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ANTITYPE (Page 1:518)
ANTITYPE, s. m. (Théol.) du grec
On trouve dans le nouveau Testament deux endroits,
où le mot
2°. Dans la premiere épitre de S. Pierre, chap. III.
vers. 21. le baptême est comparé à l'arche de Noé,
qui préserva du déluge universel ce Patriarche & sa
famille; il est appellé dans le grec
Antitype (Page 1:518)
Il est vrai que ce mot se prend pour figure ou type, & c'est en ce sens que Marc d'Ephese, le Patriarche Jérémie, & plusieurs autres Grecs, disent que dans la liturgie de S. Basile, le pain & le vin sont appellés antitypes avant la consécration. Le docteur Smith a remarqué que même après la consécration, les Grecs nomment les especes eucharistiques antitypes, & ne croyent point la consécration achevée par les paroles de Jesus - Christ, hoc est corpus meum, mais apres la priere qui les suit, & qu'ils appellent invocation du S. Esprit. M. Simon lui a répondu qu'on voit manifestement par la déclaration des Grecs au concile de Florence, qu'ils reconnoissoient que Jesus - Christ étoit réellement dans l'Eucharistie après la consécration, & que leur différend avec les Latins consistoit seulemont à savoir, si après la consécration, les symboles devoient être encore appellés antitypes: mais en>revenant à la propre signification du mot antitype, cette difficulté disparoît; car antitype étant ce qu'on met à la place d'une figure, c'est - à - dire, la réalité, il s'ensuit que les symboles, même après la consécration, contiennent cette réalité; ce que S. Chrysostome insinue clairement par ces paroles: stat sacerdos, typum adimplens & illa verba fundens, virtus autem & gratia Dei est: dicit, hoc'est corpus meum. Hoc verbo proposita consecrantur. D'ailleurs S. Jean Damascene, & les Diacres Jean & Epiphane, expliquant dans le VII: Concile général quelle avoit été sur ce sujet la pensée des anciens liturgistes Grecs, disent que ces auteurs, en nommant l'Eucharistie antitype, avoient égard au
ANTIVARI (Page 1:518)
* ANTIVARI, (Géog. mod.) ville de la Dalmatie, dans la Turquie Européenne, sur le golfe de Venise, à l'opposite de Bari, dans la Pouille. Long. 36. 45. lat 42.
ANTIVÉNÉRIENS (Page 1:518)
ANTIVÉNÉRIENS, adj. (Med.) épithete par laquelle
on désigne les remedes qu'on employe contre
les maladies vénériennes. Voyez
ANTIUM (Page 1:518)
* ANTIUM, (Géog. anc. & mod.) ville d'Italie, autrefois considérable, aujourd'hui réduite à des ruines. C'est ce que l'on appelle Antio Rovinato & Anzio. Antium étoit située, à ce qu'on croit, où l'on a bâti depuis le bourg di Nettuno.
ANTOCO (Page 1:518)
* ANTOCO (
ANTOINE (Page 1:518)
ANTOINE, (
D'autres écrivains font mention d'un Ordre de S. Antoine, qui fut institué dans l'Ethiopie en 370.
S.
Antoine (Page 1:518)
Antoine (Page 1:518)
ANTOIT (Page 1:518)
ANTOIT, s. m. (Marine.) c'est un instrument de fer courbe, dont on se sert dans la construction des navires, pour faire approcher les bordages près des membres, & les uns pres des autres.
Au lieu de cet instrument, les Hollandois se servent de chevilles à boucles & à goupilles, qu'ils font passer dans les membres, qu'ils percent exprès; & ils font approcher le bordage, ou la précinte, du membre où est la cheville, par le moyen des cordes qu'ils y mettent. (Z)
ANTOLFLE de Girofle (Page 1:518)
* ANTOLFLE
ANTONGIL (Page 1:518)
* ANTONGIL (
ANTONIA (Page 1:518)
* ANTONIA (
ANTONIN (Page 1:519)
* ANTONIN (
ANTONOMASE (Page 1:519)
ANTONOMASE, s. f. (Littérat.) trope ou figure
de Rhétorique, par laquelle on substitue le nom appellatif
au nom propre, ou celui - ci au nom appellatif.
Voyez
Par exemple, Sardanapale étoit un roi voluptueux, Néron un empereur cruel; on donne à un debauché le nom de Sardanapale; à un prince barbare le nom de Néron.
Les noms d'orateur, de poëte, de philosophe, d'apôtre, sont des noms communs, & qui se donnent à tous ceux d'une même profession; cependant on applique ces mots à des particuliers comme s'ils leur étoient propres. Par l'orateur, on entend Ciceron; par le poëte, Virgile; par le philosophe, on entendoit autrefois dans les écoles, Aristote; & en matiere de religion, l'apôtre, sans addition, signifie S. Paul. La liaison que l'habitude a mise entre le nom de Ciceron, & l'idée du prince des orateurs, entre celui de Virgile, & d'un excellent poëte; de S. Paul, & d'un grand apôtre, font qu'on ne s'y méprend point, & qu'on ne balance pas sur l'attribution de ces titres à ces personnages, préférablement à d'autres. (G)
ANTRAIM (Page 1:519)
* ANTRAIM, (Géog. mod.) comté le plus septentrional d'Irlande, dans la province d'Ulster. Carig - Fergus en est la capitale.
