RECHERCHE | Accueil | Mises en garde | Documentation | ATILF | ARTFL | Courriel |
"31">
Comme on trouve des dents de narwal qui, au lieu d'être tournées en spirale, sont entierement unies, M. Anderson soupçonne qu'il peut y avoir plusieurs especes de ces poissons. Leur longeur ordinaire est d'environ vingt à vingt - deux piés; on en trouve qui ont jusqu'à soixante piés.
Les Groenlandois regardent ces poissons comme
les avant - coureurs de la baleine; car dès qu'ils en
voient, ils se préparent promptement pour faire
la pêche de la baleine. Le narwal se nourrit comme
elle de petits poissons, de vers & d'autres insectes
marins; mais il n'a point de barbes pour les retenir
dans sa gueule. Hist. d'Ist. & de Groenlande, par
M. Anderson. Voyez
NASABATH (Page 11:31)
NASABATH, (Géog. anc.) fleuve de la Mauritanie césariense, selon Ptolomée, l. IV. c. ij. Pline, l. V. c. ij. le nomme Nabar. Marmol dit que ce fleuve ou cette riviere a son embouchure au levant de la ville de Bugie, & qu'elle est très - poissonneuse. (D. J.).
NASAL (Page 11:31)
NASAL, adj. (Gram.) On distingue dans l'alphabet des voyelles & des consonnes nasales.
Les voyelles nasales sont celles qui représenteroient des sons dont l'unisson se feroit en partie par l'ouverture de la boucne, & en partie par le canal du nez. Nous n'avons point de caracteres destinés exclusivement à cet usage; nous nous servons de m ou de n après une voyelle simple pour en marquer la nasalité, an ou am, ain ou aim, eun ou un, on ou om. On donne quelquefois aux sons mêmes le nom de voyelles; & dans ce sens, les voyelles nasales sont des sons dont l'émission se fait en partie par le canal du nez. M. l'abbé de Dangeau les nomme encore voyelles sourdes ou esclavones; sourdes, apparemment parce que le reflux de l'air sonore vers le canal du nez occasionne dans l'intérieur de la bouche une espece de retentissement moins distinct que quand l'émission s'en fait entierement par l'ouverture de la bouche; esclavones, parce que les peuples qui parlent l'esclavon ont, dit - il, des caracteres particuliers pour les exprimer. La dénomination de nasale me paroît préférable, parce qu'elle indique le méchanisme de la formation de ces sons.
Les consonnes nasales sont les deux m & n: la
premiere, labiale; & la seconde, linguale & dentale: toutes deux ainsi nommées, parce que le
mouvement organique qui produit les articulations
qu'elles représentent, fait passer par le nez
une partie de l'air sonore qu'elles modifient. Voyez
Nasal, le (Page 11:31)
L'apophyse nasale de l'os maxillaire. Voyez
L'apophyse nasale de l'os coronal. Voyez
Le canal nasal osseux est un conduit dont l'orifice
supérieur est situé à la partie latérale interne &
antérieure de la fosse orbitaire & l'orifice inférieur
sous la partie antérieure des cornets inférieurs
du nez. Ce conduit est fermé par l'apophyse montante
de l'os maxillaire, par l'os unguis, & les petites
apophyses antérieures des cornets inférieurs du
nez. Voyez
Les fosses nasales sont deux cavités dans le nez
auxquelles le vomer & la lame verticale de l'os ethmoïde
servent de cloison mitoyenne, & dont les narines
antérieures sont les orifices externes, & les
postérieures les orifices internes. Voyez
Le canal nasal membraneux descend du sac lacrymal dans le canal nasal. Il le resserre un peu, descend en arriere, se courbe légérement dans l'os même, intérieurement voisin du sinus maxillaire & de son appendice supérieur, & il s'ouvre enfin dans les narines, & il est couvert dans son extrémité inférieure par le cornet inférieur du nez, près de l'extrémité antérieure de cet os par un orifice un peu plus étroit qu'il n'est lui - même, suivant Morgani & Monro, & il se termine par une membrane plus longue dans sa partie interne qui en se prolongeant un peu en - bas, forme une espece de valvule que Bianchi a décrite avec trop d'emphase.
