RECHERCHE | Accueil | Mises en garde | Documentation | ATILF | ARTFL | Courriel |
"31">
Le socle a vers ses extrémités latérales deux éminences qui servent à l'affermir dans le plancher de
l'attelier, au moyen d'un chassis de charpente qui
l'entoure. Ce chassis de charpente, dont les côtés
sont prolongés comme on voit en A,
La baie est traversée horisontalement par deux moises ou planchers H, I, ordinairement fondus de la même piece que le corps. Ces deux moises sont percées chacune d'un trou quarré dans lequel passe la boîte E E. Les trous des moises doivent répondre à celui qui est au sommier, qui est fait en écrou à deux ou trois filets; cet écrou se fait en fondant le corps sur la vis qui doit y entrer, & qu'on enfume dans la fonte pour que le métal ne s'y attache point.
Cette vis a une partie cylindrique qui passe dans
le corps de la boite E E, & y est retenue par une
clavette qui traverse la boîte, & dont l'extrémité est
reçûe dans une rainure pratiquée sur la surface de la
partie cylindrique. C'est le même méchanisme qu'à
la presse d'Imprimerie. Voy.
Si la boîte n'est point traversée par une clavette qui la retienne au cylindre qu'elle reçoit, elle est repoussée par quatre ressorts fixés sur la moise supérieure d'un bout, & appuyant de l'autre contre des éminences réservées à la partie supérieure de chaque côté de la boîte; en sorte qu'elle est toûjours repoussée en - haut, & obligée de suivre la vis à mesure qu'elle s'éloigne.
Ce second méchanisme est défectueux; parce que l'action du balancïer, quand il presse, est diminuée de la quantité de l'action des petits ressorts employés pour relever la boîte. La partie supérieure de la vis est quarrée en A, & reçoit le grand levier ou la barre B C, qui est de fer ainsi que la vis. Cette barre a à ses extrémités des boules de plomb dont le diametre est d'environ un pié, plus ou moins, selon les especes à monnoyer. car on a ordinairement autant de balanciers que de différentes monnoies, quoiqu'on pût les monnoyer toutes avec le même. Les extrémités du levier, après avoir traversé les boules de plomb, sont terminées par des anneaux D, semblables à ceux qui terminent le pendant d'une montre, mais mobiles autour d'un boulon vertical. On attache à ces anneaux autant de cordes ou courroies de cuir nattées en rond, qu'il y a d'ouvriers qui doivent servir la machine.
La partie inférieure E E de la boîte est creuse: elle reçoit une des matrices ou coins qui porte l'empreinte d'un des côtes de la piece de monnoie. Cette matrice est retenue dans la boîte avec des vis; l'autre matrice est assujettie dans une autre boîte H avec des vis. On pose cette boîte sur le socle ou pas de la baie: & qu'on ne soit pas étonné qu'elle ne soit que posée; l'action de la vis étant toûjours perpendiculaire, & le poids de la matrice assemblée avec la boîte, très - considérable, il n'y a aucune raison pour que cet assemblage se déplace.
Devant le balancier est une profondeur dans laquelle le monnoyeur place ses jambes, afin d'être assis au niveau du socle, & placer commodément le flanc sur la matrice.
Tout étant dans cet état, en sorte que l'axe de la vis, celui des boîtes E E H, soient dans une même ligne perpendiculaire au plan du socle; si on conçoit que des hommes soient appliqués aux cordons dont les extrémités du levier sont garnies, & qu'ils tirent, ensorte que la vis tourne du même sens dont elle entre dans son écrou; la matrice dont la boîte supérieure est armée s'approchera de l'autre; & si l'on place un flan sur celle - ci, comme on voit en H, il se trouvera pris & pressé entre les deux matrices d'u<cb->
Balancier (Page 2:31)
Balancier (Page 2:31)
BALANCINES, ou VALANCINES (Page 2:31)
BALANCINES, ou VALANCINES, s. f. (Marine.) ce sont des maneuvres ou cordes qui descendent des barres de hune & des chouquets, & qui viennent former des branches sur les deux bouts de la vergue, où elles passent dans des poulies. On s'en sert pour tenir la vergue en balance lorsqu'elle est dans sa situation naturelle, ou pour la tenir haute & basse, selon qu'il est à propos. Voyez Plan. I. la situation & la forme des balancines.
