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Il y a une autre île de même nom dans l'Amérique méridionale, vis - à - vis les côtes du Brésil.
ASCENSIONEL (Page 1:750)
ASCENSIONEL, adj. différence ascensionelle,
terme d'Astr. La différence ascensionelle est la différence
entre l'ascension oblique & l'ascension droite d'un même
point de la surface de la sphere. Voy.
Ainsi de 27
Pour avoir la difference ascensionelle, la latitude du lieu & la déclinaison du soleil étant données, faites la proportion trigonométrique: comme le rayon à la tangente de la latitude, ainsi la tangente de la déclinaison du soleil au sinus de la différence ascensionelle. Si le soleil est dans un des fignes septentrionaux, & qu'on ôte la différence ascensionelle de l'ascension droite, le reste sera l'ascension oblique. Si le soleil est dans un des signes méridionaux, il faudra ajoûter la différence ascensionelle à l'ascension droite, & la somme sera l'ascension oblique. On pourroit en s'y prenant ainsi, construire des tables d'ascensions obliques pour les différens degrés de l'écliptique, sous différentes élévations du pole. (O)
ASCETES (Page 1:750)
ASCETES, s. m. pl. (Théol.) du Grec
M. de Valois dans ses notes sur Eusebe, & le pere Pagi, remarquent que dans les premiers tems le nom d'Ascetes & celui de moines n'étoient pas synonymes. Il y a toûjours eu des Ascetes dans l'Eglise, & la vie monastique n'a commencé à y être en honneur que dans le IV. siecle. Bingham observe plusieurs différences entre les moines anciens & les Ascetes; par exemple, que ceux - ci vivoient dans les villes, qu'il y en avoit de toute condition, même des clercs, & qu'ils ne suivoient point d'autres regles particulieres que les lois de l'Eglise; au lieu que les moines vivoient dans la solitude, étoient tous laïques, du moins dans les commencemens, & assujettis aux regles ou constitutions de leurs Instituteurs. Bingham, orig. eccl. lio. VII. cap. j. §. 5.
ASCÉTIQUE (Page 1:750)
ASCÉTIQUE, adj. qui concerne les Ascetes. On a
donné ce titre à plusieurs livres de piété qui renferment
des exercices spirituels, tels que les ascétiques
ou traité de dévotion de S. Basile, évêque de Césarée
en Cappadoce. Dans les bibliotheques on range sous
le titre d'ascétiques tous les écrits de Théologie mystique: on dit aussi la vie ascétique, pour exprimer les
exercices d'oraison & de mortification que doit pratiquer
un religieux. Voyez
La vie ascétique des anciens fideles consistoit, selon
M. Fleury, à pratiquer volontairement tous les
exercices de la pénitence. Les Ascetes s'enfermoient
d'ordinaire dans des maisons, où ils vivoient en grande
retraite, gardant la continence, & ajoûtant à la
frugalité chrétienne des abstinences & des jeûnes extraordinaires.
Ils pratiquoient la xérophagie ou nourriture
seche, & les jeûnes renforcés de deux ou trois
jours de suite, ou plus longs encore. Ils s'exerçoient
à porter le cilice, à marcher nuds piés, à dormir sur
la terre, à veiller une grande partie de la nuit, lire
assiduement l'Ecriture - sainte, & prier le plus continuellement
qu'il étoit possible. Telle étoit la vie ascétique: de grands évêques & de fameux docteurs, entre
autres Origene, l'avoient menée. On nommoit par
excellence ceux qui la pratiquoient, les élus entre les
élus,
ASCHAFFENBOURG (Page 1:750)
* ASCHAFFENBOURG, ville d'Allemagne dans la Franconie, aux frontieres du bas Rhin, sur la rive droite du Mein, & le penchant d'une colonie. Long. 26. 35. lat. 50.
ASCHBARAT (Page 1:750)
* ASCHBARAT, ville du Turquestan, la plus avancée dans le pays de Gotha ou des Getes, au - delà du fleuve Sihon.
ASCHARIOUNS ou ASCHARIENS (Page 1:750)
* ASCHARIOUNS ou ASCHARIENS, (Histoire
mod.) disciple d'Aschari, un des plus célebres docteurs
d'entre les Musulmans. On lit dans l'Alcoran:
Les Aschariens regardent Dieu comme un agent universel, auteur & créateur de toutes les actions des hommes, libres toutefois d'élire celles qu'il leur plaît. Ainsi les hommes répondent à Dieu d'une chose qui ne dépend aucunement d'eux, quant à la production, mais qui en dépend entierement quant au choix. Il y a dans ce système deux choses assez bien distinguées: la voix de la conscience, ou la voix de Dieu; la voix de la concupiscence, ou la voix du demon, ou de Dieu parlant sous un autre nom. Dieu nous appelle également par ces deux voix, & nous suivons celle qu'il nous plaît. Mais les Aschariens sont, je pense, fort embarrassés, quand on leur fait voir que cette action par laquelle nous suivons l'une ou l'autre voix, ou plûtôt cette détermination à l'une ou à l'autre voix, étant une action, c'est Dieu qui la produit, selon eux; d'où il s'ensuit qu'il n'y a rien qui nous appartienne ni en bien ni en mal dans les actions. Au reste, j'observerai que le concours de Dieu, sa providence, sa prescience, la prédestination, la liberté, occasionnent des disputes & des hérésies par - tout où il en est question; & que les Chrétiens feroient bien, dit M. d'Herbelot dans sa bibliotheque orientale, dans ces questions difficiles, de chercher paisiblement à s'instruire, s'il est possible, & de se supporter charitablement dans les occasions où ils sont de sentimens différens. En effet, que savons - nous là - dessus? Quis consiliarius ejus fuit?
