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PATAGONULA (Page 12:161)
PATAGONULA, s. f. (Botan.) genre de plante dont voici les caracteres dans le système de Linnaeus. Le calice particulier de la fleur est extrèmement petit; il se partage en cinq segmens, & demeure après que la fleur est tombée. La fleur consiste en un seul pétale ovoïde dont le bord est découpé en cinq parties aiguës. Les étamines sont cinq filets de la longueur de la fleur; leurs bossettes sont simples. Le germe du pistil est oval & pointu. Le stile est très - délié, & légérement fendu en deux; il reste aussi après la chûte de la fleur. Les stigmates sont simples. Le fruit est une capsule pointue, ovoide, placée sur un large calice formé de cinq longs segmens, légérement découpés dans les bords. Les graines de cette plante sont encore inconnues, mais la structure du calice qui porte la capsule, est seule suffisante pour la distinction de ce genre de plante. (D. J.)
PATAIQUES dieux (Page 12:161)
PATAIQUES
PATALA (Page 12:161)
PATALA, (Géog. anc.) île des Indes à l'embouchure du fleuve Indus. Arrien nous apprend qu'on la nomme aussi Delta, à cause de sa figure triangulaire. Il y avoit dans cette île une ville qui portoit le même nom. (D. J.)
PATALAM (Page 12:161)
PATALAM ou
PATALÈNE (Page 12:161)
PATALÈNE, s. f. (Mythol.) divinité romaine qui présidoit aux blés lorsqu'ils commencent à faire paroître leurs épis. Le peuple lui donnoit le soin de les faire sortir heureusement. Arnobe parle d'une divinité à - peu - près semblable, qu'il nomme Patella & Patellana. (D. J.)
PATAMAR (Page 12:161)
PATAMAR, (Hist. mod.) c'est le nom qu'on donne dans l'Indostan ou dans les états du grand-mogol, à des messagers qui vont d'une ville à l'autre.
PATANES (Page 12:161)
PATANES ou
Patane (Page 12:161)
Patane (Page 12:161)
PATANQUIENS (Page 12:161)
PATANQUIENS, Pantochins, voyez
PATANS (Page 12:161)
PATANS, (Géog. mod.) peuples des Indes dans les états du grand - mogol. Ils habitent les montagnes de Dhely & d'Agra.
PATARASSE (Page 12:161)
PATARASSE, ou
PATARE (Page 12:161)
PATARE, Patara, (Géog. anc.) yille d'Asie dans la Lycie, dont elle étoit capitale, selon Tite - Live, l. XXXVII. c. xv. Elle avoit un temple célebre dédié à Apollon Pataréen; ce temple étoit aussi riche que celui des Delphites, & l'oracle des deux temples pas<pb-> [p. 162]
. . . . . . Qui Lycia tenct. Dumeta, natalem que silvam, Delius & patareus Apollo.
On ne consultoit l'oracle de Patare que dans les six mois de l'hiver: durant les six mois de l'été l'oracle étoit à Delphes. C'est ce que Virgile explique dans l'Eneide, l. IV. v. 143.
. . . Ubi hibernam Lyciam, Xantique fluenta Deserit, ac Delum maternam invisit Apollo.
La ville de Patare étoit située dans la peninsule, qu'Etienne le géographe appelle la Chersonèse des Lyciens. C'étoit, selon Tite - Live, liv. XXXVII. c. xvij. & l. XXXVIII. c. xix. une ville maritime qui avoit un port. Ptolomée Philadelphe après avoir accru Patare, la nomma Arsinoé, du nom de sa femme, mais cette ville ne laissa pas que de conserver toujours son ancien nom, sous lequel elle fut plus connue que fous celui d'Arsinoé. Elle devint avec le tems un evèché suffragant de Myre.
Acésée, brodeur de Patare, s'immortalisa par son adresse à l'aiguille. C'est lui qui fit le voile nommé > pour la Minerve d'Athenes; c'est encore lui qui fit l'ouvrage de ce genre que les Delphiens consacrerent à Apollon, & l'on ecrivit dessus que Minerve elle - même par sa faveur divine avoit dirigé le travail de l'ouvrier, & avoit conduit ses mains. (D. J.)
