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Au milieu de la partie extérieure du circulaire inférieur de la jarretiere, il y a un passant de cuir pour contenir la courroie attachée par un bout au talon de la pantoufle.
Sur le milieu de la partie extérieure du circulaire
supérieur de cette jarretiere, est attachée fixement
une platine de cuivre, de laquelle s'élevent parallellement
deux montans, terminés par deux plaques
circulaires, percées pour laisser passer l'essieu d'un
treuil. Il y a sur le milieu de ce treuil deux crochets
ou boutons, pour retenir l'extrémité libre de la courroie
cousue au talon de la pantoufle. Ce treuil a une
roue à rochet, dont les dents sont arrêtées par un
petit ressort à cri ou à clapette,
La
Pantoufle (Page 11:830)
PANTOUFLIER (Page 11:830)
PANTOUFLIER, s. m. nom que l'on donne en
Amérique au marteau. Voyez
PANT - SÉE (Page 11:830)
PANT - SÉE, (Hist. des supplices.) nom de l'instrument dont on punit les coupables à la Chine. C'est une grosse canne de bambou, bois dur & massif, fendue à - demi, plate, & de quelques piés de longueur. Elle a par le bas la largeur de la main, & est par le haut polie & déliée.
Lorsque le mandarin tient son audience, il est assis gravement devant une table, sur laquelle est un étui rempli de petits bâtons longs d'un demi - pié, & larges de deux doigts. Plusieurs huissiers armés de pantsée l'environnent. Au signe qu'il donne, en tirant & jettant ces bâtons, on faisit le coupable, on l'étend ventre contre terre, on lui abaisse le haut - de - chausse jusqu'aux talons; & autant de petits bâtons que le mandarin tire de son étui, & qu'il jette par terre,
Ce n'est pas seulement en siégeant au tribunal qu'un mandarin a le droit de faire donner la bastonade, il a le même privilege en quelque endroit qu'il se trouve, même hors de son district: c'est pourquoi quand il sort, il est toujours accompagné d'officiers de justice qui portent des pant - sée. Il suffit à un homme du petit peuple qui est à cheval, de n'avoir pas mis pié à terre, ou d'avoir traversé la rue en présence d'un mandarin, pour recevoir quatre coups de bâton par son ordre. L'exécution est si prompte, qu'elle est souvent faite avant que ceux qui sont présens s'en soient apperçus. Les maîtres usent du même châtiment envers leurs disciples, les peres envers leurs enfans, & les seigneurs envers leurs domestiques; avec cette différence, que le pant - sée dont ils se servent, est moins long, & moins large, que celui des huissiers d'un mandarin. (D. J.)
PANTUN (Page 11:830)
PANTUN, voyez PENTUN.
PANUCO (Page 11:830)
PANUCO, (Géog. mod.) grande province de l'Amérique septentrionale, dans la nouvelle Espagne, au nord de Mexico, avec un évêché suffragant de Mexico. On y trouve des veines d'or & des salines; Panuco, sa capitale, est à quelques lieues du golfe du Mexique. Long. 277. 30. lat. 24. (D. J.)
PANUNGIAN (Page 11:830)
PANUNGIAN, (Hist. nat.) grand arbre des îles Philippines. Il produit un fruit rouge de la grosseur d'un oeuf de pigeon; il a la forme d'une pomme de pin; sa chair est transparente & fort saine.
PANYASUS (Page 11:830)
PANYASUS, (Géog. anc.) fleuve de la Macédoine. Ptolomée en place l'embouchure chez les Tulantii, entre Dirrachium & l'embouchure du fleuve Apsus. Le Panyasus des anciens, est le Siomini d'aujourd'hui; & l'Apsus, est le Chrevesta des modernes.
PANYSUS (Page 11:830)
PANYSUS, (Géog. anc.) fleuve de la basse - Moesie, dont le nom moderne est Laniza, selon Niger. (D. J.)