ASCHAW (Page 1:751)
* ASCHAW, (Géog. anc. & mod.) ville d'Allemagne dans la haute Autriche, sur le Danube, à l'embouchure de l'Ascha; quelques - uns prétendent que c'est l'ancienne Joviacum de la Norique, que d'autres placent à Starnberg, & d'autres à Frankennemarck.
ASCHBOURKAN ou ASCHFOURKAN (Page 1:751)
* ASCHBOURKAN ou ASCHFOURKAN, ville de la province de Chorasan. Long. 100. & lat. 36. 45.
ASCHERLEBEN (Page 1:751)
* ASCHERLEBEN, ville d'Allemagne sur l'Eine, dans la principauté d'Anhalt.
ASCHERN (Page 1:751)
* ASCHERN su ASCHENTEN, ville d'Irlande, dans la province de Moun ou de Mounster, & le comté de Limerik, sur la riviere d'Aschern.
ASCHMOUN (Page 1:751)
* ASCHMOUN, ville d'Egypte, près Damiette. Il y a entre cette derniere & Manssurah, un canal de même nom.
ASCHMOUNIN (Page 1:751)
* ASCHMOUNIN, (Géog. anc.) ville de la Thébaïde, où il y a encore des ruines qui font admirer la magnificence des anciens rois d'Egypte.
ASCHOUR (Page 1:751)
* ASCHOUR, nom d'une des rivieres qui passent par la ville de Kasch en Turquestan, vers le nord.
ASCHOURA (Page 1:751)
* ASCHOURA, île de la mer des Indes, des plus reculées & des desertes, proche Melai, & loin de Shamel.
ASCHTIKHAN (Page 1:751)
* ASCHTIKHAN, ville de la province de Transoxane, dans la Sogde. Long. 88. lat. sept. 39. 55.
ASCI (Page 1:751)
* ASCI, (Hist. nat.) plante qui croît en Amérique; elle s'éleve à la hauteur de cinq ou six palmes, & même davantage. Elle est fort branchue; sa fleur est blanche, petite & sans odeur; son fruit a le goût du poivre. Les Américains en assaisonnent leurs mets; les Européens en font aussi usage. Il pousse des especes de gousses rouges, creuses, longues comme le doigt; ces gousses contiennent les semences.
ASCIENS (Page 1:751)
ASCIENS, s. m. mot composé d'
ASCITES (Page 1:751)
ASCITES, s. m. pl. (Théol.) mot dérivé du grec
ASCITE (Page 1:751)
ASCITE,
ASCLEPIADE (Page 1:751)
ASCLEPIADE, adj. (Belles - Lett.) dans la poésie greque & latine, vers composé de quatre piés, savoir, d'un spondée, de deux choriambes, & d'un pyrrhique; tel que celui - ci:
ASCLEPIES (Page 1:751)
* ASCLEPIES, (Hist. anc. & Mythol.) fêtes qu'on célébroit en l'honneur de Bacchus, dans toute la Grece, mais surtout à Epidaure, où se faisoient les grandes asclépies, Megalasclepia.
ASCODRUTES ou ASCODRUPITES (Page 1:751)
ASCODRUTES ou ASCODRUPITES, s. m. pl.
(Theolog.) hérétiques du II siecle, qui rejettoient l'usage
des sacremens, se fondant sur ce principe, que
des choses incorporelles ne pouvoient être communiquées
par des choses corporelles, ni les mysteres
divins par des élemens visibles, qui étant, disoient - ils,
l'effet de l'ignorance & de la passion, étoient
détruits par la connoissance. Ils faisoient consister la
rédemption parfaite dans ce qu'ils appelloient la connoissance, c'est - à - dire, l'intelligence des mysteres interpretés
à leur fantaisie, & rejettoient le baptême.
Les Ascodrutes avoient adopté une partie des rêveries
des Valentiniens & des Marcosiens. Voyez
ASCOLI (Page 1:751)
* ASCOLI, ville d'Italie, dans l'état de l'Eglise, & la Marche d'Ancone, sur une montagne, au bas de laquelle coule le Fronto. Long. 31. 23. lat. 42. 47.
Ascoli de Satriano (Page 1:751)
ASCOLIES (Page 1:751)
ASCOLIES, s. f. pl. (Hist. anc.) fêtes que les paysans de l'Attique célébroient en l'honneur de Bacchus, à qui ils sacrifioient un bouc, parce que cet animal, en broutant, endommage les vignes. Après avoir écorché cet animal, ils faisoient de sa peau un outre ou ballon, sur lequel ils sautoient, tenant un pié en l'air. Cérémonie que Virgile a ainsi décrite au livre II. des Géorgiques.
Non aliam ob culpam Baccho caper omnibus aris
Coeditur, & veteres ineunt proscenia ludi,
Proemiaque ingentes pagos & compita circum
Thereïdoe posuere: atque inter pocula loeti
Mollibus in pratis cunctos saliere per utres.
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