Balancines de la grande vergue, Plan. I. n°. 48.
Balancines de la vergue de misene, Plan. I. n°. 49.
Balancines de la civadiere,
Balancines de la vergue de perroquet de misene,
Balancines de grand perroquet,
Balancines du grand hunier, voyez
Balancines de la vergue de perroquet de foule,
Balancines de la vergue de foule, voyez
Balancines de la vergue du perroquet de beaupré,
voyez
Balancine (Page 2:32)
BALANÇONS (Page 2:32)
* BALANÇONS, s. m. pl. (OEconom. rust.) c'est ainsi qu'on appelle en Languedoc de petites pieces de bois de sapin débitées: on les y estime à trois livres la douzaine.
BALANÉOTE (Page 2:32)
* BALANÉOTE, (Géog. anc.) ville de la Cilicie sur les consins de cette province: Josephe qui en fait mention ne dit rien de plus de sa situation.
BALANGIAR (Page 2:32)
* BALANGIAR, (Géog.) ville capitale de Tartarie, au nord de la mer Caspienne.
BALANT (Page 2:32)
BALANT, s. m. (Marine.) le balant d'une maneuvre est la partie qui n'est point halée: il se dit aussi de la mancuvre même lorsqu'elle n'est point employée. On dit tenir le balant d'une maneuvre, pour dire l'amarrer de telle sorte qu'elle ne balance pas. (Z)
BALANTES (Page 2:32)
* BALANTES, s. m. pl. (Géog.) peuples d'Afrique au pays des Negres, sur la côte de l'Océan, vers les Bissaux.
BALANUS MYREPSICA (Page 2:32)
BALANUS MYREPSICA, voyez
BALAOU (Page 2:32)
* BALAOU, s. m. (Hist. nat.) poisson fort commun à la Martinique; il se prend à la lueur des flambeaux: il est de la grandeur de la sardine, excellent au goût, & mal décrit par les auteurs.
BALARES (Page 2:32)
* BALARES, s. m. pl. (Hist. anc.) nom que les habitans de l'île de Corse donnoient aux exilés, & les habitans de Carthage à ceux de leur ville ou de leur territoire, qui l'abandonnoient pour habiter les montagnes de la Sardaigne.
BALARUC (Page 2:32)
BALARUC, (
BALAUSTES (Page 2:32)
BALAUSTES, s. f. (Mat. med.) Les balaustes sont les fleurs du grenadier sauvage; on en extrait le sue de la même maniere que de l'hypociste.
Elles sont astringentes comme les cytines, d'une nature terreuse, épaississantes, rafraîchissantes, & dessiccatives: on les employe dans les flux de toute espece, comme dans la diarrhée, la dyssenterie, & pour arrêter les hémorrhagies des plaies.
On doit les choisir nouvelles, bien fleuries & d'un rouge vif: elles donnent de l'huile avec du sel essentiel, & assez de terre. (N)
BALAUSTIER (Page 2:32)
* BALAUSTIER, s. m. (Jardinage.) c'est ainsi
qu'on nomme le grenadier sauvage. Voyez
BALASSOR (Page 2:32)
* BALASSOR, s. m. (Commerce.) étoffe faite d'écorce d'arbre que les Anglois apportent des Indes orientales: on ne nous dit point ni de quel arbre on prend l'écorce, ni comment on la travaille.
BALATS (Page 2:32)
BALATS, s. m. (Marine.) c'est un amas de cailloux
& de sable que l'on met à fond de cale, pour
que le vaisseau entrant dans l'eau par ce poids demeure
en assiette; c'est ce qu'on appelle autrement
lest. Voyez
BALBASTRO (Page 2:32)
* BALBASTRO, (Géog.) ville d'Espagne au
BALBEC (Page 2:32)
* BALBEC, (Géog. anc. & mod.) ville d'Asie dans la Syrie; il y a de beaux restes d'antiquités. Lon. 55. lat. 33. 25.
