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Atterrage (Page 1:844)
ATTERRER (Page 1:844)
ATTERRER, v. neut. (Marine.) c'est prendre connoissance d'une terre en venant de la mer, ou y aborder. (Z)
ATTERRISSEMENT (Page 1:844)
ATTERRISSEMENT, s. m. terme synonyme à alluvion; c'est l'apport de terre, sable, ou limon, que la
mer ou un fleuve apporte sur son rivage ou sur sa
rive. Le Roi prétend que le nouveau sol que forme
l'atterrissement, lui appartient, lorsque l'atterrissement
est produit par une riviere navigable. Voyez
ATTESTATION (Page 1:844)
* ATTESTATION, s. f. c'est l'action de donner
un témoignage, ou une preuve de la vérité d'une
chose, principalement par écrit. V.
Les miracles doivent être bien attestés pour qu'on
y puisse ajoûter foi. Voyez
ATTERZÉE, Asterzée, Schwartzée (Page 1:844)
* ATTERZÉE,
ATTIA (Page 1:844)
ATTIA, adj. (Hist. anc.) loi, ainsi nommée de la famille de Labienus, qui étant tribun du peuple, fit passer cette loi pour rendre au peuple le droit de nommer aux sacerdoces vacans; droit que Sylla lui avoit enlevé en cassant la loi Domitia qui lui assûroit cette prérogative. (G)
ATTICISME (Page 1:844)
ATTICISME, s. m. (Littérat.) finesse, politesse de langage. L'atticisme étoit ainsi nommé d'Athenes, qui étoit la ville de la Grece où l'on parloit le plus purement, & où l'on prononçoit le mieux; jusques - là qu'une vendeuse d'herbe reconnut à la prononciation de Théophraste qu'il n'étoit pas Athénien. L'urbanité, dit Quintilien à la fin de son chap. de visu, consiste en ce que les choses que nous disons, soient telles qu'on n'y remarque rien de choquant, rien de grossier ou de bas, rien qui sente la province, ni dans les termes, ni dans la prononciation, ni dans le geste; de maniere qu'il la faut moins chercher dans un bon mot, que dans tout l'air du discours, s'il est permis de parler ainsi: comme chez les Grecs, l'atticisme est une certaine délicatesse qui sentoit l'esprit & le goût particulier de la ville d'Athenes. Ce terme est d'usage pour exprimer les graces d'un style leger & correct. (G)
ATTICURGES (Page 1:844)
* ATTICURGES, s. f. en Architecture, colonnes
quarrées. Voyez
ATTIGNY (Page 1:844)
* ATTIGNY, petite ville ou gros bourg de France, dans la Champagne, sur l'Aisne. long. 22, 17; lat. 49, 30.
ATTIGOUVANTANS (Page 1:844)
* ATTIGOUVANTANS, (Géog.) peuples de l'Amérique, dans la nouvelle France, à l'occident du lac des Hurons.
ATTINGANTS (Page 1:844)
* ATTINGANTS, ou
ATTIQUE
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* ATTIQUE, (Géog. anc.) province de l'Achaïe, en Grece, entre la mer Egée, la Béotie, &
le pays de Megare. Le peuple de l'Attique étoit divisé
en dix tribus; ces tribus occupoient une partie de
la ville d'Athenes, & quelques bourgs, villages &
villes. On y en ajoûta trois dans la suite; & l'on démembra
quelques portions des anciennes, pour former
les nouvelles; ce qui fait que certains bourgs,
dans les anciens auteurs, sont attribués à différentes
tribus. Le conseil des Prytanes étoit composé de cinquante
personnes prises de chaque tribu. La tribu
Erechthéïde étoit ainsi nommée d'Erectheus; l'Egeïde,
d'Egée; la Pandionique, de Pandion; la Leontide,
de Leon, qui dévoua ses filles pour le salut de la pa<cb->
Eirésides, Herme, Hephestia, Thorique, le
Céramique de dehors, Cephale, Cicynna, Curtiades, Poros, Prospalta, Sphettos, Cholargos, appartenoient
à l'Acamantide.
Marathon, Oené d'Aiantide, Ramne, Titacide,
Tricorynthe, le Phalere, Psaphides, appartenoient
à l'Aiantide ou AEantide.
AEgilie
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AEgilie, Alopeque, Amphitropé; Anaphlyste,
Atené, Besa, Thores, Itea, Crioa, Leccum, Leucopyra, Melenes, Pallené, Pentelé, Perrhides,
Peleques, Semachides, Phryrn, appartenoient à
l'Antiochide.
