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Les figures 4 & 5 offrent en profil & en coupe la
pompe de bois T & V
Le moteur ou la puissance appliquée à la poignée
N.
La pompe pour les incendies. Cette pompe A est pareille
à celle que l'on trouve dans les Pays Bas; on
en voit ici la coupe A, figure premiere & le plan B,
Fg. 4. On voit dans la quatrieme figure l'élévation de la même pompe composée d'ure caisse de cuivre rouge, de trois piés de large, sur deux piés & demi de haut, surmontée d'un chapiteau arrêté par des vis, portant l'axe d'un balancier dont les extrémités sont faites en fourches, afin de pouvoir y enfiler une poignée assez longue pour que cinq ou six personnes puissent agir de front; il y a une ouverture O saillante de quelques pouces en forme de tuyau, pour y loger le bout H du tuyau de cuir qui porte l'eau à sa destination. (K)
Hydraulique (Page 8:367)
L'unique moyen de cette nouvelle chimie, pour la qualifier comme son inventeur, est l'infusion ordinairement aidée d'agitation des matieres, qu'il appelle peu exactement trituration.
Il place les corps dont il se propose d'extraire les principes efficaces dans des pots de verre, de fayence, ou de bonne terre cuite & non - vernissée, élevés de bord, dont le ventre est renflé & l'ouverture assez étrcite; il verse sur ces corps une quantité d'eau froide ou tiéde, déterminée d'une façon assez vague, mais très - considérable par proportion à la quantité de matiere employée, vingt - quatre livres d'eau, par exemple, pour demi - livre de quinquina; les matieres & le dissolvant remplissent le pot environ aux deux tiers. On introduit dans ce pot un
M. le C. D. L. G. traite par ce procédé les végétaux, les animaux & les minéraux.
Les prétentions de certains chimistes sur les sels métalliques sont trop justement contestées, pour que celles de M. de la Garaye sur les produits retirés de ces substances par sa méthode, ne restent encore au moins au rang des problemes chimiques, & ne méritent un examen ultérieur de la part des maîtres de l'art. La trituration des substances minérales salines en opere bien réellement la dissolution parfaite, mais il ne faut pas tant de mystere pour dissoudre le vitriol ou l'alun par exemple. La crême de tartre & le verre d'antimoine, long - tems triturés ensemble & à grande eau, doivent se combiner en partie sous la forme de tartre stibié, mais c'est un moyen très long & très - inutile de composer ce remede; la longue trituration du soufre peut être un moyen d'obtenir des connoissances nouvelles sur ce corps devenu si intéressant, par la théorie simple & lumineuse que Stahl a donné de sa mixtion. Mais certainement rien n'est moins démontré par les expériences de M. le C. D. L. G. que son sel de soufre.
La trituration avec l'eau n'extrait des viperes &
de la corne de cerf, que M. le C. D. L. G. a donnés
seuls pour exemple, qu'une subsistance gélatineuse
qui, dessechée sur les assiettes, approche de l'état
de colle, ou des tablettes de viande ou de bouillon,
voyez
Mais les produits de la trituration exécutée sur les minéraux & sur les animaux, sont à peine connus; les expériences de M. le C. D. L. G. n'ont pas même été répétées, du - moins dans la vûe de les employer à la préparation de nouveaux remedes. On a regardé avec raison cette partie des travaux de l'auteur comme dûe à l'opinion qu'il a conçue de l'universalité de sa méthode, de son dissolvant, de sa nouvelle chimie. Les manoeuvres les plus particulieres nées hors du sein des arts, ou renouvellées, ou [p. 368]
HYDRE de Lerne (Page 8:368)
HYDRE
Parmi les fameux travaux d'Hercule, la fable nous vante la défaite de l'hydre, ce serpent monstrueux qui faisoit un ravage épouvantable dans les campagnes, & sur les troupeaux des marais de Lerne. Les poëtes ont feint qu'il avoit un grand nombre de têtes, & qu'on n'en avoit pas plûtôt coupé une, qu'il en renaissoit plusieurs autres; Hercule, ajoûtent - ils, pour tarir la source de cette fécondité, ne trouva pas d'autres moyens que d'appliquer le feu à chaque tête qu'il abattoit.
Cette hydre à plusieurs têtes, suivant nos Mythologues, n'étoit autre chose qu'une multitude de serpens, qui infectoient les marais de Lerne proche de Mycène, & qui sembloient multiplier à mesure qu'on les détruisoit. Hercule, avec l'aide de quelques - uns de ses compagnons, en purgea le pays, en mettant le feu aux roseaux du marais qui étoit la retraite de ces reptiles; ensuite il dessecha ce marais par des canaux qui faciliterent l'écoulement de eaux, & rendirent le terrein d'un bon rapport. (D. J.)
