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BAMBYCATIENS (Page 2:51)
* BAMBYCATIENS, s. m. pl. (Géog. anc.) peuples voisins du Tigre, peut - être les habitans de Bambyce ou Hiérapolis.
BAMFE (Page 2:51)
* BAMFE, (Géog.) petite ville de l'Ecosse septentrionale dans la province de même nom, à l'embouchure de la Doverne. Long. 15. 25. lat. 57. 48.
BAMIA (Page 2:51)
* BAMIA, (Hist. nat. bot.) on l'appelle aussi alcea indica. Elle a la fleur large, pentapétale, avec un vaisseau séminal assez considérable, divisé en cinq cellules qui contiennent des semences en forme de reins. Sa feuille est découpée, dentelée & attachée à la tige par des pédicules. Elle croît en Egypte. On se sert de sa semence: elle est d'un blanc sale; elle répand une odeur qui tient de celle du musc. Les Egyptiens la font sécher, la broyent & en mêlent la poudre à leur caffé; ils lui attribuent la vertu de fortifier la tête & l'estomac. On en use en fumigations.
BAN (Page 2:51)
BAN, s. m. (terme de Jurispr.) est une proclamation solennelle de quelque chose que ce soit. L'origine du mot est incertaine. Quelques - uns le tirent du Breton, ban, clameur, bruit: d'autres du Saxon, pan, une chose étendue: d'où ban; & bande, employée pour une banniere.
Bracton fait mention de bannus regis, ban du roi, pour une proclamation de silence faite par les juges de la cour avant le choc des champions dans un combat.
Bans (Page 2:51)
La publication des bans se fait à dessein de prévenir les mariages clandestins. Par les lois de l'Eglise, les bans doivent être publiés trois fois à trois jours différens aux lieux où les parties demeurent, à peine de nullité de mariage. Il y a peine d'excommunication contre ceux qui connoissant des empêchemens, ne les déclarent point.
Un curé ne sauroit être contraint à les publier lorsqu'il connoit dans l'un ou l'autre de ceux qui se présentent au mariage quelque incapacité ou empêchement.
Si les contractans sont majeurs, le défaut de publication de bans n'emporte pas tout seul la nullité de mariage.
Ban (Page 2:51)
Ban (Page 2:51)
Ban (Page 2:51)
Ban & Arriere - ban (Page 2:51)
Le ban se rapporte aux fiefs, & l'arriere - ban aux arriere - fiefs, selon quelques - uns: mais d'autres croyent que le ban est le service ordinaire que chaque vassal doit seion la nature de ses fiefs; & que l'arriere - ban est un service extraordinaire que les vassaux rendent au roi> d'autres qui font venir le mot d'arriere - ban, de heri - bannum, proclamation du maître ou seigneur, pensent qu'on ne doit mettre aucune distinction entre ban & arriere - ban.
Quoi qu'il en soit, ces assemblées de vassaux convoqués par leurs seigneurs sur les ordres ou à la réquisition du roi, ont commencé en France dès le tems des rois de la seconde race, & il en est fait mention dans les capitulaires de Charlemagne: mais elles ont été plus fréquentes sous les rois de la troisieme race. Car on trouve dans la chambre des Comptes plusieurs rôles pour le ban & l'arriere - ban, datés des années 1216, 1236, 1242, 1253, & 1272. Il paroît par le dernier, que les seigneurs fieffés cités par Philippe - le - Hardi, devoient se trouver à jour préfix à Tours, avec un certain nombre de cavaliers & de fantassins, dont les uns alloient à leurs dépens, les autres étoient défrayés; & ceux qu'on dispensoit du service, s'en rédimoient par une somme d'argent ou une certaine quantité de fourrage. Depuis ce prince jusqu'à François I. on trouve encore plusieurs convocations & rôles du ban & de l'arriere - ban; dans lesquels, outre les seigneurs laïques, sont aussi compris les archevêques, évêques, abbés, prieurs, chapitres, les maires, consuls & échevins des villes. Les ecclésiastiques étoient obligés d'aller ou d'envoyer au ban & arriere - ban, à cause des fiefs qu'ils possédoient. Lorsqu'ils y alloient eux - mêmes, ils combattoient en personne; témoin ce que Monstrelet raconte de Pierre de Montaigu, archevêque de Sens, & Matthieu Paris, de Philippe de Dreux évêque de Beauvais, qui portoient la cuirasse & combattoient comme les seigneurs & barons.
