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* Le fruit de la balsamine est de toutes ses parties celle dont on fait le plus d'usage en Medecine: il passe pour vulnéraire, rafraîchissant, & un peu dessiccatif; il appaise les douleurs, surtout celles des hémorrhoïdes; il est bon extérieurement pour les hernies, les brûlures, & les blessures des nerfs. Le baume tiré du fruit de cette plante trempé dans l'huile & seché au soleil, est excellent dans les blessures, les ulceres, les hémorrhoïdes, les ruptures, & les maladies de la matrice.
BALSAMIQUES (Page 2:49)
* BALSAMIQUES, adj. pris sub. en Medecine; on donne ce nom à des remedes d'une nature un peu acre & chaude: cette classe comprend les céphaliques, apoplectiques, antiparalytiques, cordiaux, spiritueux, & autres. On met de ce nombre le bois d'aloès, sa résine, sa teinture, son aubier; le santal citrin, sa teinture concentrée en baume liquide; l'ambre gris, le liquidambar, le baume blanc, le succin, le benjoin, le stirax calamite, sa résine; le stirax blanc, le laudanum, sa résine; les baumes du Pérou, de Copahu, de Tolu; l'écorce vraie de quinquina, le costus amer, la cascarille, la canelle, le girofle, la graine de paradis, les cubebes, le macis, la noix muscade, la sarriette, le thym, la rue, le serpolet, la lavande, le nard celtique, l'origan, le dictamne de Crete, la marjolaine, la mélisse, la molucque, la camomille Romaine, le marum de Syrie, le basilic, l'aurone, le stoechas, le spicanar, le jonc odorant, les feuilles de laurier & de myrte, & toutes les huiles de ces simples obtenues par la distillation. Entre ces compositions, Hoffman compte les baumes apoplectiques de Crollius, de Sherzerus, de Zeller, son baume liquide de vie, l'esprit de baume du Pérou, les esprits de succin & de mastic, l'eau apoplectique de Sennert, l'eau d'Anhalt, l'essence d'ambre, les esprits volatils huileux, faits en aromatisant ces esprits avec les huiles de canelle, de macis & de cedre.
Ces remedes augmentent la chaleur dans les solides, & donnent de la volatilité aux fluides, conséquemment hâtent le mouvement progressif du sang, divisent les humeurs, résolvent les obstructions, & entretiennent la transpiration.
On peut les employer dans les maladies de la tête, des nerfs, de l'estomac, & du coeur; à condition que les corps ne seront pas pleins de sang & d'humeur, que le ventre sera libre, & qu'il n'y aura ni grande jeunesse, ni tempérament sensible & porté à la colere.
BALTAGIS (Page 2:49)
BALTAGIS, s. m. (Hist. mod.) sorte d'azamoglans ou valets du sérail, occupés à fendre, scier & porter le bois dans les appartemens. Leur nom vient de balta, qui en langue Turque signifie hache ou coignée. Les baltagis portent le bois partout le sérail, & jusqu'aux portes de l'appartement des femmes, où les eunuques noirs viennent le prendre, parce qu'ils ont seuls droit d'y entrer. Le visir Mehemet Kuperli sous Achmet III. avoit été baltagi; & il en retint le nom même dans son élévation, selon la coûtume des Tures, qui portent sans rougir le nom de leur premiere profession. Guer, Moeurs & usag. des Tures, tom. II. (G)
BALTEI (Page 2:49)
* BALTEI, s. m. pl. (Hist. anc.) c'est ainsi qu'on
appelloit chez les anciens les précinctions des théatres
& des amphithéatres. Voyez
BALTEUS (Page 2:49)
* BALTEUS, en Architecture, ceinture de la volute ionique. Vitruve, p. 97.
BALTIMORE (Page 2:49)
* BALTIMORE, (Géog.) ville d'Irlande dans la province de Munster, au comté de Corck, sur la baie de même nom.
