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Je terminerai cet article par quelques réflexions très simples, que je me dispenserai d'étendre, sur la pratique de ceux qui font fuir au cheval la gaule, la chambriere, ou le nerf de boeuf, plûtôt que les talons.
Il n'est pas douteux, en premier lieu, que l'action de l'animal sur une ligne vis - à - vis de la muraille, ne lui coûte infiniment davantage qu'une action moins bornée, & dans laquelle ses membres moins assujettis joüissent de la liberté de se déployer en avant. Or je n'apperçois aucune raison capable de justifier ceux qui préferent d'abord cette ligne aux lignes obliques ou diagonales.
En second lieu, l'idée d'employer continuellement la jambe & même le talon, & de leur confier le soin entier de maîtriser l'arriere - main (abstraction faite de l'endurcissement même qui en résulte de la part de l'animal, & de l'action de quoüiller, que de semblables aides occasionnent), me paroît peu conforme à celle que l'on doit concevoir du système de ses mouvemens. lorsque l'on consulte sa structure. La correspondance des épaules & des hanches est intime. Celles - ci faient naturellement du côté opposé à celui où les premieres sont mûes, & los promïeres tendent toûjours au sons opposé à celui où les secondes sont portées. La propension qu'elles ont à ce mouvement contraire, est rachetée par la faculté dont les membres sont doüés, conséquemment à leurs articulations sphéroides, de croiser les uns sur les auties; & c'est par ce moyen que l'action progressive peut être essectuée de côté: mais cette propension est toûjours telle, que la dépendance du devant & du derriere ne cesse point. & que la contrainte de l'un entraine la contrainte absolue de l'autre. Or si lorsque j'entreprends de les mouvoir ensemble dans un même sens, je captive le devant par l'action de ma main, & le derriere en même tems par l'action plus ou moins violente de ma jambe, & par les châtimens que l'on substitue à cette action, dans le cas de son insuffisance, il est certain que toute
Le cheval peut encore cheminer de côte dans des autres allures que dans celles du passage, & même dans les airs relevés. Voyez les articles concernant ces airs & ces allures. (c)
Fuir (Page 7:363)
FUITE (Page 7:363)
FUITE, s. f. c'est l'action de fuir. Voyez l'article
Fuite (Page 7:363)
Fuite, à la guerre, est un mouvement rétrograde, précipité, fait malgré tous les chefs d'une armée, & par lequel le soldat cherche à se dérober aux périls d'un combat; ce mot exprime l'acte des différens particuliers qui fuient, & non l'acte géneral de toute une armée. Quand la fuite se prolonge & devient [p. 364]
Exemple. Dans le moment où les soldats prennent
la fuite, la fermeté de leurs officiers peut les arrêter,
dissiper leur frayeur, & les faire revenir au combat.
Quand ils ont abandonné leurs camarades &
leurs drapeaux; que tous sont occupés du seul intérêt
de leur conservation particuliere, on dit que l'armée est en déroute; & rien alors ne la peut sauver, àmoins qu'un obstacle insurmontable ne l'arrête malgré
elle, & ne la force à se rassembler avant qu'elle
ait été jointe par son ennemi. Voyez l'art.
Fuite (Page 7:364)
FULA (Page 7:364)
FULA, (Hist. nat. bot.) plante très - aromatique qui croît en Chine sur le bord de quelques rivieres; elle porte des fleurs jaunes comme du safran qui ont l'odeur du musc, & qui ressemblent à des tulipes. La racine est noire & foit grosse; il en part une forte tige de trois à quatre piés de hauteur; la feuille ressemble assez à celle de la vigne. Hubner, dictionn. univers.
FULGORA (Page 7:364)
* FULGORA, s. f. (Myth.) divinité qui présidoit aux éclairs, aux foudres, & aux tonnerres; Seneque en fait une veuve: il ne faut pas la confondre avec Jupiter, qu'on invoquoit sous le nom de fulgur ou de Jupiter éclair.
