RECHERCHE | Accueil | Mises en garde | Documentation | ATILF | ARTFL | Courriel |
"560">
Appui (Page 1:560)
Appui (Page 1:560)
On appelle aussi appui, un petit mur qui sépare deux cours ou un jardin, sur lequel on peut s'appuyer: on appelle appui continu, la retraite qui tient lieu de pié d'estal à un ordre d'Architecture, & qui dans l'intervalle des entre - colonnememens ou entre - pilastres, sert d'appui aux croisées d'une façade de bâtimens.
On dit appui allegé, lorsque l'appui d'une croisée est diminué de l'épaisseur de l'ébrasement, autant pour regarder par - dehors plus facilement, que pour soulager le lintot de celle de dessous.
On appelle appui évuidé, non - seulement les balustrades, mais aussi ceux ornés d'entrelacs percés à jour, tels qu'il s'en voit un modele au peristyle du Louvre, du côté de S. Germain l'Auxerrois.
On appelle appui rampant, celui qui suit la rampe
d'un escalier, soit qu'il soit de pierre, de bois, ou de
fer. Voyez
Appui (Page 1:560)
Appui (Page 1:560)
Un appui fin se dit d'un cheval qui a la bouche délicate à la bride, de maniere qu'intimidé par la sensibilité & la délicatesse de sa bouche, il n'ose trop appuyer sur son mors, ni battre à la main pour résister.
On dit qu'un cheval a un appui sourd, obtus, quand il a une bonne bouche, mais la langue si épaisse que le mors ne peut agir ni porter sur les barres, cette partie n'étant pas assez sensible pour les barres; quoique cet effet provienne quelquefois de l'épaisseur des levres.
Un cheval n'a point d'appui, quand il craint l'embouchure, qu'il appréhende trop la main, & qu'il ne peut porter la bride; & il en a trop quand il s'abandonne sur le mors. La rêne de dedans du cave<cb->
Si l'on veut donner de l'appui à un cheval, & le mettre dans sa main, il faut le galopper, & le faire souvent reculer. Le galop étendu est aussi très - propre à donner de l'appui à un cheval, parce qu'en galoppant il donne lieu au cavalier de le tenir dans la main.
Appui à pleine main, c'est - à - dire, appui ferme, sans toutefois peser à la main, & sans battre à la main. Les chevaux pour l'armée doivent avoir l'appui à pleine main.
Appui au - delà de la pleine main, ou plus qu'à pleine main, c'est - à - dire, qui ne force pas la main, mais qui pese pourtant un peu à la main: cet appui est bon pour ceux qui faute de cuisses se tiennent à la bride. (V)
Appui - main (Page 1:560)
APPULSE (Page 1:560)
APPULSE, s. en terme d'Astronomie, se dit du
mouvement d'une planete qui approche de sa conjonction
avec le soleil ou une étoile. Voyez
APPUREMENT (Page 1:560)
APPUREMENT d'un compte, terme de Finances
& de Droit, est la transaction ou le jugement qui en
termine les débats, & le payement du reliquat; au
moyen de quoi le comptable demeure quite & déchargé.
Voyez
Appurement (Page 1:560)
Les Anglois appellent cette décharge un quietus
est, parce qu'elle se termine chez eux par la formule
latine abinde recessit quietus. Voyez
APPURER (Page 1:560)
APPURER l'or moulu, terme de Doreur sur métal, c'est, après que l'or en chaux a été amalgamé au feu avec le vif - argent, le laver dans plusieurs eaux pour en ôter la crasse & les scories.
APPUYÉ (Page 1:560)
APPUYÉ, adj. m. on dit, en terme de Géométrie,
que les angles dont le sommet est dans la circonférence
de quelque segment de cercle, s'appuient ou
sont posés sur l'arc de l'autre segment de dessous.
Ainsi (
APPUYER (Page 1:560)
APPUYER des deux, (Manége.) c'est frapper &
enfoncer les deux éperons dans le flanc du cheval.
