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ASTAROTHITES (Page 1:776)
* ASTAROTHITES, s. m. pl. (Hist. anc.) secte de Juifs, qui adoroient Astaroth & le vrai Dieu, joignant ces deux cultes ensemble. On dit qu'il y eut de ces idolatres depuis Moyse, jusqu'à la captivité de Babylone.
ASTATHIENS (Page 1:776)
ASTATHIENS, s. m. pl. (Théol.) hérétiques du
neuvieme siecle, & sectateurs d'un certain Sergius,
qui avoit renouvellé les erreurs des Manichéens. Ce
mot est dérivé du Grec, & formé d'
ASTER ATTICUS (Page 1:776)
ASTER ATTICUS, ou OCULUS CHRISTI, (Jardinage.) plante vivace de la grande espece, à plusieurs tiges rougeâtres garnies de feuilles oblongues d'un verd clair. La fleur est radiée, agréable à la vûe, de couleur bleue, ou violette, quelquefois blanche, & jaune dans le milieu; ses sommets sont oblongs, garnis chacun d'une aigrette. Il y en a deux différentes, par rapport aux feuilles; elles croissent dans des lieux incultes, & se multiplient de racines éclatées. On les voit en fleur dans l'automne: on les place dans les parterres, dans les boulingrins, & entre les arbres isolés & le long des murs de terrasses & des allées rampantes. (K)
ASTERABAT ou ASTRABAT (Page 1:776)
* ASTERABAT ou ASTRABAT, ville d'Asie dans la Perse, au pays, sur la riviere, & proche le golfe de même nom, vers la mer Caspienne. Long. 72. 5. lat. 36. 50.
ASTERIPHOLE (Page 1:776)
ASTERIPHOLE, en latin asteripholis, est un genre
de plante qui produit de petites têtes écailleuses où
sont des fleurs, dont les fleurons sont au milieu du
disque, & les demi - fleurons rangés sur la couronne;
cette plante porte des semences en aigrettes qui sont
séparées les unes des autres sur le fond du calice par
des écailles. Pontederoe Dissert. 10. Voyez
ASTERION (Page 1:776)
* ASTERION, (Myth.) fleuve du pays d'Argos dans les eaux duquel croissoit une plante, dont on faisoit des couronnes à Junon l'Argienne. Le fleuve Asterion fut pere de deux filles nommées Eubora Por -
ASTERIQUE (Page 1:776)
ASTERIQUE, s. m. terme de Grammaire & d'Imprimerie; c'est un signe qui est ordinairement en forme
d'étoile que l'on met au - dessus ou auprès d'un
mot, pour indiquer au lecteur qu'on le renvoye à un
signe pareil, après lequel il trouvera quelque remarque
ou explication. Une suite de petites étoiles indique
qu'il y a quelques mots qui manquent. Ce mot
étoit en usage dans le même sens, chez les anciens;
c'est un diminutif de
Quelquefois on se sert de l'astérique pour faire remarquer un mot ou une pensée: mais il est plus ordinaire que pour cet usage, on employe cette marque NB, qui signifie nota benè, remarquez bien. (F)
* L'astérique est un corps de lettre qui entre dans l'assortunent général d'une fonte. Son oeil a la figure qu'on a dit ci - dessus.
ASTERISME (Page 1:776)
ASTERISME, asterismus, s. m. signifie en Astronomie, la même chose que constellation. Voyez
ASTERISQUE (Page 1:776)
ASTERISQUE, asteriscus, genre de plante à fleur
radiée, dont le disque est composé de plusieurs fleurons,
& dont la couronne est formée par des demi-fleurons
qui sont posés sur des embryons, & qui sont
soûtenus par un calice étoilé qui s'éleve au - dessus de
la fleur. Les embryons deviennent dans la suite des
semences plattes & bordées pour l'ordinaire. Tournefort, Inst. rei h>rb. Voyez
ASTEROIDES (Page 1:776)
ASTEROIDES, genre de plante à fleur radiée,
c'est - à - dire, dont le disque est composé de plusieurs
fleurons, & la couronne de demi - fleurons qui tiennent
à des embryons, & qui sont placés sur un calice
écailleux. Les embryons deviennent dans la suite des
semences ordinairement oblongues. Tournefort, Corol. inst. rei herb. Voyez
ASTECAN, ou ASCHIKAN (Page 1:776)
* ASTECAN, ou ASCHIKAN, ville d'Asie, dans la contrée de Mawralnaher, & la province de Al - Sogde.