PAON (Page 11:830)
PAON, s. m. (Hist. nat. Ornith.) pavo, oiseau très - beau par ses couleurs: on dit qu'il a été apporté de la Chine en Europe où il est très - commun; il égale en grosseur un dindon de six mois, il a trois piés huit pouces de longueur depuis la pointe du bec jusqu'à l'extrémité de la queue, & deux piés onze pouces jusqu'au bout des ongles. Les paons, & sur - tout les mâles, ont un caractere qui les distingue de tous les autres oiseaux; c'est la longueur des plumes qui recouvrent la queue; elles sont beaucoup plus longues que les plumes de la queue, même celles du milieu, c'est - à - dire, les plus grandes, ont quatre piés quatre pouces de longueur; les autres de chaque côté diminuent successivement de longueur jusqu'à la derniere qui est la plus courte; elles forment plusieurs rangées, & elles sont couchées les unes sur les autres; celles du milieu de chaque rangée ont toujours plus de longueur que les autres. Le tuyau de toutes ces plumes est blanc, & garni dans toute sa longueur de longues barbes détachées les unes des autres, qui sont d'un beau verd doré, cette couleur change à différens aspects. Les barbes de l'extrémité de ces plumes sont réunies les unes contre les autres, & ont une grande tache que l'on a appellée oeil; ces taches sont arrondies & ont de très - belles couleurs; le centre est d'un beau noir luisant, en forme de coeur, entouré d'une couleur verte changeante, qui, à certains aspects, paroît être [p. 831]
La femelle differe beaucoup du mâle par les couleurs,
elle est aussi plus petite, & elle a les plumes du
dessus de la queue beaucoup plus courtes, car elles
ne sont pas à - beaucoup - près aussi longues que celles
de la queue. Le dos, le croupion, le ventre, les côtés
du corps, les jambes, les aîles en entier, & la queue
ont une couleur tirant sur le cendré; le sommet de la
tête & la hupe sont de la même couleur, & ont de
très - petites taches d'un beau verd brillant; les deux
taches blanches des côtés de la tête sont beaucoup
plus grandes que dans le mâle; la gorge est blanche;
les plumes du cou sont vertes, celles de la poitrine
ont la même couleur, à l'exception de l'extrémité qui
est blanche. Ornit. de M. Brisson, tom. I. Voyez
Paon (Page 11:831)
Il paroît par ce qu'en disent les auteurs latins, que cette nourriture étoit inconnue aux anciens Romains, & qu'ils la servirent pour la premiere fois dans leurs festins d'apparat plutôt à titre de mets extraordinaire & recherché, qu'à titre d'aliment agréable. Galien dit que la chair du paon est dure, fibreuse, & de difficile digestion.
On trouve dans les auteurs d'Histoire naturelle & de Diete, un préjugé singulier sur la chair du paon: ils disent qu'elle se conserve pendant un tems très - considérable, sans subir la moindre putrétaction. Aldovrande a écrit qu'on lui avoit présenté, en 1598, un morceau de chair de paon, qui avoit été cuit en 1592, & qui avoit une odeur agréable approchant de celle du fenouil, quoiqu'elle fut un peu vermoulue.
La chair de paon a été louée contre les vertiges, & le bouillon de cette chair contre la pleurésie; sa langue est vantée contre l'épilepsie; son fiel est mis par Dioscoride au rang des ophtalmiques; ses oeufs sont recommandés contre la goutte; & enfin la siente de paon est le principal remede qu'on retire de cet animal. Elle est comptée parmi les antiépileptiques les plus éprouvés, soit prise en substance à la dose d'un gros, soit délayée dans du vin, observant soigneusement pendant l'usage les nouvelles lunes, les pleines lunes; choisissant de la fiente d'un paon mâle pour un épileptique mâle, & celle d'une femelle pour une femme épileptique. Voyez Etmuler & Jean Boacler. (b)
Paon blanc (Page 11:831)
Paon de la Chine (Page 11:831)
La femelle est d'un tiers plus petite que le mâle,
elle en differe aussi par les couleurs. La tête, le cou,
la poitrine, le ventre, les côtés du corps, les jambes
& les plumes du dessous de la queue, sont en entier
d'un brun obscur. Les plumes de la partie antérieure
du dos, celles des épaules, & les petites des aîles ont
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