Salomon Albert a le premier donné une ample description de ce canal; & Drelincourt l'a mis au rang des conduits lacrymaux, parce que les larmes viennent quelquefois dans la bouche. Galien a connu ce chemin des larmes aux narines, auxquelles il dit que parvient le goût des collyres; ensuite Massa, Gabriel & Zerbit. L'air retenu dans la bouche, la fumée de tabac, le sang même peuvent aussi passer de la cavité du nez dans les points lacrymaux.
L'observation que M. Petit a faite sur un paon, (Mém. de l'Acad. 1735.) a été quelquefois faite dans l'homme. Plempius dit d'apres Spigel qu'une eau versée dans les yeux vuida le ventre. Les Chinois font passer un fil par un point lacrymal dans les narines, & ils le remuent de tous les sens pour se faire pleurer. Haller, Comment. Boerhaav. (L)
Nasal (Page 11:31)
NASAMONES (Page 11:31)
NASAMONES, (Géog. anc.) peuples d'Afrique qui habitoient la Syrte, selon Hérodote, l. II. c. xxxij. qui a décrit fort au long leurs moeurs & leurs usages. Il dit, entr'autres particularités, que ces peuples prenoient plusieurs femmes; mais que la premiere nuit des noces, la femme qu'ils épousoient s'abandonnoit à tous les convives qui, après avoir obtenu ses faveurs, lui faisoient chacun un présent. Ptolomée, l. IV. c. v. place ces peuples dans la partie septentrionale de la Marmarique. Pline leur donne la même position, & dit [p. 32]
NASAMMONITE (Page 11:32)
NASAMMONITE, (Hist. nat.) nom donné par les anciens Naturalistes à des pierres qui selon Pline, étoient d'un rouge de sang, remplies de veines noires: on ne sait si c'étoit jaspe ou agate. ( - )
NASARD (Page 11:32)
NASARD, s. m. terme d'Organiste, est un jeu
fait de plomb, & en forme de fuseau par le haut,
comme la
Dans quelques orgues, le nasard n'est point en fuseau; dans ce cas, les basses sont à cheminées, & les dessus ouverts.
Nasard, gros (Page 11:32)
NASCARO (Page 11:32)
NASCARO, (Géog.) riviere d'Italie au royaume de Naples, dans la Calabre ultérieure. Les anciens l'appelloient Cirus. Elle a sa source dans l'Apennin, & son embouchure dans le golfe Squilaci. (D. J.)
NASCI (Page 11:32)
NASCI, (Géog. anc.) peuples de la Sarmatie européenne, selon Ptolomée, l. III. c. iv. qui les met au voisinage des monts Riphées, auprès des Acibi. (D. J.)
NASEAUX (Page 11:32)
NASEAUX, terme de Maréchal. On appelle ainsi les ouvertures du nez du cheval.
NASI (Page 11:32)
NASI, s. m. (Hist. anc. & mod.) c'est à dire en hébreu prince, qui se trouve souvent dans les livres des Juifs. On le donnoit autrefois au souverain juge & grand président de leur sanhedrin. Les Juifs modernes ont encore retenu ce titie; & leurs rabbins qui s'imaginent être les princes & les chefs de ce peuple dispersé, s'attribuent cette autorité comme une marque de leur prétendue autorité. (G)
NASIBINE (Page 11:32)
NASIBINE, (Géog.) ville de Perse dans le Kurdistan. Elle est située à 76. 30. de long. sous les 37. de lat.