BALCH (Page 2:32)
* BALCH, (Géog. anc. & mod.) ville de Perse située dans le milieu du Chorasan, sur la riviere de Dehash. Quelques Géographes la prennent pour l'ancienne Chariaspa, ou Zariaspa, ou Bactres.
BALCON (Page 2:32)
BALCON, s. m. terme d'Architect. saillie pratiquée
sur la façade extérieure d'un bâtiment, portée par
des colonnes ou des consoles; on y fait un appui
de pierre ou de fer qui, lorsqu'il est de maçonnerie,
s'appelle balustrade; & quand il est de serrurerie,
s'appelle aussi balcon: il en est de grands, de moyens
& de petits, selon l'ouverture des croisées ou avantcorps
qui les reçoit. Voyez
Ce mot vient de l'Italien balcone, formé du Latin
palcus, ou de l'Allemand palk, une poutre. Covarruvias le fait venir de
Balcons (Page 2:32)
BALDIVIA (Page 2:32)
* BALDIVIA, (Géog.) port & place considérable du Chili, entre les rivieres de Callacalla & del Potrero, à leur embouchure dans la mer du Sud. Long. 306. 52. lat. mérid. 39. 58.
BALE (Page 2:32)
* BALE, (Géog.) ville de Suisse, capitale du canton de même nom. Long. 25. 15. lat. 47. 40.
BALEARES (Page 2:32)
* BALEARES, s. m. pl. (Géog. anc. & mod.) iles de la Méditerranée, près des côtes de Valence en Espagne, connues aujourd'hui sous le nom de Mayorque & Minorque. On donna le nom de Baleares aux habitans de ces îles, à cause de leur habileté à se servir de la fronde; puis celui de Gymnetes, & aux iles celui de Gymnesies, par la même raison.
BALEINE (Page 2:32)
BALEINE, s. f. baloena, (Hist. nat.) poisson du genre des cétacées, le plus grand de tous les animaux: c'est pourquoi on a donné le nom de baleine aux plus gros poissons, quoique de différens genres.
Les baleines que l'on prend sur la côte de Bayonne & dans les Indes, ont environ trente - six coudées de longueur sur huit de hauteur; l'ouverture de la bouche est de dix - huit piés; il n'y a point de dents, mais il se trouve à la place des lames d'une sorte de corne noire, terminées par des poils assez semblables à des soies de cochon, qui sont plus courts en - devant qu'en arriere. On a donné le nom de fanons aux lames qui sont dans la bouche. On les fend pour les employer à différens usages; c'est ce qu'on appelle la baleine dont on se sert pour faire des corps pour les femmes, les busques, &c. La langue est d'une substance si molle, que lorsqu'on l'a tirée hors de la bouche de l'animal, on ne peut plus l'y faire rentrer. Les yeux sont à quatre aunes de distance l'un de l'autre; ils paroissent petits à l'extérieur: mais au - dedans ils sont plus grands que la tête d'un homme. La baleine a deux grandes nageoires aux côtés, il n'y en a point sur le dos. La queue est si grande & si forte, que lorsque l'animal l'agite il pourroit, dit - on, renverser un petit vaisseau. Le cuir de la baleine est fort dur, & de couleur noire; il n'y a point de poils; il s'y attache quelquefois des coquillages, tels que des lépas & des huîtres. Le membre génital est proportionné à la grosseur du corps. Rondelet.
On trouva près de l'île de Corse, en 1620, une
baleine qui avoit cent piés de longueur. Son lard pesoit
cent trente - cinq mille livres. Il fallut employer
Next page
The Project for American and French Research on the Treasury of the French Language (ARTFL) is a cooperative enterprise of Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF) of the Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), the Division of the Humanities, the Division of the Social Sciences, and Electronic Text Services (ETS) of the University of Chicago.