PATARINS, Paterins (Page 12:162)
PATARINS,
PATAVINITE (Page 12:162)
PATAVINITE, s. f. (Belles - Lettres.) Chez les critiques, c'est une faute qu'on reproche à Tite - Live, & qu'il a tirée de Padoue sa patrie, qu'on appelloit autrefois Patavium. Asinius Pollion, comme nous l'apprend Quintilien, a taxé Tite - Live de patavinité. Les critiques se sont donné des peines infinies pour découvrir en quoi consistoit cette patavinité.
Paul Beni, professeur d'Eloquence dans l'universié de Padoue, croit que ce mot doit s'entendre du penchant que cet historien avoit pour le parti de Pompée. Mais Pollio lui auroit - il reproché un penchant dont il n'étoit pas exempt lui - même? Pignorius pense que la pataviniré consiste en ce que Tite - Live a retenu l'orthographe vicieuse de ses compatriotes de Padoue, qui écrivoient sibe & quase pour sibi & quasi: ce qu'il prouve par plusieurs anciennes inseriptions.
Le P. Rapin regarde la patavinité comme une mauvaise prononciation qui choquoit les oreilles délicates de ceux qui étoient à la cour d'Auguste, & qui sentoit la province.
Morhof croit que c'étoit une certaine tournure de style, & quelques phrases particulieres aux Padouans. Tout ce que nous en savons de certain, c'est que c'étoit une faute de langage reprochée à Tite - Live, mais non un défaut de sentiment ou de moeurs. Très - probablement c'est une de ces délicatesses qui
Dan. Georg. Mothof a sait un traité intitulé, de patavinitate liviana, imprimé à Kiel en 1685, ou il explique doctement l'urbanité & la péregrinite de la langue latine.
Pollion, dit M. Roll'n, prétendoit découvru dans le style de Tite - Live de la patavinité, c'est - à - dire apparemment quelques termes ou quelques tours qui sentoient la province. Il se peut faire qu'un homme né & élevé à Padoue eût conservé, s'il est permis de parler ainsi, un goût de terroir, & qu'il n'eut pas toute cette finesse, cette delicatesse de l'mbanité romaine, qui ne se communiquoit pas à des etrangers aussi facilement que le droit de bourgeoisie; mais c'est ce que nous ne pousons pas appercevoir ni sentir. Hist. anc. tom. XII. p. 300.
PATAY (Page 12:162)
PATAY, (Géog. mod.) petite ville ruinée de France, dans la Beauce, au diocèse de Chartres, élection de Châteaudun. Les Anglois y furent défaits en 1429, & Talbot prisonnier. Long. 19. 18. lat. 48. 5. (D. J.)
PATE (Page 12:162)
PATE, s. f. (Boulanger.) farine pétrie & préparée pour faire du pain. La farine pétrie dont on fait le pain est ordinairement levée ou avec du levain de pâte, si c'est du gros pain, ou quelquefois avec de la mousse ou écume de biere, si c'est du pain léger & mollet.
Avant de pétrir la pâte, on prépare le levain, c'est - à - dire, qu'on met un morceau de pâte aigrie & réservée à cet usage, ou une partie de levûre de biere dans une petite partie de la farine qu'on vent pétrir; & qu'après avoir pétris ensemble avec de l'eau chaude, on laisse fermenter.
Cette premiere pâte suffisamment levée, se méle avec le reste de la farine en la délayant de même avec de l'eau chaude, qu'on met en moindre ou plus grande quantité, suivant la température de l'air, moins si le tems est doux, plus s'il est froid.
La pâte réduite à une certaine consistance qui se regle suivant que le pain doit être ferme ou leger, on la coupe avec le coupe - pâte; on la pese à la bilance; si ce sont des boulangers qui petrissent, on la tourne sur le tour, & on la dresse sur la table à coucher; ou on la laisse jusqu'à ce qu'elle soit assez levée, & propre à mettre au four.
On pétrit ordinairement la farine, & on la réduit en pâte avec les mains, en la repliant plusieurs fois, & en la foulant avec les points fermés; ce qui se fait dans des pétrins, ou des bacquets.
Quelquefois pour certaines sortes de pain, lorsqu'elle est en consistence de bonne pâte, on la pétrit
encore avec les piés dans un sac. Dans cette maniere
de pétrir, au lieu de replier la pâte, on la coupe
avec le coupe - pâte, & l'on en met les morceaux
les uns sur les autres. Dictionnaire du Minage. Voyez
l'article
Pate batarde (Page 12:162)
Pate molle (Page 12:162)
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