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Cependant les montagnes des îles Mariannes, chargées d'arbres presque toujours verds, & entrecoupées de ruisseaux qui tombent dans les plaines, rendent ce pays agréable. Ses insulaires sont d'une grande taille, d'une épaisse & forte corpulence, avec un teint basané, mais d'un brun plus clair que celui des habitans des Philippines. Ils ont la plûpart des cheveux crépus, le nez & les levres grosses. Les hommes sont tout nuds, & les femmes presqu'entierement. Ils sont idolâtres, superstitieux, sans temples, sans autels, & vivent dans une indépendance absolue.
On compte douze ou quatorze îles Marianes situées du 14 au 20 degré de latit. septent. Le P. Morales, jésuite, en a évalué la position seulement par estime; mais voyez la carte de la partie septentrionale de l'Océan pacifique, que l'amiral Anson a jointe à son voyage.
MARIANUM, promontorium (Page 10:120)
MARIANUM,
MARIANUS, mons (Page 10:120)
MARIANUS,
MARICA (Page 10:120)
MARICA, (Mythol.) déesse de Minturne. Il en est parlé dans le septieme livre de l'Enéide:
Et Nymphâ genitum Laurente Marica.
Servius dit sur ce passage: est autem Marica, Dea littoris Minturnensium, juxta Lirim fluvium. Elle avoit un bois sacré qui menoit de Minturne à la mer. On prétend que Marica est la même que Circé, parce qu'à l'égard de son bois sacré, on observoit la loi de ne laisser rien sortir de tout ce qui y étoit entré, idée qu'on prit en faveur de Circé, pour compatir à la douleur de cette déesse au sujet de l'abandon d'Ulysse.
Tite - Live appelle cette forêt, Maricoe lucus, bois sacré de Marica, parce qu'on lui portoit une vénération finguliere, & qu'on observoit sur - tout avec soin, de n'en laisser rien sortir de tout ce qui y étoit entré. On juge de cet usage, que la nymphe Marica, qui présidoit à ce bois, étoit la même que Circé; & la coutume de ne laisser rien sortir de son bois, s'étoit sans doute établie, pour compâtir à la douleur qu'éprouva cette déesse, de la désertion d'Ulysse. D'ailleurs, Lactance nous dit positivement que Circé fut appellée Marica après sa mort. Ainsi c'est de Circé qu'il faut entendre ce vers du VII. livre de l'Enéïde:
Hunc fauno & nymphâ genitum laurente Maricâ Accepimus.
Il y avoit auprès de son bois un marais, nommé par Plutarque Maricoe paludes. C'est dans ce marais que Marius vint se cacher, pour éviter les gens de Syll a qui le poursuivoient. Il étoit alors âgé de plus de 70 ans, & passa toute la nuit enseveli dans la bourbe. A peine en sortoit - il au point du jour, pour
MARICHS (Page 10:120)
MARICHS, ou Merisch, (Géogr.) riviere de la Transylvanie. Elle a sa source dans des montagnes au nord de cette province, court du nord au sud, ensuite de l'est à l'ouest, & se décharge dans la Teysse auprès de Seyedin. Cette riviere est le Marisus de Strabon, le Marus de Tacite, & le Maris d'Hérodote. Dans la suite on lui donna le nom de Marisius, & les Hongrois l'appellent à présent Maros. (D.J.)
MARICI (Page 10:120)
MARICI, (Géogr. anc.) peuples d'Italie, qui, selon Pline, bâtirent la ville de Ticenum. Merula prétend qu'ils avoient leur demeure aux environs d'Aléxandrie de la Paille. (D. J.)
MARIDUNUM (Page 10:120)
MARIDUNUM, (Géogr. anc.) ville de l'île d'Albium, que Ptolomée donne aux Démetes: c'est la même ville que l'itinéraire d'Antonin nomme Meridunum. On croit que c'est aujourd'hui Caermarthen. (D. J.)
MARIE (Page 10:120)
MARIE, Chevaliers de sainte Marie, (Hist. mod.)
c'est le nom de plusieurs ordres de chevalerie,
comme Sainte Marie du Chardon. Voyez
Marie (Page 10:120)
Marie, Sainte (Page 10:120)
Marie, Sainte (Page 10:120)
Marie, Sainte (Page 10:120)
Marie, Sainte (Page 10:120)
Marie, Sainte (Page 10:120)
MARIES (Page 10:120)
MARIES, s. f. (Hist. mod.) fêtes ou réjouissances publiques qu'on faisoit autrefois à Vénise, & dont on tire l'origine de ce qu'autrefois les Istriens, [p. 121]
MARIEE, Rime (Page 10:121)
MARIEE,
Mariée, ou Jeu de la Guimbarde (Page 10:121)
Le premier qui est à jouer commence par telle carte de son jeu qu'il juge à propos; le reste se fait comme à la triomphe, chacun jouant pour soi, & tirant aux mains autant qu'il est possible, afin de gagner le fonds.