ASTETLAN (Page 1:776)
* ASTETLAN, province du nouveau royaume de Mexique, dans l'Amérique septentrionale, proche de la province de Cinaloa, vers cette mer Rouge que les Espagnols ont nommée mar Vermejo.
ASTEZAN, ou COMTE D'AST (Page 1:776)
* ASTEZAN, ou COMTE D'AST, pays d'Italie, au Piémont, qui le borne au couchant; il est du reste enclavé dans le Montferrat.
ASTHME (Page 1:776)
ASTHME, s. m. (Med.) difficulté de respirer, maladie de poitrine, accompagnée d'une espece de sifflement. On lui a aussi donné les noms de dyspnée & d'orthopnée, mots tirés du Grec, & que l'on doit rendre en François, par ceux de respiration difficile, ou respiration debout; situation favorable au malade, lorsqu'il est dans un accès d'asthme.
Les causes générales de l'asthme, sont toutes les maladies qui ont affecté ou affectent quelques parties contenues dans la poitrine, & ont occasionné quelque délabrement dans les organes de la respiration; telles sont l'érésipele du poûmon, ou l'inflammation de cette partie ou de quelqu'autre, dont la fonction est nécessaire à la respiration, sur - tout lorsque cette inflammation a dégénéré en suppuration, & qu'il se rencontre quelque adhérence à la pleure ou au diaphragme. On peut encore mettre au nombre de ces causes, le vice de conformation de la poi<pb-> [p. 777]
1°. Les causes prochaines ou particulieres de l'asthme, sont la trop grande abondance de sang provenant des causes de la pléthore universelle, comme la suppression d> pertes de sang ordinaires, le changement subit d'un air chaud en un froid, l'usage immodéré d'alimens succulens; & alors cette espece d'asthme s'appelle sec, & selon Willis convulsif. 2°. La surabondance d'humeurs séreuses, qui refluant du côté des poùmons, abreuvent le tissu de leurs fibres, & le rendent trop lâche & peu propre à recevoir & chasser l'air qui y est apporté, & par le moyen duquel s'exécute la respiration; c'est particulierement à cette espece d'asthme que sont sujets les vieillards; on l'appelle asthme humide ou humoral.
Il suffit pour expliquer le retour périodique de cette maladie, de faire attention à ce que je viens de dire sur sa cause; dès qu'il se rencontrera quelque révolution qui la déterminera, elle occasionnera un acces d'asthme; les changemens de tems, de saison, le moindre excès dans l'usage des choses non - naturelles, sont autant de causes déterminantes d'un accès d'asthine.
Cette maladie est ordinairement de longue durée, & aussi dangereuse qu'elle est fâcheuse; en effet, un malade sujet à l'asthme, croit à chaque accès dont il est attaqué, que ce sera le dernier de sa vie; rien n'étant plus nécessaire pour la conservation que la respiration, la crainte qu'il a de ne pouvoir plus respirer est certainement bien légitime.
La suite ordinaire de l'asthme, sur - tout de celui que nous avons nommé humide, est l'hydropisie de poitrine, il est done question de faire tous ses efforts pour prévenir cette funeste fin dans ceux qui en sont menacés; pour cet effet, cn usera de remedes qui pourront diminuer la trop grande quantité de sérosités, & en même tems donner du ressort aux fibres des poûmons, & les mettre en état de résister à cette af<-> >ence de liqueurs nuisibles. La saignée est un remede ties - indiqué dans l'asthme sec ou convuisif, qui est ordinairement accompagné d'ardeur & de >evre; les délay ns, la diete, & tout ce qui peut diminuer la quantite & l'effervescence du sang, sort aussi d'un tres - grand secours. (N)
ASTHME (Page 1:777)
ASTHME, adj. terme de Fauconnerie, se dit d'un o>eau qui a le poûmon enflé & qui respire difficilement; on dit: ce tiercelet est asthmé. il faut s'en défaire.