HYDRÉLEON (Page 8:368)
* HYDRÉLEON, s. m. (Pharm.) huile commune & eau battues ensemble. Ce medicament pris par la bouche, excite le vomissement, est topique; il est anodin & suppuratif.
HYDRENTEROCELE (Page 8:368)
HYDRENTEROCELE, s. f. terme de Chirurgie,
hernie ou tumeur occasionnée par la descente des
intestins avec des eaux dans le scrotum. Voyez
C'est une maladie compliquée: l'hernie doit être réduite & contenue par un brayer, l'hydrocele doit être traitée à part: dans un cas pareil, s'il s'agissoit de faire la ponction avec le trocart, le chirurgien ne pourroit apporter trop d'attention pour
HYDRIA (Page 8:368)
HYDRIA, (Antiq.) vase percé de tous côtés,
qui représentoit le dieu des eaux chez les anciens
Egyptiens. Les prêtres le remplissoient d'eau à certains
jours, l'ornoient avec magnificence, & le posoient
ensuite sur une espece de théatre public:
alors, dit Vitruve, tout le monde se prosternoit
devant le vase, les mains élevées vers le ciel, &
rendoit grace aux dieux des biens que cet élément
leur procuroit; mais cette cérémonie étoit nécessaire
chez un peuple, dont l'eau coupée par une
infinité de canaux faisoit la richesse, dont le Nil fertilisoit
les terres, & dont Canope étoit un des principaux
dieux. Voyez
HYDRIEPHORES (Page 8:368)
HYDRIEPHORES, s. f. pl. (Antiq. greq.)
HYDRINUS LAPIS (Page 8:368)
HYDRINUS LAPIS, (Hist. nat.) quelques auteurs se sont servi de ce nom, pour désigner la pierre de serpent, ou l'ophite.
HYDROBELE (Page 8:368)
HYDROBELE, s. f. terme de Chirurgie, tuméfaction de la sur - peau du scrotum, causée par des humeurs aqueuses. C'est une oedeme des bourses qui rend la peau lisse & luisante; l'impression du doigt reste sur la tumeur pour peu qu'on l'y appuie. La verge devient souvent oedémateuse par le progrès de l'infiltration, & alors elle représente une colone torse.
Cette maladie est assez familiere aux enfans nouveaux - nés, & elle cede ordinairement à l'application
des remedes astringens ou discussifs. Les compresses
trempées dans le vin rouge, chaud, dans
lequel on a fait bouillir des roses de Provins: l'eau de
chaux simple, ou animée d'un peu d'eau de - vie, suffisent
pour résoudre la tumeur aqueuse superficielle du
scrotum; le cataplasme de têtes de poreaux cuites dans
le vin blanc, est un remede éprouvé dans ces sortes
de cas. Dans les adultes où l'hydrobele est un symptome
& un accident de l'hydropisie ascite, ou une
maladie essentielle causée par la difficulté du cours
de sang dans des parties assez éloignées du grand
torrent de la circulation, les remedes que nous
venons d'indiquer ne suffisent pas; il faut faire de
légeres mouchetures à la sur - peau, pour procurer
le dégorgement des partics tuméfiées; on applique
ensuite sur la partie des compresses trempées dans
l'eau - de - vie camphrée tiede. Ces mouchetures doivent
être faites avec art, pour prévenir la gangrene
qui n'est que trop souvent la suite des scarifications
faites sans méthode sur des parties oedémateuses.
Voyez OE
HYDROCARDIE (Page 8:368)
HYDROCARDIE, s. f. terme de Chirurgie, employé par Fabrice de Hilden, fameux chirurgien, pour désigner l'épanchement d'une humeur séreuse, sanieuse ou purulente dans le péricarde: dans l'exactitude étymologique, l'hydrocardie est l'hydropisie du péricarde; maladie dont M. Senac a parlé savament dans son Traité des maladies du coeur. Le péricarde est sujet à l'hydropisie; cette maladie, suivant cet auteur, est fréquente, difficile à connoître, & plus difficile à guérir.
Les obstacles que trouve l'eau du péricarde à
rentrer dans les voies de la circulation, seront les
causes de l'hydropisie du péricarde. Les maladies
du médiastin, du poumon & du coeur, sont des
causes particulieres qui déterminent une plus abondante
filtration de l'humeur du péricarde, & le
défaut de résorbtion de cette humeur, soit par le
dérangement qui arrive dans les pores absorbans,
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