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PARASITE (Page 11:923)
PARASITE, s. m. (Gramm.) nous donnons ce nom à ceux qui s'insinuent dans les bonnes maisons pour y trouver une table bien servie.
Parasite (Page 11:923)
Le sentiment intérieur que tous les hommes ont eu d'une divinité à laquelle ils étoient redevables des productions de la terre, introduisit l'offrande des premiers fruits que l'on recueilloit pour marquer leur reconnoissance; pour recevoir ces offrandes dans les temples, il fallut préposer des personnes qui auroient soin de les conserver, de les distribuer au peuple, & de s'en servir pour les festins consacrés à certaines divinités.
Les Grecs nommoient ces prémices
Athénée, l. VI. & après lui Samuel Petit, in leges
atticas, ont remarqué que presque tous les dieux
avoient leurs parasites, lesquels faisoient aussi certains
sacrifices avec les femmes qui n'avoient eu qu'un
mari. Enfin le lieu où l'on enfermoit les grains offerts
aux dieux, étoit appellé
Les Romains suivirent l'usage des Grecs de recueillir les premiers fruits, & de les porter dans les
On ne donnoit cet emploi qu'aux affranchis, ou à ceux qui étoient descendus d'un esclave affranchi; mais il est difficile de découvrir quand & comment ces parasites, dont les fonctions entroient dans le culte du paganisme, commencerent à dégénerer & à tomber dans le décri où ils ont été depuis.
Quoi qu'il en soit, ils s'avilirent en se ménageant l'entrée des grandes maisons par des basses flatteries. Alors on nomma parasites les flatteurs & les complaisans, qui pour se procurer une subsistance agréable, y sacrifioient sans honte la délicatesse & la probité. Les Romains, en les recevant à leurs tables, usoient du droit de les ridiculiser, de les bafouer, & même de les battre. Aussi Gnathon faisant allusion au traitement ignominieux dont on les accabloit, dit dans l'Eunuque de Terence: ego infelix, neque ridiculas iste, neque plagas pati possum. (D. J.)
Parasites (Page 11:923)
Telles sont les mousses qu'on croyoit anciennement
n'être rien autre chose que l'effet de la décomposition
du tissu de l'écorce ou une espece de rouille
ou de petits filamens sortant de l'écorce. Mais il résulte
de plusieurs observations des modernes, que
les mousses sont des plantes réelles dont la graine est
extrèmement menue, & enfermée dans de très - petites enveloppes, qui se crevant d'elles - mêmes, la
graine est emportée au gré du vent, & retenue dans
les inégalités des écorces des arbres, où elle prend
racine & se nourrit à leurs dépens. Voyez
M. Vaillant compte au moins 137 especes de ces
mousses, toutes dans le voisinage de Paris, qui, avec
les lichens & le guy, composent la famille des plantes parasites. Voyez
Les plus pernicieux de ces parasites pour les arbres
qui les portent, sont les lichens, qui paroissent
sur l'écorce des arbres en forme de croûte mêlée de
jaune & de blanc sale. Voyez
M. de Ressons nous a donné un remede pour ces maladies dans les mémoires françois de l'académie royale. Il consiste à faire une incision au bois à - travers l'écorce, depuis les premieres branches jusqu'à la terre: l'écorce se rejoint en peu de tems, & est préservée pour toujours nette & exempte de mousses.
Cette ouverture rend le cours de la seve plus libre, & prévient la formation de ces inégalités si favorables à la formation des mousses. Cette incision, ajoute - t - il, se doit faire en Mars & jusqu'à la fin d'Avril, & sur le côté le plus exposé au soleil.
Parasite coquillage (Page 11:923)
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