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GARNISSEUR (Page 7:518)
GARNISSEUR, s. m. (Art méch.) on appelioit Selliers - Garnisseurs ceux qui étoffoient, garnissoient & montoient les corps des carrosses, coches, &c. par opposition aux Lormiers - Eperoniers qu'on appelloit ouvriers de forge, parce que ceux - ci forgeoient les ouvrages de leur métier; ces deux communautés n'en faisoient qu'une autrefois, mais elles ont été séparées vers le milieu du dix - septieme siecle.
GARNITURE DE COMBLE (Page 7:518)
GARNITURE DE COMBLE, s. f. en Architecture, s'entend non - seulement des lattes, tuiles ou ardoises, mais aussi du plomb, comme enfaîtement, amortissement, &c. qui servent à garnir un comble. (P)
GARNITURE (Page 7:518)
GARNITURE D'UN VAISSEAU,
Garniture (Page 7:518)
Garniture (Page 7:518)
Garniture (Page 7:518)
Garniture (Page 7:518)
La garniture d'un service de viande ou de mets consiste en un certain nombre de choses qui l'accompagnent, ou comme parties, ou comme ingrédiens; en ce sens les marinades, les mousserons, les huîtres, sont de sgarnitures: quelquefois la garniture est un ornement ou un accompagnement; comme quand on met autour d'un service, des feuilles, des fleurs, des racines, pour recréer ou pour amuser les yeux.
On se sert aussi du mot fourniture pour signifier les fines herbes, les fruits, &c. que l'on met autour d'une salade, comme citron, pistaches, grenades, jaunes d'oeufs durs, culs d'artichaux, capres, truffes, ris de veau, &c.
Garniture de Diamans, de Rubis, d'É (Page 7:518)
Garniture de Robe (Page 7:518)
Depuis l'on a garni les robes en plein, c'est - à dire tout - du - long & dessus les bottes; ensuite l'on a ajoûté plusieurs noeuds de ruban qui se posent sur les bottes, dans les festons de la garniture; &c. l'on a encore découpé tout - autour cette garniture; & l'on en a posé sur toutes les coutures des côtés de la robe.
L'on garnit aussi les jupons d'un grand morceau de même étoffe decoupé & posé en feston tout autour & au bas du jupon: l'on y a joûté ensuite plusieurs falbalas qui se posent par rang & au - dessus les uns des autres; mais ils ne garnissent que le devant: entre ces falbalas, l'on y pose des noeuds de même étoffe & de ruban, des pompons, des franges, des clinquans, &c.
Autrefois au lieu de ces falbalas, l'on mettoit au bas des jupons de longues franges de soie de la même couleur; ensuite l'on en a mis par rang, comme les falbalas d'aujour hui.
L'on garnit les robes avec des blondes, des réseaux d'or, d'argent, des gazes, des sourcils d'hanneton, des rubans, des pompons, des dentelles de la même étoffe découpée, & quelquefois de la mousseline.
Il y a environ trente - cinq ou quarante ans que l'on garnissoit les robes avec des gances & des boutons, des guipures, &c.
Garniture (Page 7:518)
Garniture de Chambre (Page 7:518)
GAROCHOIR, ou CORDE DE MAIN TORSE (Page 7:518)
GAROCHOIR, ou CORDE DE MAIN TORSE, (Corderie.) ce cordage differe des autres, en ce qu'on en tord les torons dans le même sens que les fils.
GARONNE (Page 7:518)
GARONNE, (
La Garonne, selon l'ancienne géographie, séparoit le pays des Celtes de celui des Aquitains, & avoit son cours dans le pays des Bituriges, dont les Aquitains faisoient partie. Voyez la - dessus M. de Valois, notit. Gall. p. 221, &c. (D. J.)
GAROU (Page 7:519)
GAROU, s. m. thymeloea, (Hist. nat. Bet.) genre de
plante à fleur monopétale, en quelque façon insundibuliforme,
& divisée en quatre parties: le pistil sort
du fond de la fleur, & devient un fruit qui a la figure
d'un oeuf, qui est succulent dans quelques e peces &
sec >s d'autres, & qui renferme une semence oblongue.
