RECHERCHE | Accueil | Mises en garde | Documentation | ATILF | ARTFL | Courriel |
"746">
Premiere partie. Des marbres. Les marbres se trouvant
expliqués fort au long à l'article de la
Des marbres antiques. Marbres antiques. de lapis. de porphyre. de serpentin. le blanc. l'oriental. le varié. le fleuri. d'albâtre > >l'agatato. le moutahuto. le violet. le roquebrue. d'Egypte. d'Italie. de granit. >de Dauphiné. vert. violet. antique. de jaspe. >floride. rouge & vert. de Paros. de vert antique. blanc & noir. de petit antique. de brocatelle. africain. noir antique. de cipolin. de Sienne. jaune. > doré. de bigionero. de lumachello. picesnisco. de breche antique. de breche antique d'Italie.Des marbres modernes. Marbres blanc. de Carare. noir moderne. de Dinan. de Namur. de theu. blanc veiné. de margosse. noir & blanc. de Barbançon. de Givet. de Portor. de Saint - Maximin. de serpentin moderne. d'Egypte. vert moderne > de mer. jaspé. de lumachello moderne. de Brenne. occhio di pavone. porta sancta ou serena. fior di persica. del vescovo. de brocatelle. de Boulogne. de Champagne. de Sainte - Baume. de Tray. de Cosne. de Languedoc > de Narbonne. de roquebrue. de Caen.de griotte. de bleu turquin. de serancolin. de balvacaire. blanc. rouge. de campan. > vert. isabelle. de Signan. de Savoie. de Gauchenet. de Lesf. de Hance. de Balzato. d'Auvergne. de Bourbon. de Hon. ancien. de Sicile. > moderne. de Suisse. d'Antin. de Laval. de Cerfontaine. de Berg op - zoom. de Montbart. de Malplaquet. de Merlemont. de Saint - Remi. royal. Des marbres dits breches modernes. Breche blanche. noire. dorée. coraline. violette. isabelle. des Pyrénées. grosse. de Véronne. sauveterre. saraveche. saraveche petite. settebazi. de Florence. des Lolieres. d'Alet.
Il Partie. De la maniere de préparer le stue. Le stuè dont on se sert pour ainsi dire par - tout maintenant, au - lieu de marbre, & qui est une composition particuliere qui l'imite parfaitement, est une espece de mastic que l'on applique sur les murs où l'on veut faire de la mosaïque, & sur lequel on pose toutes les petites pieces de marbre qui réunies ensemble, doivent imiter la peinture & former tableau. Il s'en fait de plusieurs manieres, selon l'industrie & le génie des ouvriers.
Celle dont on se servoit autrefois consistoit dans une portion de chaux éteinte (on appelle chaux éteinte, celle qui a été amortie par l'eau), sur trois de poudre de marbre, que l'on mêloit avec des blancs d'oeufs & de l'eau; ce qui formoit une masse que l'on appelloit mortier. Mais l'usage & l'expérience nous ont appris que ce mastic ne pouvoit nous être d'aucun usage, s'endurcissant si promptement que les ouvriers n'avoient pas le tems d'unir leurs pierres ensemble.
La matiere que l'on emploie actuellement le plus communément, & qui est beaucoup meilleure que la précédente, consiste dans une portion de chaux éteinte, environ ce qu'en peut contenir un instrument avec lequel on la porte en Italie appellé schiffo, qui est à - peu - près la valeur d'un pié cube, sur trois de poudre de marbre de Tibur, & non d'autre espece, comme le remarquent plusieurs auteurs, mê<pb-> [p. 747]
Si l'on étoit pressé, on pourroit paîtrir dans ses mains de la chaux éteinte réduite en poudre, avec trois fois autant de poudre de marbre de Tibur, mêlée d'huile de lin, avec quoi l'on feroit un mastic semblable au précedent.
De la maniere de préparer le mastic. Pour préparer les murs, pavés, & autres choies semblables à recevoir la mosaïque, il faut y appliquer le mastic; & pour cet esset, on enfonce auparavant dans ces murs de forts clous, à tête large, disposés en échiquier espacés les uns des autres d'environ deux pouces à deux & demi; on les frotte ensuite avec un pinceau trempé dans l'huile de lin: au bout de quelques heures ou plus, selon l'humidité du tems, on garnit de mastie le pourtour de la tête de ces clous par petits morceaux, appliqués de plus en plus les uns sur les autres, jusqu à ce qu'étant bien liés sur les murs, ils ne forment plus qu'un tout que l'on dresse alors à la regle; on en fait environ 3 à 4 toises au plus de suite, pour qu'il ne se puisse durcir avant que l'on ait placé les petits morceaux de marbre que l'on joint bien proprement les uns contre les autres en les attachant au mastic; lorsque tout l'ouvrage est bien pris, on le polit à la pierre - ponce bien également par - tout.
Si le mur étoit en pierre dure, & que l'on ne pût y enfoncer des clous, il faudroit alors y faire des trous à queue d'aronde, c'est - à - dire plus larges au fond que sur les bords, d'environ un pouce en quarré sur la même profondeur, espacés les uns des autres de deux pouces & demi à trois pouces, disposés en échiquier, que l'on empliroit ensuite de mastic, comme auparavant par petits morceaux les uns sur les autres, & bien liés ensemble. Ces trous assez près les uns des autres, à queue d'aronde & remplis d'un mastic qui, lorsqu'il est dur, ne peut plus ressortir, forment une espece de chaîne qui retient très solidement la masse.
On peut encore préparer ces murs d'une autre maniere, en y appliquant des ceintures ou bandes de fer entrelacées; mais ce moyen augmente alors considérablement la dépense.
S'il arrivoit que l'on voulût faire des portraits, paysages, histoires & autres tableaux portatifs, tels que l'on en saisoit autrefois, ce qui s'exécute ordinairement sur le bois, il saudroit y enfoncer des clous à large tête, & y appliquer ensuite le mastic, de la maniere que nous l'avons vu.
III. partie. Des ouvrages de mosaïque. La mosaïque étant un composé de petits morceaux de marbre de diverses formes joints ensemble, les habiles ou<cb->
On divisoit anciennement les ouvrages de mosaïque en trois especes; la premiere étoit de ceux que l'on nommoit grands, qui avoient environ dix piés en quarré au - moins; on les employoit à tout ce qu'on pouvoit appeller pavé, exposé & non exposé aux injures de l'air; on n'y représentoit aucune figure d'hommes ni d'animaux, mais seulement des peintures semblables à celles que l'on nomme arabesques; on peut voir dans l'art de Marbrerie quantité de ces sortes de pavés. La deuxieme espece étoit de ceux que l'on appelloit moyens, qui avoient au - moins deux piés en quarré, & étoient composés de pierres moins grandes, par conséquent en plus grande quantité, & exigeoient aussi plus de délicatesse & de propreté que les autres. La troisieme espece étoit de ceux que l'on nommoit petits, ces derniers qui alloient jusqu'à un pié en quarré étoient les plus compliqués par la petitesse des pierres dont ils étoient composés, la difficulté de les assembler avec propreté, & l'énorme quantité des figures qui alloit jusqu'à deux millions.
La
La
La
La
La Next page
The Project for American and French Research on the Treasury of the French Language (ARTFL) is a cooperative enterprise of Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF) of the Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), the Division of the Humanities, the Division of the Social Sciences, and Electronic Text Services (ETS) of the University of Chicago.