Agnus, Apollonia, Sunium, à l'Attalide.
Athmonon, AExoné, Ales, AExonines, Daedalides, Epieiquides, Melite, Xipeté, Pithos, Sypalette, Trinémeis, à la Cécropide.
Ales, Araphenides, Araphen, Baté, Gargette,
Diomaea, Erechthia, Ericera, Icaria, Ionides, Collyte, Cydantides, Plothras, Philaedes, Chollides,
à l'Egéide.
Agraulé, Anagyre, Euonymos, Themachos, Kedes, Cephysie, Lampra supérieure & inférieure,
Pambotades, Pergasé, Sybrides, Phaegus, à l'Erechtéide.
Aphidne, Elousa, Oa, Adrianide, Phegaea, à l'Adrianide.
Azenia, Amaxanthea, Anacaea, Acherde, Decelaea,
Elaeus, Eleusis, Troiades, Thimoitades, Keiriades,
Coïlé, Corydallos, Oeum Deceleicum, Oenoé
Hippothoontide, le Pirée, Spendale, à l'Hippothoontide.
AEthalides
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AEthalides, Halime, Deirades, Ekalé, Eupyrides, Ketti, Cropia, Leuconium, Oeum Ceramicum,
Paeonides, Potamos, Scambonides, Hybades, Phrearrhes, à la Leontide.
Acharne, Butades, Brauron, Epicephesia, Thria,
Hippotamades, Laciades, Lucia, Oë, Perithoides,
Ptelea, Tyrmides, Philé, à la Léontide.
Angelé, Cydathenaeum, Cytheron, Myrrhinus,
Paeanie superieure & inférieure, Prasies, Probalynthe, Stirie, Phegaea, à la Pandionide.
Berenicides, Tyrgonides, Conthylé, Phlya, à la
Ptolomaide.
Argilia, Harma, Achrade, Dryme, Edapteon,
Enna, Echelides, Euchontheus, Zoster, Thebe,
Thrion, Calé, le Ceramique de dedans, Cothocides, Colonos Hippios, Colonos Agoraios, Cynosarges, Larissa, Laurium, Lenaeum, Limnes, Miletum, Munichia, Panacte, Parnethe, Pnyx, Patrocleia, Sciron, Sporgilos, Hymette, Hysies, Phormisii, Phrittii, Chitone, Orope, sont des lieux dont
on ignore les tribus.
Attique
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Attique
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Attique
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Attique
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Ces especes d'étages sont souvent décorés d'un
ordre d'architecture qui n'a rien de commun avec la
proportion des cinq especes d'ordonnances, toscane,
dorique, ionique, corinthienne; & composée:
mais cependant il doit y avoir quelque rapport avec
le genre d'architecture qui le reçoit; c'est - à - dire, que
chacun des cinq ordres a sa proportion particuliere,
qui exprime le genre rustique, solide, moyen, délicat,
& composé; & que l'ordre attique, à lui seul,
doit emprunter de chacun de ces ordres le caractere
qui lui convient, selon qu'il est placé sur l'un d'eux,
sans pour cela avoir plus de cinq diametres au moins,
ou six diametres au plus, & se distinguer principalement
par la richesse ou la simplicité, selon que l'exige
la convenance du bâtiment.
La plûpart des architectes sont d'avis contraires
sur la hauteur qu'on doit donner à cet ordre, par rapport
à celui de dessous. Ce qu'ils ont trouvé de plus
parfait dans les exemples antiques, n'a pû les accorder: les uns lui donnent les deux tiers de la hauteur
de l'ordre qui les soûtient; les autres ne lui en
donnent que la moitié. Je suis de ce dernier avis, &
conviens néanmoins que cette proportion peut varier
de quelque chose, selon que l'édifice est plus ou
moins élevé; ce qui ne peut se déterminer qu'à la faveur
des regles de l'optique, sans lesquelles on ne
peut que tâtonner, risquer de faire des fautes monstrucuses,
ou réussir par un heureux hasard.