Dans la suite, les ecclésiastiques ont été dispensés du ban & arriere - ban par plusieurs lettres patentes, & entre autres par un acte du 29 Avril 1636, entre Louis XIII, & le clergé de France, moyennant cer<pb-> [p. 52]
Autrefois l'assernblée du ban & de l'arriere - ban se
faisoit par des seigneurs de la premiere distinction
appellés missi dominici, envoyés ou députés du souverain;
ensuite par les bannerets sur les ordres du roi
ou du connétable. Depuis le roi a adressé ses lettres
aux sénéchaux & aux gouverneurs de province. En
1674 & en 1689, Louis XIV. ordonna à tous les
nobles, barons, chevaliers, écuyers, & autres non
nobles, communautés & autres vassaux, de se trouver
en armes au jour & au lieu qui leur seroient désignés
par le gouverneur & lieutenant général de sa
majesté en leur province, pour aller joindre le corps
des troupes sous la conduite du chef qui seroit choisi
d'entre eux, afin de les commander suivant la forme
accoûtumée. De la Roque, traité du ban & arriereban.
Voyez
Cette milice étoit assez bonne du tems de Louis XI. parce qu'il s'en servoit souvent: elle commença à dégénerer du tems de Louis XII. & de François I. & elle >omba encore davantage sous Henri II.
On n'a point assemblé l'arriere - ban en France depuis 1674. M. de Turenne ne fut point content de cette milice qui ne se conduisoit pas avec le même ordre & la même obéissance que les troupes reglées. (Q)
BANAL (Page 2:52)
BANAL, terme de coûtume, se dit d'un moulin,
four, pressoir ou autre chose semblable, que le seigneur
entretient pour l'usage de ses censitaires, &
dont il peut les contraindre d'user. Voyez ci - dessous
BANALITÉ (Page 2:52)
BANALITÉ, est un droit qu'a le seigneur de contraindre les habitans de son territoire, d'aller moudre leur blé à son moulin, cuire à son four, ou porter la vendange à son pressoir.
Dans la coûtume de Paris, la banalité ne peut pas s'exiger sans titre; & ces titres ne sont pas reputés valables s'ils ne sont avant vingt - cinq ans. (H)
BANANIER (Page 2:52)
* BANANIER, s. m. musa, (Hist. nat. bot.) Voici fes caracteres. Sa racine pousse des jets, sa tige meurt après avoir donné son fruit. Elle ressemble à un rofeau; elle n'a point de branches: mais elle jette de grandes feuilles, d'abord roulées comme au cannacorus, mais se développant dans la suite, & formant une espece de couronne à son sommet. Les fleurs & les fruits sont en grappes, & enfermés dans une gaîne comme au paluner. Les fleurs ont plusieurs pétales irréguliers & portés sur le sommet de l'ovaire. L'ovaire ressemble à celui du concombre; il est charnu, partagé en trois loges, bon à manger, rempli de semences, & garni d'un long tuyau dont l'extrémité est arrondie. Boerhaave en distingue deux especes.
Le fruit de cet arbre est délicat; on dit qu'il ne fait jamais de mal en quelque quantité qu'on en mange. Alpin nous assûre cependant qu'il se digere difficilement; c'est la nourriture journaliere des Indiens. Ses feuilles sont si grandes, qu'elles peuvent servir de vêtement. La racine écrasée & bouillie dans du lait, est bonne pour abattre les vertiges; son eau mêlée avec du sucre appaise la chaleur brûlante des reins; la décoction du fruit adoucit la toux causée par des humeurs chaudes & acres. On s'en sert dans les inflammations de la plevre, du poumon, & des reins; enfin elle excite la semence, & provoque l'urine. (N)
BANARA ou BENARES (Page 2:52)
* BANARA ou BENARES, (Géog.) ville d'Asie, au Mogol, dans le royaume de Bengale. Long. 101. 30. lat. 26. 20.
BANAUÇON (Page 2:52)
BANAUÇON, s. m. en Architecture, nom du troi<cb->
BANBURY (Page 2:52)
* BANBURY, (Géog.) ville d'Angleterre, sur la riviere de Chernel, dans la province d'Oxford. Long. 16. 10. lat. 52. 9.
BANC (Page 2:52)
* BANC, s. m. (Gramm.) ce mot se prend communément pour un long fiége, à dos ou sans dos, soûtenu sur plusieurs piés; & c'est du rapport que d'autres machines ont avec sa figure ou avec son usage, qu'elles ont pris le nom de banc.
Banc (Page 2:52)
On appelle au Palais >essieurs du grand banc, les présidens au mortier, parce qu'en effet le banc sur lequel ils sont assis est plus élevé que les siéges des autres conseillers.
On appelle aussi bancs au Palais des especes de bureaux où se tiennent les avocats & procureurs pour parler à leurs parties. (H)
Banc du roi (Page 2:52)
Banc (Page 2:52)
Banc (Page 2:52)
On appelle bancs de glaces, de gros glaçons flotans qu'on trouve quelquefois à la mer. (Z)
Banc (Page 2:52)
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