ASTI (Page 1:777)
* ASTI, ville d'Italie, dans le Montferrat, sur le Tanaro. Long. 25. 50. lat. 44. 50.
ASTIC (Page 1:777)
ASTIC, s. m. est un os de jambe de mulet ou de
cheval qui sert à lisser les semelles; on met de la
graisse dans le trou du milieu pour graisser les alênes.
Voyez la
L'astic de bois est à peu près semblable à celui d'os.
Voyez la
ASTINGES (Page 1:777)
* ASTINGES, s. m. pl. (Hist. anc.) peuples inconnus qui vinrent dans la Dace offrir du secours aux Romains; à condition qu'on leur accorderoit des terres: ils furent alors refusés: mais Marc - Aurele accepta leurs offres l'an 170 de J. C. & ils se battirent contre les ennemis de l'empire.
ASTOMES (Page 1:777)
* ASTOMES, s. m. pl. peuples fabuleux qui n'avoient
point de bouches; Pline les place dans l'Inde;
d'autres les transportent bien avant dans l'Afrique:
ce nom vient de l'
ASTORGA (Page 1:777)
* ASTORGA, ville d'Espagne, au royaume de Léon, sur la riviere de Tuerta. Long. 12. lat. 42. 10.
ASTRACAN (Page 1:777)
* ASTRACAN, ville de la Moscovie Asiatique,
ASTRAGALE (Page 1:777)
ASTRAGALE,
Quelques - uns appliquent lenom d'astragale aux vertebres
du cou. Homere dans son Odyssée, employe
ce terme dans ce sens. Voyez
La face supérieure est convexe, & un peu concave
dans sa longueur, & est articulée avec le tibia;
l'inférieure est concave, comme divisée en deux facettes
articulaires, séparées par une gouttiere, & s'articule
avec le calcaneum; l'antérieure est arrondie
& articulée avec le scaphoïde ou naviculaire. Des
deux latérales qui sont les moins considérables, la
latérale externe qui est la plus grande, est articulée
avec la malléole externe, & la latérale interne avec
la malléole interne. Voyez
ASTRAGALE (Page 1:777)
ASTRAGALE, s. m. est un membre d'Architecture composé de deux moulures; l'une ronde, faite d'un demi - cercle, l'autre d'un filet. Presque tous les auteurs, les architectes, & les ouvriers, donnent ce nom à la moulure demi - ronde; & par - tout ailleurs ils se servent du mot baguette. Mais le nom d'astragale doit s'entendre de ces deux moulures prises ensemble & non séparément: tous les fûts supérieurs des colonnes sont terminés par un astragale qui leur appartient, & non au chapiteau, à l'exception de l'ordre toscan & dorique; quelquefois à l'ordre ionique, la baguette appartient au chapiteau, dans la crainte que cette moulure appartenant à la colonne, ne rendît son chapiteau trop bas & trop écrasé. Il faut remarquer que cette derniere observation n'a lieu que dans le cas où les futs d'une colonne sont d'une matiere, & les chap>teaux de l'autre; savoir les premiers de marbre, les derniers de bronze, ou bien les futs de marbre noir, & les chapiteaux de marbre blanc. Car lorsque ces deux parties de l'ordre sont de pierre, alors l'identité de la matiere empêche cette remarque; mais il n'en est pas moins vrai qu'il faut observer par rapport à la construction que l'astragale, ou au moins le filet de ce membre d'architecture appartient au fût de la colonne ou pilastre; en voici la raison.
L'usage veut que l'on unisse le fût des colonnes à l'astragale par un congé. Or ce congé n'est autre chose qu'un quart de cercle concave, qui ne peut terminer seul le fût supérieur ou inférieur d'une colonne; il faut qu'il soit accompagné d'un membre quarré, qui par ses angles droits assûre la solidité, le transport, & la pose du chapiteau & de la colonne; ce qui ne se pourroit, de quelque matiere que l'on voulût faire choix, sans que ce congé fût sujet à se casser ou s'engraîner. (P)
Ce petit membre d'architecture se voit aussi sur les
pieces d'arullerie; il leur sert d'ornement comme il
feroit à une colonne. Il y en a ordinairement trois sur
une piece, savoir l'astragale de lumiere, celui de ceinture, & celui de volée. Voyez
Astragale (Page 1:777)
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