Appuyer ouvertement des deux, c'est donner le coup
des deux éperons de toute sa force. Appuyer le
poinçon, c'est faire sentir la pointe du poinçon sur
la croupe du cheval de manége pour le faire sauter.
Voyez
Appuyer (Page 1:560)
APPUYOIR (Page 1:560)
APPUYOIR, s. m. pour presser les feuilles de ferblanc
que le Ferblantier veut souder ensemble: il
se sert d'un morceau de bois plat de forme triangulaire,
qu'on appelle appuyoir. Voyez la
APRACKBANIA, ou ABRUCKBANIA (Page 1:560)
* APRACKBANIA, ou ABRUCKBANIA, (Géog.) ville de Transylvanie sur la riviere d'Ompas, au - dessus d'Albe - Julie.
APRE (Page 1:560)
APRE, terme de Grammaire Greque: Il y a en Grec [p. 561]
L'autre est celui qu'on appelle esprit âpre, ou rude; il se marque comme un petit c sur la lettre,
Il y a des mots qui ont un esprit & un accent,
comme le relatif
Il y a quatre consonnes qui prennent un esprit
rude,
APREMONT (Page 1:561)
* APREMONT, (Géog. mod.) petite ville de France dans le Poitou, généralité de Poitiers. Lon. 15. 52. lat. 46. 45.
APRÈS (Page 1:561)
APRÈS, préposition qui marque postériorité de tems, ou de lieu, ou d'ordre.
Après les fureurs de la guerre, Goûtons les douceurs de la paix.
Après, se dit aussi adverbialement; partez, nous irons après, c'est - à - dire, ensuite.
Après, est aussi une préposition inséparable qui entre dans la composition de certains mots, tels que après - demain, après - diné, l'après - dînée, après - midi, après joupé, l'après - soupée.
C'est sous cette vûe de préposition inséparable qui forme un sens avec un autre mot, que l'on doit regarder ce mot dans ces façons de parlet; ce portrait est fait d'après nature; comme on dit en peinture & en sculpture, dessiner d'après l'antique; modeler d'après l'antique; ce portrait est fait d'après nature; ce tableau est fait d'après Raphaël, &c. c'est - à - dire, que Raphaël avoit fait l'original auparavant. (F)
APRETÉ (Page 1:561)
APRETÉ, s. f. se dit de l'inégalité & de la rudesse
de la surface d'un corps, par laquelle quelques - unes
de ses parties s'élevent tellement au - dessus du reste,
qu'elles empêchent de passer la main dessus avec aisance
& liberté. Voyez
L'âpreté ou la rudesse est opposée à la douceur,
à l'égalité, à ce qui est uni ou poli, &c. le frottement
des surfaces contiguës vient de leur âpreté.
Voyez
L'âpreté plus ou moins grande des surfaces des corps est une chose purement relative: les corps qui nous paroissent avoir la surface la plus unie, étant vûs au microscope, ne sont plus qu'un tissu de rugosités & d'inégalités.
Suivant ce que M. Boyle rapporte de Vermausen, aveugle très - fameux par la délicatesse & la finesse
de son toucher, avec lequel il distinguoit les
couleurs, il paroîtroit que chaque couleur a son degré
ou son espece particuliere d'âpreté. Le noir paroît
être la plus rude, de même qu'il est la plus obscure
des couleurs: mais les autres ne sont pas plus douces
à proportion qu'elles sont plus éclatantes; c'est - à - dire, que la plus rude n'est pas toûjours celle qui
réfléchit le moins de lumiere: car le jaune est plus
rude que le bleu, & le verd, qui est la couleur moyenne,
est plus rude que l'une & l'autre. V.
APRIO (Page 1:561)
* APRIO, (Géog. anc. & mod.) ville de la Romanie, que les Anciens nommoient apros & apri.
