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PAUL, saint (Page 12:198)
PAUL,
Il y a un autre San - Paolo, bourgade de l'Amérique méridionale, sur le bord méridional de la riviere des Amazones, à trois journées à l'est de Pevas. Le pape Benoit XIV. a érigé en 1745 un evêché dans cette bourgade. (D. J.)
Paul, saint (Page 12:198)
Il y a un autre Saint - Paul en Artois, à six l'eues d'Arras, & à neuf de Saint - Omer.
Paul trois chateaux, saint (Page 12:198)
Paul (Page 12:198)
Le dessein ayant été approuvé, & une taxe sur le charbon fournissant les fonds nécessaires pour l'exécution, il commença à y travailler en 1675. Il fallut d'abord écarter les ruines de l'ancien édifice, & l'architecte signala son génie par l'heureuse application qu'il fit de la poudre - à - canon & du bélier des Romains, pourrenverser des restes de tours & de murailles mafsives. Comme il se proposoit de construire un édifice durable, il ne voulut pas bâtir, ainsi que ceux qui l'avoient précédé, sur de foibles fondemens. Géné cependant par une place étroite, il le fut encore par les pierres qu'il se vit obligé d'employer. Les carrieres de Tivoli fournirent au Bramante des colomnes pour le temple de S. Pierre à Rome. Il les fit de neut piés de diametre, surpassant ainsi de près du tiers les plus grosses colomnes que l'antiquité nous a laissées; ensuite manquant de pierres assez grandes pour les corniches, il en diminua les proportion.
Le chevalier Wren ne trouvoit pas en Angleterre de pierres pour les colomnes de plus de quatre piés de diametre. Il ne changea point néanmoins, comme le Bramante, les proportions établies dans les dimensions de ses colomnes; mais il en fit deux rangs, & varia leurs ordres.
Le dôme n'exigea pas des attentions moins fines, pour ramener aux regles de l'antiquité cette invention des siecles postérieurs. La modicité des fonds assignés pour l'ouvrage, l'impatience des habitans de voir cet édifice achevé, causerent encore de grands désagrémens à l'architecte. Il eut cependant le plaisir, après avoir posé la premiere pierre de son temple en 1675, de faire poser la derniere par son fils en 1710, & de finir en 35 ans la seconde église de l'univers. (D.J.)
Paul, Epîtres de saint (Page 12:199)
L'épître aux Hébreux est rangée la derniere dans notre canon. On a lieu de présumer que du tems de Clément d'Alexandrie, cette épître passoit généralement en Orient pour être de S. Paul, mais il n'en étoit pas de même de l'église latine: au moins paroît - il par S.Jérôme, que de son temsles Latins ne recevoient point cette épître qui portoit, dit - il, le nom de S. Paul. On la donnoit à S. Clément, romain. Quoi qu'il en soit, les Hébreux auxquels elle est adressée, sont les juifs de la Palestine, ainsi nommés pour les distinguer des juifs dispersés parmi les Grecs.
Quant à ce qui regarde la vie de S. Paul, elle ne doit point entrer dans cet ouvrage: nous remarquerons seulement qu'il est douteux si cet apôtre a été deux fois à Rome; cependant Cappel, dont la chronologie apostolique est la plus ingénieuse, & autant
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