FULGURATION (Page 7:364)
FULGURATION, s. f. fulmen, coruscatio. (Chimie. Métalltrgie.) Voyez
FULGURITE (Page 7:364)
* FULGURITE, fulguritum, (Hist. anc.) c'est
ainsi que les Latins appelloient les lieux ou les objets
frappés de la foudre, quasi fulgure ictum,; ils étoient
sacrés par accident: on ne pouvoit plus les employer
à des usages profanes. On y élevoit un autel sur lequel
on sacrifioit des brebis de deux ans, ce qui faisoit
encore appeller le lieu frappé de la foudre, du
nom de bidental. Les grecs plaçoient sur cet autel
une urne ouverte dans laquelle ils renfermoient les
restes des choses que la foudre avoit noircies ou brûlées;
coûtume que les Romains adopterent: les augures
étoient chargés de cette fonction. Quant à la
purification des arbres foudroyés, elle étoit commise
à des hommes particuliers connus sous le nom de
strufertarü. On ne brûloit point à l'ordinaire les corps
de ceux qui avoient péri par la foudre. La loi de
Numa ordonnoit qu'ils fussent enterrés sur le lieu
même de l'accident: fouler aux piés leur sépulture,
étoit sinon un crime, du - moins un acte irreligieux
pour lequel il y avoit des expiations & lustrations
prescrites. Voyez
FULIGINEUX (Page 7:364)
FULIGINEUX, adj. (Phys.) épithete qu'on donne
à une fumée ou vapeur épaisse remplie de suie ou autre
matiere crasse. Voyez
Ce mot vient du latin fuligo, suie; on l'employe rarement sans le joindre à vapeur.
Dès que les métaux se mettent en fusion, il s'en éleve beaucoup de vapeurs fuligineuses, qui étant retenues & ramassées, forment ce que nous appellons litharge.
Le noir de fumée est ce qu'on ramasse des vapeurs
fuligineuses qui s'élevent des substances résineuses
qu'on brûle. Voyez
Fuligineux (Page 7:364)
FULMINATION (Page 7:364)
FULMINATION, s. f. (Chimie.) c'est l'action d'un
corps qui en conséquence de la chaleur qu'on lui applique,
s'écarte rapidement & avec fracas, & qui est
capable de l'imprimer à ceux qu'il rencontre; ce,
qu'on appelle explosion: telle est l'action de l'or fulminant,
de la poudre fulminante, de la poudre à canon,
&c. La fulmination ne differe donc de la détonation
qu'en degré de force; c'est une détonation
portée à l'excès, soit par la nature du corps même
qui détonne, soit par sa quantité ou par les obstacles
qu'il rencontre; toutes causes capables de changer
l'une en l'autre. Ainsi le mélange qui fait les flux
noir & blanc, détonne simplement; de même que
celui qui constitue la poudre à canon, pourvû toutefois
que cette poudre soit en petite quantité & à
l'air libre. Mais la poudre fulminante & l'or fulminant
ne détonnent pas simplement; en sorte que c'est
à juste titre qu'on les a qualifiés de la sorte. Lefevre
a confondu mal - à - propos la fulmination avec la fulguration,
outre qu'il en donne une définition fausse
dans tous ses points. Voyez
Fulmination (Page 7:364)
La fulmination de ces sortés d'actes doit être faite dans le diocèse où l'on veut s'en servir.
Celle des bulles des évêques, abbés, & abbesses, des dispenses de mariage, des signatures portant dispense d'irrégularité des reserits de réclamation de voeux, ou contre les ordres sacrés, de translation d'un religieux, & autres semblables, sont ordinairement adressés à l'official diocésain. Voyez la Jurisprudence canonique de Lacombe, au mot official, & le diction. des arrêts, au mot bulles, n°. 9.
On dit aussi, fulminer une excomunication, c'est - à - dire la prononcer. Suivant le pontifical, l'évêque qui la prononce est en habits pontificaux, & accompagné de douze prêtres en surplis: après que la sentence est prononcée, ils jettent à terre les cierges qu'ils tenoient allumés. Voyez Eveillon, en son traité des excommunications. (A)
FULMINER (Page 7:364)
FULMINER, (Chimie.) Voyez
FUMAGE (Page 7:364)
FUMAGE, s. m. (Jurispr.) est un droit dû à quelques
seigncurs sur les étrangers faisant feu & fumée
dans leur seigneurie: le seigneur de Chevre en Bretagne joüit de ce droit. Voyez
FUM - CHIM (Page 7:364)
FUM - CHIM, (Géog.) petite ville de la province
de Kiansi. Sa long. suivant le P. Noël, 152
FUMÉE (Page 7:364)
FUMÉE, s. f. (Physique.) on appelle ainsi cette
vapeur plus ou moins sensible & plus ou moins épaisse qui s'éleve de la surface des corps qui brûlent. Elle
est composée des parties les plus grossieres qui servent
à l'aliment du feu dans le corps combustible;
savoir des parties terrestres, oléagineuses, aqueuses,
& salines. Par conséquent, elle n'est pas fort différente
de la flamme (voyez Next page
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