Jamais il ne faut employer cet ordre en colonne,
sa proportion raccourcie ne pouvant jamais faire un
bon effet; & quand il se trouve des colonnes dans
l'ordonnance d'un bâtiment que l'on veut couronner
d'un attique, il faut reculer ce dernier ordre à - plomb
des pilastres de dessous, & couronner les colonnes
de devant avec des figures, comme a Versailles,
à S. Cloud, à Clagny, &c. Il faut savoir aussi que
les croisées que l'on pratique dans ces étages doivent
être quarrées, ou tout au plus que leur largeur doit
être à leur hauteur, comme 4 est à 5, & sur - tout
éviter de les faire barlongues, forme, consacrées aux
soûpiraux. Voyez
Les balustrades qui couronnent cet étage, doivent
aussi se ressentir de sa proportion raccourcie, & avoir
environ un cinquieme moins de hauteur que celles
qui couronnent un ordre régulier.
On pratique souvent des attiques sans ordre & sans
croisée: ils sont destinés à recevoir seulement des
inscriptions au lieu de balustrades, tels qu'on voit
ceux de la porte S. Denys, S. Martin, S. Bernard,
& à la plûpart des fontaines publiques; alors ces attiques prennent le nom de l'architecture qui les reçoit,
& de la diversité des formes qui les composent;
ce qui fait appeller attique continu, celui qui entoure
toutes les faces d'un bâtiment sans interruption; attique circulaire, celui qui sert d'exhaussement à un dôme,
à une coupole, à une lanterne, &c. attique interposé, celui qui est situé entre deux grands étages;
attique de comble, celui qui est construit de pierre ou
de bois, revêtu de plomb, servant de parapet à une
terrasse, plate - forme, &c. attique de cheminée, le revêtissement
de marbre ou de menuiserie, depuis le
dessus de la tablette, jusqu'environ la moitié de la
hauteur du manteau; ces derniers étoient fort usités
dans le dernier siecle, avant l'usage des glaces:
Versailles, Trianon, & Clagny, nous en fournissent
des exemples, que l'on imite encore aujourd'hui dans
les grandes pieces, où la dépense & la décoration
des glaces seroient superflues. (P)
ATTIRAGE
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ATTIRAGE, (
Les fileurs d'or donnent aussi le nom de cordes d'attirage, aux cordes qui soûtiennent les poids d'attirage.
ATTISE
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ATTISE, s. f. nom que l'on donne dans les Brasseries au bois que l'on met dans les fourneaux sous
les chaudieres.
ATTISONNOIR
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ATTISONNOIR, s. m. les Fonde>rs appellent ainsi
un outil crochu dont ils se servent pour attiser le
feu.
ATTITUDE
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ATTITUDE, s. f. en terme de Peinture & de Sculpture, est la position ou l'action de figures en général: néanmoins il semble convenir particulierement
à celles qu'on a mises dans une position tranquille.
On dit l'attitude, & non l'action d'un corps mort.
On dit: cette figure est bien dessinée, bien coloriée:
mais l'attitude en est desa>ble. (R)
Attitude
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Il y a deux sortes d'attitude, selon la sorte d'écriture;
on a la tête un peu panchée sur la gauche pour
la batarde & la coulée; on l'a droite pour la ronde.
ATTOCK
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* ATTOCK, (
ATTOMBISSEUR
(Page 1:845)
ATTOMBISSEUR, s. m. terme de Fauconnerie, oiseau
qui attaque le héron dans son vol: il faut savoir
qu'on en lâche plusieurs sur lui, & qu'il y en a
qui lui donnent la premiere attaque, d'autres la seconde.
On dit: ce faucon est bon attombisseur.
ATTOUCHEMENT
(Page 1:845)
ATTOUCHEMENT, s. m. (Géom.) point d'atteuchement, qu'on appelle aussi point de cont>ct ou
de contingence, est le point dans lequel une ligne
droite touche une ligne courbe, ou dans lequel deux
courbes se touchent. Voyez
On dit ordinairement en Géométrie, que le point
d'attouchement vaut deux points d'intersection, parce
que la tangente peut être regardée comme une sécante
qui coupe la courbe en deux points infiniment
proches. En effet, disent les géometres, concevons
par exemple une ligne droite indéfinie qui coupe un
cercle en deux points; imaginons ensuite que cette
ligne droite se meuve parallélement à elle - même vers
le sommet du cercle; les deux points d'intersection
se rapprocheront insensiblement, & enfin se confondront,
ou ne feront plus qu'un point, lorsque par
ce mouvement la sécante sera devenue tangente,
c'est - à - dire, ne fera plus que toucher ou raser le
cercle.
Comme il n'y a point réellement de quantités infiniment
petites, & que par conséquent l'on ne sauroit
concevoir deux points infiniment proches (Voy.
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