BALTIQUE (Page 2:49)
* BALTIQUE, (
BALTRACAN (Page 2:49)
* BALTRACAN, (Hist. nat. bot.) plante qui croît dans la Tartarie, qui a, dit - on, la feuille de la rave, qui pousse une tige plus grosse que le doigt, qui s'éleve de la longueur du bras, & qui a la graine du fenouil, seulement plus grosse, & d'une odeur forte. Le baltracan s'ouvre dans la saison; son écorce se sépare; il répand alors l'odeur de l'oranger. Les Tartares le mangent pour se soûtenir en voyage, sans sel ni autre assaisonnement: sa tige est un peu creuse, & son écorce d'un verd jaune. Barbaro, marchand Venitien, dont on a tiré cette description si mal arrangée, dit avoir trouvé du baltracan proche Croia dans l'Albanie.
BALUCLAVA ou JAMBOL (Page 2:49)
* BALUCLAVA ou JAMBOL, (Géog. anc. & mod.) port de Crimée sur la mer Noire. Long. 52. 40. lat. 44. 50. Quelques Géographes pensent que c'est l'ancienne Pallacium.
BALVE (Page 2:49)
* BALVE, (Géog.) ville de l'Allemagne dans le duché de Westphalie.
BALUSTRADE (Page 2:49)
BALUSTRADE, s. f. en Architecture: on entend
par ce nom la continuité d'une ou plusiéurs travées
de balustres, séparés par des piédestaux construits de
marbre, de pierre, de fer ou de bois, tenus de la hauteur
des appuis. Voyez
Les balustrades de pierre ou de marbre servent à deux usages dans le bâtiment: l'un pour servir d'appui aux terrasses qui séparent l'inégalité de hauteur de terrein, dans un parc, dans des cours, ou dans des jardins; l'autre pour tenir lieu de balcon ou d'appui évuidé à chaque étage d'un édifice, ou pour lui servir de couronnement lorsque les combles ne sont pas apparens, comme au palais Bourbon à Paris, au château de Versailles, & ailleurs; cette décoration ne devant pas avoir lieu lorsque la nécessité ou l'usage exige des combles, malgré l'exemple qu'on en voit au palais du Luxembourg.
La hauteur des premieres balustrades n'a d'autre
sujétion que celle d'être proportionnée à celle du coude
ou hauteur d'appui: celle des secondes doit avoir
en général le quart plus un 6
L'on fait souvent des balustrades qui tiennent lieu d'attique ou d'amortissement aux étages supérieurs d'un édifice, & dans lesquels on n'introduit point de balustres, ne devant les employer que lorsqu'il y a des vuides dans le bâtiment; tels que sont les croisées, les portes, les entre - colonnes: or il est quelquefois des bâtimens qui n'ont point d'ouvertures remarquables; alors il faut soustraire les balustre, dans ces balustrades, pour leur donner un caractere de solidité qui réponde au reste de l'ordonnance: mais quand on en fait usage, il faut éviter d'en mettre plus de onze dans une même travée, ou moins de cinq, malgré l'exemple du château de Clagny, où l'on n'en voit dans quelques endroits que deux, & quelquefois une; ce qui marque un trop petit espace vuide sur une grande face de bâtiment d'une ordonnance légere; & celui du château d'eau du Palais - royal à Paris, d'un caractere rustique, où l'on voit au contraire des travées qui en ont jusqu'à 14; [p. 50]
BALUSTRE (Page 2:50)
BALUSTRE, s. f. termes d'Architecture, du Latin
balostrum, fait du Grec
Pour trouver la proportion des principales parties des balustres en général, il faut diviser toute leur hauteur en 5; une sera pour celle du pié d'ouche D; les 4 parties restantes seront divisées de nouveau en 5, dont une sera pour la hauteur du chapiteau E: ensuite on divisera la distance depuis E jusqu'en F encore en 5, dont 3 seront pour la hauteur du cou F, & les deux autres pour la pance ou renflement G.
Le balustre toscan étant le plus massif, on doit donner à la largeur de sa pance les 2/5 de toute sa hauteur, pendant que le corinthien, qui est le plus sevelte, n'en aura que le tiers; la largeur des autres se trouvera entre ses deux extrèmes. Ces largeurs ainsi trouvées pour la grosseur de la pance, on les divisera chacune en 9, dont 4 formeront celle du cou, qui servira aussi pour la largeur la plus étroite du pié d'ouche, ainsi que l'exprime la ligne ponctuée N: la largeur du plinthe du pié d'ouche sera égale à celle de la pance, & celle du tailloir aura 1/4 ou 1/3 moins, selon le caractere du balustre; & leur écartement d'une pance à l'autre sera tenu de la largeur d'un cou.