Outre le mariage de la guimbarde, il y en a encore d'autres qui se font, ou lorsque la dame de quelque couleur que ce soit, tombe sur le roi de cette couleur, ou lorsqu'ils sont tous deux rassemblés dans la même main. Celui qui a un mariage assemblé en jouant les cartes, gagne un jetton sur chaque joueur, excepté de celui qui a jetté la dame; mais quand le
Il n'est pas permis d'employer ni la guimbarde, ni le roi, ni son fou à couper un mariage.
Qui a le grand mariage, c'est - à - dire, la dame & le roi de coeur en main, tire un jetton de chacun en jouant les cartes, outre les boîtes qui leur sont dûes séparément, comme premieres trioinphes & comme mariage; mais quand le roi est levé par la guimbarde, on ne leur en donne qu'un, non plus que pour le fou, qui se paye au contraire lui, lorsque le roi ou la guimbarde l'ont pris sur le jeu. Les mariages ne se font en jouant, que lorsque le roi & la dame de même couleur tombent immédiatement l'un après l'autre, autrement le mariage ne vaut pas. Mais celui qui a la dame d'un roi joué, ne peut la retenir sous peine de payer à chaque joueur un jetton, pour avoir rompu le mariage. Celui qui renonce doit le même droit aux joueurs, ainsi que celui qui pouvant forcer ou couper une carte jouée, ne le fait pas. Celui qui donne mal est condamné à payer un jetton à chacun, & à refaire. Si le jeu est faux, le coup n'est bon que lorsqu'il est achevé. Les précédens passent comme tels. Il n'est pas permis de jouer à la guimbarde avant son tour, sous peine d'un jetton d'amende pour chaque joueur.
MARIEN (Page 10:121)
MARIEN, (Géogr.) c'étoit un des cinq royaumes qui composoient l'île Hispaniola, lorsque Christophe Colomb la découvrit. (D.J.)
MARIENBERG (Page 10:121)
MARIENBERG, (Géogr.) ville d'Allemagne en Misnie, au cercle d'Erstbourg, près d'Anneberg. Les mines d'argent qui sont dans le voisinage ont été cause de sa fondation, par Henri, duc de Saxe, en 1519. Elle est entre des montagnes, à 10 lieues de Dresde, & appartient à l'électeur de Saxe. Longit. 31. 27. lat. 51. 10. (D. J.)
MARIENBOURG (Page 10:121)
MARIENBOURG, (Géogr.) petite ville démentelée des pays - bas françois, dans le Hainault, au pays d'entre Sambre & Meuse. Elle avoit été bâtie en 1542 par Marie, reine de Hongrie, soeur de Charles - quint. Elle est à 4 lieues de Rocroy. Long. 22. 5. lat. 50. 4. (D.J.)
MARIENBURG (Page 10:121)
MARIENBURG, (Géogr.) ancienne & forte ville de la Pologne, dans la Prusse royale, capitale du Palatinat de même nom, avec un château. Elle a été bâtie par les chevaliers de l'ordre Teutonique. Les Suédois la prirent en 1616; mais elle revint par la paix à la Pologne. Elle est sur un bras de la Vistule, appellé Nagot, à 4 lieues S. O. d'Elbing, 6 S. E. de Dantzick. Long. 37. 10. lat. 54. 6. (D.J.)
MARIEN - GROSCHEN (Page 10:121)
MARIEN - GROSCHEN, (Comm.) monnoie d'argent qui a cours dans le pays de Brunsvick & de Lunebourg, qui fait la trente - sixieme partie d'un écu d'Empire, c'est - à - dire environ deux sous monnoie de France.
MARIENSTADT (Page 10:121)
MARIENSTADT, en latin Maristadium, (Géogr.) petite ville de Suede, dans la Westrogothie, sur le lac Wener, à 14 lieues S. E. de Carlestadt, 65 S. O. de Stockholm. Long. 32. lat. 58. 38.
MARIENTHAL ou MERGENTHEIM (Page 10:121)
MARIENTHAL ou MERGENTHEIM, (Géogr.) petite ville en Franconie, où elle fait la résidence du grand - maître de l'ordre Teutonique. L'armée de M. de Turenne y fut battue en 1645. Elle est sur le Tauber, à 6 lieues S. O. de Wurtsbourg, 9 N. de Hall. Long. 27. 24. lat. 49. 35. (D.J.)
MARIENWERDER (Page 10:121)
MARIENWERDER, (Géogr.) ville du royaume
de Prusse au cercle de Hockerland, dans la partie
occidentale de la Poméranie, au confluent du Na<pb->
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