dans ces premiers tems, le profit qu'on en pouvoit tirer. Juba, roi de Mauritanie, écrivant au jeune prince Caïus César fils d'Auguste, lui manda qu'on avoit vû en Arabie des baleines de six cens piés de long & de trois cens soixante piés de large, qui avoient remonté de la mer dans un fleuve d'Arcadie, où elles avoient échoüé. Il ajoûte que les marchands Asiatiques recherchoient avec grand soin la graisse de ce poisson, & des autres poissons de mer; qu'ils en frottoient leurs chameaux pour les garantir des grosses mouches appellées taons, qui craignent fort cette odeur. Voilà, selon Pline, tout l'avantage que l'on tiroit alors des baleines. Cet auteur fait ensuite mention de quarante - deux sortes d'huile, & l'on n'y trouve point celle de ce poisson: on savoit encore si peu profiter de ce poisson, sous les regnes de Vespasien, de Tite, de Domitien & de Nerva, que Plutarque rapporte que plusieurs baleines avoient échoüé en donnant de travers aux côtes de la mer, comme un vaisseau qui n'a point de gouvernail; que lui - même en avoit vû dans l'île d'Ancire; qu'une entre les autres, que les flots avoient jettée sur le rivage proche la ville de Bunes, avoient tellement infecté l'air, par sa putréfaction, qu'elle avoit mis la peste dans la ville & dans les environs.
Voici comment on prétend que nos Biscayens du cap - Breton près de Bayonne, & quelques autres pê<pb-> [p. 36]
Lorsque le tems approche où les navires baleiniers
doivent revenir, il y a toûjours des matelots en sentinelle
dans le port de Succoa. Les premiers qui découvrent
un bâtiment prêt à arriver, se hâtent d'aller
à sa rencontre, & se font payer un droit de 30
sous par homme. Quelque tems qu'il fasse, ils s'embarquent
sans rien appréhender, & se chargent de
mouiller le bâtiment à un des endroits connus de la
bonne rade.
Baleine (Page 2:36)
Je ne prétens point contredire M. Pomet sur la
nature & la maniere de faire le blanc de baleine, dit
M. James dans son Dictionnaire de Medecine; j'ai
pourtant vû, ajoûte - t - il, du blanc de baleine qui n'avoit
essuyé aucune préparation, & qu'on s'étoit contenté
de mettre dans des sacs de papier pour en absorber
l'huile; & je puis assûrer que ce n'est ni l'huile,
ni le sperme de la balcine, mais une substance particuliere
qu'on trouve dans la tête de ce poisson. On le
trouve aussi dans d'autres endroits que la tête; mais
il y est moins bon. Voyez à l'article
Baleine (Page 2:36)
Employé à l'extérieur il est émollient, consolidant; il sert sur - tout dans la petite vérole, & l'on en oint les pustules lorsqu'elles commencent à se durcir, après l'avoir mêlé avec de l'huile d'amandes douces. Il n'y a pas long - tems qu'on s'en sert dans cette maladie, quoiqu'il ait été en usage du tems de Schroder, pour dissiper les crevasses que laissent la galle & les pustules.
On l'employe souvent comme un cosmétique dans le fard, & dans les pâtes avec lesquelles on se lave les mains. (N)
Baleine (Page 2:36)
Il y a dans la baleine 22 étoiles selon le catalogue de Ptolomée; 21, selon le catalogue de Tycho; 22, selon Hevelius; & 78, dans le catalogue Britannique. (O)
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