Tournefort, instit. rei herb. Voyez
Garou, Thymélée de Montpellier, Trentanel (Page 7:519)
Ce purgatif est si violent, qu'on a fait sagement de
le bannir de l'usage de la Medecine, du - moins pour
l'intérieur. Ce seroit un fort mauvais raisonnement,
& dont on se trouveroit tres - mal; de se rassûrer contre
le danger que nous annonçons ici, parce qu'on
sauroit que les perdrix & quantité d'autres oiseaux
sont très friands de ce fruit, & qu'ils n'en sont point
incommodés: l'analogie des animaux ne prouve rien
sur le fait des poisons. Voyez
La raeine de cette plante prire intérieurement, est
un poison mortel, selon Camérarius; on s'en sert
quelquefois extérieurement, lorsqu'elle est seche,
pour faire couler les sérosités dans les migraines &
dans les sluxions sur les yeux. Dans ces cas, on perce
l'oreille, & on y passe un petit morceau de cette racine;
mais l'emplâtre épipastique ordinaire préparé
avec les cantharides, appliqué derriere l'oreille ou
à la nuque du cou, fournit un secours de la même
classe, plus efficace & moins dangereux. Voyez
GARROT (Page 7:519)
GARROT, s. m. clangula Gesn. (Hist. nat.) oiseau de
mer du genre des canards; il est plus petit que le canard
ordinaire; il a le corps plus épais & plus court;
la tête est grosse & d'un verd obscur, ou d'un verd
noirâtre mêlé de pourpre. Il y a de chaque côté de
la tête, près des coins de la bouche, une marque
blanche assez grande & arrondie; c'est pourquoi les
Italiens ont appellé cet oiseau quatre - yeux, quattroocchii. L'iris est de couleur d'or; le cou, les épaules,
la poitrine, & le ventre, sont biancs; l'entre - deux
des épaules & le bas du dos ont une couleur noire;
les aîles sont mêlées de noir & de blanc. La membrane
des piés est brune ou noirâtre, & les jambes
sont courtes & jaunes. Raii, synop. avium, p. 142.
Voyez
Garrot (Page 7:519)
Le garrot est parfaitement conformé, lorsqu'il est haut & tranchant.
Dans le premier cas, l'encolure est beaucoup plus relevée, & la selle a moins de facilité de couler enavant, & d'incommoder les épaules.
Dans le second, il n'est point aussi sujet aux accidens dont il est menacé, quand il est trop garni de chair; car cette partie est dès - lors fort aisément sou<cb->
Il est certain que les blessures du garrot peuvent
avoir des suites très - funestes, sur tout lorsque le traitement
en est confié à des maréchaux incapables
d'en prévoir & d'en redouter le danger. Les apophyses
épineuses dont j'ai parlé sont recouvertes par
le ligament cervical; ligament qui soûtient & affermit
la tête des quadrupedes: il en est deux autres attaches
à ces mêmes apophyses, servant conjointement
avec les muscles, à suspendre les omoplates &
à leur donner un point d'appui stable, fixe, & détermine.
Or s'il y a plaie dans cette partie, ou que
la tumeur survenue dégenere en plaie, des qu'elle
sera considérable, il est evident qu'à - moins qu'on ne
favorise l'écoulement de la matiere, elle cavera dans
le garrot; elle y creusera des sinus & des clapiers,
qui ne pourront être alors que très - difficilement susceptibles
de contre - ouverture; elle intéressera le ligament
cervical, les museles, les apophyses; elle détruira
les ligamens suspensoires; & l'animal sera véritablement
égarroté. Voyez
Garrot (Page 7:519)
GARSOTE (Page 7:519)
GARSOTE, s. f. oiseau. Voyez
GARTZ (Page 7:519)
GARTZ, Gartia, (Géog.) ville d'Allemagne dans la Poméranie, aux confins de la Marche de Brandebourg, & sujette au roi de Prusse. Barnime premier, duc de Poméranie, en sit une ville murée en 1258, & lui donna des terres. Longit. 38. 45. latit. 53. 13. (D. J.)
GARUM (Page 7:519)
GARUM, s. m. (Littérature.) saumure très - précieuse chez les Grecs & les Romains, qui en faisoient grand cas pour la bonne - chere: mais ou la composition de cette saumure n'étoit pas par - tout la même; ou. ce qui est fort vraissemblable, elle a souvent changé pour l'apprêt; & c'est le moyen le plus simple de concilier les auteurs qui la décrivent si diversement.
Quelques modernes nous disent que le garum n'étoit autre chose que des anchois fondus & liquéfiés dans leur saumure, après en avoir ôté la queue, les nageoires, & les arêtes; que cela se faisoit en exposant au soleil le vaisseau qui les contenoit; ou bien, quand on vouloit en avoir promptement, en mettant dans un plat des anchois sans les laver, avec du vinaigre & du persil, on portoit ensuite le plat sur la braise allumée; & on remuoit le tout, jusqu'à ce que les anchois fussent fondus.
Mais les anciens auteurs ne parlent point d'anchois. Quelques - uns d'eux prétendent qu'on employoit à cette saumure les maquereaux, scombri, que l'on pêchoit près des côtes d'Espagne: d'où vient qu'Horace dit, garum de succis piscis Iberi, en parlant de la méchante saumure de thon, que Nasidienus vouloit faire passer pour de la saumure de maquereau; & suivant Pline, c'étoit - là la saumure la plus estimée de son tems.
Cependant d'autres auteurs assûrent que le garum
étoit fait de la pourriture des tripes du poisson nommé
par les Grecs garos, & que Rondelet croit être le
picarel, qui a conservé son nom de garon sur les côtes
d'Antibes. On gardoit les tripes de ce poisson jusqu'à ce que la corruption les eût fondues, & on les
conservoit ainsi fondues dans une espece de saumure.
La couleur en étoit si brune, que Galien & Aétius
l'appellent noire. Ce ragoût, qu'on est venu à déres<pb->
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