Il faut éviter les demi - balustres dans l'ordonnance
des balustrades, ainsi que celles qui ne peuvent être
que feintes: cette mutilation ou affectation est contraire
au bon goût; je leur préfere les acroteres H,
qui en font l'office avec plus de vraissemblance. V.
Ces balustres, ainsi que les balustrades, se font de
différentes matieres; ce qui les fait nommer balustres
de pierre, de marbre, de bois, de fer, de bronze, &c.
Celles qu'on employe à la décoration extérieure des
bâtimens, different en général très - peu des exemples
que l'on a donnés dans les
Les balustres dans les rampes d'un escalier font un assez mauvais effet, à cause de l'obliquité qu'occasionnent ces rampes, aux moulures des piés d'ouches & aux chapiteaux des balustres; ce qui fait que quelques architectes aiment mieux faire régner ces moulures horisontales, malgré l'inclinaison des socles & des tablettes, comme on l'a pratiqué au Palais - royal: d'autres, qui regardent l'un & l'autre
Balustre (Page 2:50)
Balustre (Page 2:50)
BALZANE (Page 2:50)
BALZANE, s. f. (Manége.) c'est la marque de poil blanc qui vient aux piés de plusieurs chevaux, depuis le boulet jusqu'au sabot, devant & derriere. Ce mot vient de l'Italien balzano. On appelle cheval balzan, celui qui a des balzanes à quelqu'un de ses piés, ou à tous les quatre. On juge de la bonté & de la nature des chevaux, selon les piés où les balzanes se rencontrent. Balzan s'applique à l'animal; cheval balzan. Balzane, c'est la marque qui le distingue. Les termes de travat, transtravat, & chaussé trop haut, appartiennent aux balzanes. Voyez ces termes à leurs lettres. Quelques cavaliers sont assez superstitieux pour s'imaginer qu'il y a une fatalité sinistre attachée à la balzane du cheval arzel. (V)
BAM (Page 2:50)
* BAM, ville de la Caramanie Persique. Longit. 94. lat. sept. 28. 30.
BAMBA (Page 2:50)
* BAMBA, (Géog.) province d'Afrique au royaume de Congo.
Bamba (Page 2:50)
BAMBERG (Page 2:50)
* BAMBERG, (Géog.) ville d'Allemagne dans la Franconie, au confluent du Mein & du Rednitz. Long. 28. 40. lat. 50.
Il y a en Boheme une ville du même nom. Long. 34. 20. lat. 49. 53.
BAMBIAIE (Page 2:50)
* BAMBIAIE, s. m. (Hist. nat. Ornyth.) oiseau qu'on trouve dans l'île de Cuba, qui ne s'éleve presque point de terre, qu'on prend à la course, & dont la chair a bon goût. On ne nous dit rien de son plumage, de son bec, de ses pattes, de ses ailes, de sa grosseur, &c. ni des autres caracteres, que les Naturalistes doivent faire entrer dans leurs descriptions.
BAMBOCHADES (Page 2:50)
BAMBOCHADES, s. f. en Peinture, se dit de certains petits tableaux qui représentent des sujets champêtres & grotesques. L'étymologie de ce mot vient de Bamboche, peintre Flamand, qui s'est particuliement adonné à ce genre. Son nom de famille étoit Pierre de Laur: mais les Italiens lui donnerent celui de Bamboche, à cause de la singularité de sa taille. (R)
BAMBOU ou BAMBUCK (Page 2:50)
* BAMBOU ou BAMBUCK, (Géog.) rovaume d'Afrique dans la Nigritie, borné au septentrion par les pays de Galam & de Kassan, à l'occident par la riviere de Feleme & les royaumes de Kantu & de Kombregudu, au midi par celui de Mankanna, & à l'orient par des terres inconnues.
BAMBOUC (Page 2:50)
* BAMBOUC, (Hist. nat. bot.) bois extrèmement
noüeux qui croît dans plusieurs endroits des Indes
Orientales. On dit que c'est une espece de canne
très - grosse & très - haute, dont les bamboches ou
cannes légeres que vendent nos Tabletiers, ne sont
que les plus petits jets. V.
BAMBOURG, PAMBOURG, PAINBOURG (Page 2:50)
* BAMBOURG, PAMBOURG, PAINBOURG,
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