NASIUM (Page 11:32)
NASIUM, (Geog. anc.) ancienne ville ou forteresse des Gaules chez les Leuci, sur la riviere d'Orne entre Andelot & Toul. Comme il se trouve encore aujourd'hui sur l'Orne, en allant de Langres à Toul, & passant par Andelot, deux villages; l'un nommé le petit Nancy, & le second le grand Nancy, il paroît que l'un ou l'autre doivent être le Nasium des anciens, puisqu'ils en conservent le nom & la situation. En conséquence ceux qui veulent que Nasium soit le village de Nas dans le duché de Bar, à 12 milles de Nancy, ne sont pas fondés. Voyez Hadr. Valesii Not. gall. p. 371. (D. J.)
NASO - PALATIN (Page 11:32)
NASO - PALATIN, conduits naso - palatins, en
Anatomie, est la même chose que les conduits incisifs.
Voyez
NASQUE ou NESQUE (Page 11:32)
NASQUE ou NESQUE, (Géog.) riviere de France en Provence. Elle prend sa source dans les omergues de Forcalquier, au diocèse de Sisteron, & finit par se joindre à la Sorgue un peu avant que cette derniere riviere se décharge dans le Rhône.
NASR (Page 11:32)
NASR, (Mythologie & Hist. anc.) nom d'une divinité des anciens Arabes idolâtres, qui la représentoient sous la forme d'un aigle.
NASSARI ou NAUSARI (Page 11:32)
NASSARI ou NAUSARI, (Géog.) petite ville des Indes dans les états du grand - mogol, au royaume de Guzarate, à 6 lieues de la ville de Surate & à 2 de la mer. Long. 89. 55. lat. 21. 5.
NASSAU (Page 11:32)
NASSAU, (Géog.) petite ville d'Allemagne dans le cercle du haut Rhin, capitale d'un comté de même nom, dont le comtes sont souverains.
On voit près de cette ville une montagne sur laquelle est le château de Nassau, d'où est sortie l'illus<cb->
Nassau est sur la riviere de Lohn à 5 lieues S. E. de Coblentz, 8 N. O. de Mayence, 12 S. E. de Bonn. Long. 25. 30. lat. 50. 13. (D. J.)
Nassau (Page 11:32)
NASSE (Page 11:32)
NASSE, (Pêche.) engin à prendre du poisson. Il est fait d'osier; ce sont comme deux panniers ronds, pointus par le bout, enfoncés l'un dans l'autre & à ventres renflés comme la cruche. A l'ouverture est une espece de bord de 4 à 5 pouces.
La pêche à la nasse se tait dans les rivieres & à la
mer. Il y a plusieurs sortes de nasses, clayes, panier
ou bouteilles de mer. Celles dont on se sert dans
l'amirauté de Dieppe pour prendre des congres &
des homars, est une espece de panier tel que celui
sous lequel on tient la poule avec ses poussins. Sa
forme est ronde & un peu applatie, comme on voit
dans nos
Pour conserver vivans les homars, & les empêcher de s'entretuer & de se dévorer, on les cheville aux mordans, en fichant une petite cheville plate dans la membrane de la petite serre qui est fléxible. On empêche ainsi le homar de serrer & d'agir.
Il y a deux autres sortes de nasses, d'osier ou de
rets: on les voit dans nos
On applique quelquefois une nasse à l'extrémité du verveux; des guideaux lui servent d'entonnoirs. On s'y prend ainsi pour arrêter tout le poisson qui se présente sous l'anse d'un pont, ou entre les palis d'un gord.
Les nasses, paniers ou bouteilles en usage dans
l'amirauté de Tonques & de Dives, sont comme
pour les rivieres. Elles peuvent avoir trois ou quatre
piés de long. L'ouverture en est plus ou moins
large: elles sont plus grosses vers le milieu; le goulet
est ferme comme le corps. Elles sont faites'de
tiges d'osier ou de bois. Elles ont du ventre en di<pb->
Next page
The Project for American and French Research on the Treasury of the French Language (ARTFL) is a cooperative enterprise of Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF) of the Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), the Division of the Humanities, the Division of the Social Sciences, and Electronic Text Services (ETS) of the University of Chicago.