ANTRAIN (Page 1:519)
* ANTRAIN, (Géog. mod.) ville de France, dans la haute Bretagne, sur la riviere de Coësnon. Long. 16. 4. lat. 48. 22.
ANTRAIN ou ENTRAINS (Page 1:519)
* ANTRAIN ou ENTRAINS, (Géog. mod.) petite ville de France, dans le Nivernois, diocese d'Auxerre.
ANTRAVIDA (Page 1:519)
* ANTRAVIDA, (Géog. mod.) petite ville du Belveder en Morée, sur la côte du golfe de Clarence, au nord de Castil - Tornese.
ANTRE, ou BOTHYNOE (Page 1:519)
ANTRE, ou BOTHYNOE, sorte de météore.
Voyez
Antre (Page 1:519)
Les Chirurgiens se trompent quelquefois en la prenant pour une carie de l'os, parce qu'ils y pénetrent profondément avec une sonde. Ruysch, tom. III. pag. 204.
L'antre du pylore est une grande cavité dans le
fond de l'estomac à droite. Voyez
ANTRON (Page 1:519)
* ANTRON (Géog. anc.) ville de la Phtiotide, sur la côte de Thessalie.
ANTRUSTIONS (Page 1:519)
* ANTRUSTIONS, s. m. pl. (Hist. mod.) volontaires qui chez les Germains suivoient les Princes dans leurs entreprises. Tacite les désigne par le nom de compagnons, la loi Salique par celui d'hommes qui sont sous la foi du Roi, les formules de Marculfe par celui d'antrustions, nos premiers historiens par celui de leudes, & les suivans par celui de vassaux & seigneurs.
On trouve dans les lois Saliques & Ripuaires, un
nombre infini de dispositions pour les francs, & quelques - unes seulement pour les antrustions. On y regle
partout les biens des francs, & on ne dit rien de ceux
des antrustions; ce qui vient de ce que les biens de
ceux - ci se régloient plûtôt par la loi politique que par
la loi civile, & qu'ils étoient le sort d'une armée, &
non le patrimoine d'une famille. Voyez
ANUBIS (Page 1:519)
* ANUBIS (Myth.) dieu des Egyptiens; il étoit représenté avec une tête de chien, & tenant un sistre d'une main & un caducée de l'autre. Voyez dans Moreri les conjectures différentes qu'on a formées sur l'origine & la figure bisarre de ce dieu. Cynopolis fut batie en son honneur, & l'on y nourrissoit des chiens appellés les chiens sacrés. Les Chrétiens & les Payens même se sont égayés sur le compte d'anubis. Apulée & Jamblique ont parlé fort indécemment de la confrairie d'Isis & d'Anubis. Eusebe nomme Anubis, Mercure Anubis, & avec raison; car il y a bien de l'apparence que le Mercure des Grecs & l'Anubis des Egyptiens ont été le même dieu. Les Romains, qui avoient l'excellente politique d'admettre les dieux des peuples qu'ils avoient vaincus, lui souffrirent des prétres: mais ces prêtres firent une mauvai>e fin. Ils se prêterent à la passion qu'un jeune chevalier Romain avoit conçue pour une dame Romaine qu'il avoit attaquée inutilement par des soins & par des présens: Pauline, c'est le nom de la Romaine, avoit malheureusement de la dévotion à Anubis; les prêtres corrompus par Mundus, c'est le nom du chevalier, lui persuaderent qu'Anubis avoit des desseins sur elle. Pauline en fut tres - flattée, & se rendit la nuit dans le temple, où elle trouva mieux qu'un dieu à tête de chien. Mundus ne put se taire; il rappella dans la suite à Pauline quelques particularites de la nuit du temple, sur lesquelles il ne lui fut pas difficile de conjecturer que Mundus avoit joüé le rôle d'Anubis. Pauline s'en plaignit à son mari, & son mari à l'empereur Tibere, qui prit très - mal cette aventure. Les prêtres furent crucifiés, le temple d'Isis ruiné, & sa statue & celle d'Anubis jettées dans le Tibre. Les Empereurs & les Grands de Rome se plûrent long - tems à se métamorphoser en Anubis; & Volusius, sénateur Romain, échappa à la proscription des Triumvirs sous ce déguisement.
ANUER (Page 1:519)
ANUER des perdrix, terme de Chasse; c'est choisir, quand les perdrix partent, le moment favorable pour les tirer.
ANVERS (Page 1:519)
* ANVERS (Géog. mod.) ville des Pays - bas, au duché de Brabant, sur l'Escaut. Long. 21. 50. lat. 51. 12.
ANUS (Page 1:519)
ANUS, en Anatomie, la plus basse extrémité de
l'intestin rectum, ou l'orifice du fondement. Voyez
Les Philistins, en rendant l'arche, envoyerent en présent des anus & des rats d'or, pour guérir d'une maladie qui les affligeoit à l'anus.
Les muscles de l'anus sont les sphincters & les releveurs.
Voyez
Anus (Page 1:519)
ANWEILER (Page 1:519)
* ANWEILER (Géog. mod.) petite ville de France dans la basse Alsace, sur la riviere de Queich.
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