APRISE (Page 1:561)
APRISE, vieux terme de Palais, synonyme à estimation, prisée. Il est fait d'aprisia, qu'on trouve en ce sens dans d'anciens arrêts, & qui vient du verbe appretiare, priser. (H)
APRON (Page 1:561)
APRON, asper, (Hist. nat. Zoolog.) poisson de
riviere assez ressemblant au goujon; cependant sa
tête est plus large; elle est terminée en pointe; sa
bouche est de moyenne grandeur; les mâchoires au
lieu d'être garnies de dents, sont raboteuses; il a
des trous devant les yeux. Ce poisson est de couleur
rousse & marqué de larges taches noires qui
traversent le ventre & le dos obliquement: il a deux
nageoires auprès des oüies & sous le ventre, deux
autres sur le dos assez éloignées l'une de l'autre. On
le trouve dans le Rhône, sur - tout entre Lyon &
Vienne: on a crû qu'il vivoit d'or, parce qu'il avale
avec le gravier les paillettes d'or qui s'y rencontrent;
sa chair est plus dure que celle du goujon. Rondelet.
Voyez
APROSITE (Page 1:561)
* APROSITE, ou l'île inaccessible. Pline la place dans l'Océan atlantique: quelques Géographes modernes prétendent que c'est l'île que nous appellons Porto - Santo; d'autres, que c'est Ombris ou Saint Blandan; ou par corruption la isla de San - Borondon; ou l'encubierta, la couverte, ou la non trovada, la difficile à trouver. C'est une des Canaries du côté d'occident.
APSIDE (Page 1:561)
APSIDE, s. f. se dit en Astronomie de deux points
de l'orbite des planetes, où ces corps se trouvent soit
à la plus grande, soit à la plus petite distance possible
ou de la terre ou du soleil. Voyez
A la plus grande distance, l'apside s'appelle la grande apside, summa apsis; à la plus petite distance, l'apside s'appelle la petite apside, infima ou ima apsis.
Les deux apsides ensemble s'appellent auges. Voyez
La grande apside se nomme plus communément
l'aphélie ou l'apogée; & la petite apside, le perihélie,
ou le perigée. Voyez
La droite qui passe par le centre de l'orbite de la
planete, & qui joint ces deux points, s'appelle la ligne
des apsides de la planete. Dans l'Astronomie nouvelle,
la ligne des apsides est le grand axe d'un orbite
elliptique; telle est la ligne A P,
On estime l'excentricité sur la ligne des apsides;
car e'est la distance du centre C de l'orbite de la
planete, au foyer S de l'orbite. Voyez
Quelques Philosophes méchaniciens considerent
le mouvement d'une planete, d'une apside à l'autre,
par exemple, le mouvement de la Lune, du perigée
à l'apogée, & de l'apogée au périgée, comme des
oscillations d'un pendule; & ils appliquent à ce
mouvement les lois de l'oscillation d'un pendule;
d'où ils inferent que l'équilibre venant un jour à se
rétablir, ces oscillations des corps célestes cesseront.
Voyez Horreb. Clar. Astron. c. xx. Voyez
D'autres crovent appercevoir dans ce mouvement,
quelque chose qui n'est point méchanique; &
ils demandent: pourquoi l'équilibre s'est - il rompu
& les oscillations de ces corps ont - elles commencé?
pourquoi l'équilibre ne renaît - il pas? quelle est la
cause qui continue de le rompre? Voyez Mém. de
Trév. Avril 1730. p. 709. & suivantes. Ils regardent
toutes ces questions comme insolubles; ce qui
prouve que la Philosophie Neutonienne leur est inconnue.
Voyez Newt. princip. Math. Lib. I. sect. 9.
Next page
The Project for American and French Research on the Treasury of the French Language (ARTFL) is a cooperative enterprise of Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF) of the Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), the Division of the Humanities, the Division of the Social Sciences, and Electronic Text Services (ETS) of the University of Chicago.