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Les Juifs donnent aussi le nom d'Annonciation à une partie de la cérémonie de leur Pâque, celle où ils exposent l'origine & l'occasion de cette solennité; exposition qu'ils appellent xhaygadu, qui signifie annonciation. (G)
ANNOT (Page 1:484)
* ANNOT, (Géog. mod.) petite ville de France, dans les montagnes de Provence. Long. 24. 30. lat. 44. 4.
ANNOTATION (Page 1:484)
ANNOTATION, s. f. (Littérat.) en Latin adnotatio, composé de ad & de nota, commentaire succint,
remarque sur un livre, un écrit, afin d'en éclaircir quelque passage, ou d'en tirer des connoissances.
Voyez
Il arrive quelquefois que les annotations sont fort étendues sur les endroits clairs d'un texte, & glissent sur les obscurités: de - là tant d'annotations & de commentaires inutiles, ou qu'on pourroit réduire à très peu de feuilles intéressantes.
Les critiques du dernier siecle ont fait de savantes annotations sur les écritures & les auteurs classiques, &c. (G)
Annotation (Page 1:484)
Annotation (Page 1:484)
Il y en a une autre qui est propre aux fievres hectiques, qui arrive, lorsque le malade, une heure ou deux après avoir mangé, sent augmenter la chaleur, & que son pouls devient plus agité qu'auparavant, mais sans frisson & sans aucun des symptomes dont nous avons parlé. On l'appelle episemasia. (N)
ANNOTINE (Page 1:484)
* ANNOTINE, adj. f. Pâque annotine. (Théol.) c'est ainsi qu'on appelloit l'anniversaire du baptême, ou la fête qu'on célébroit tous les ans, en mémoire de son baptême; où selon d'autres, le bout - de - l'an dans lequel on avoit été baptisé. Tous ceux qui avoient reçû le baptême dans la même année, s'assembloient, dit - on, au bout de cette année, & célébroient l'anniversaire de leur régénération spirituelle. On est incertain sur le jour de cette cérémonie.
ANNUEL (Page 1:484)
ANNUEL, adj. (Astron.) c'est ce qui revient tous
les ans, ou ce qui s'acheve avec l'année. Voyez l'article
C'est en ce sens qu'on dit une féte annuelle; & cette epithete prise à la rigueur, pourroit convenir à toutes les fêtes, puisqu'elles reviennent toutes au bout de chaque année. Cependant on a donné ce nom aux quatre principales fêtes de l'année, pour les distinguer des autres. Ces quatre fêtes sont Pâques, la Pentecôte, Noël, & l'Assomption.
On dit aussi un office annuel, une commission annuelle, une rente annuelle, un revenu annuel, &c.
Voyez
Le mouvement annuel de la terre sera prouvé à
l'article
L'épithete annuel se donne aussi quelquefois au revenu
ou à l'honoraire d'une charge, d'un poste, d'un
bénéfice, &c. Voyez
Argument
Epactes
Equation
L'équation annuelle du moyen mouvement du soleil
dépend de l'excentricité de l'orbite de la terre; or
cette excentricité est de 16 11/12 parties, dont la moyenne
distance du soleil & de la terre en contient 1000:
c'est pour cela que l'équation annuelle a été appellée
par quelques - uns l'équation du centre. Lorsqu'elle est
la plus grande possible, elle est de 1
La plus grande équation annuelle du moyen mouvement
de la lune, est de 11'40"; celle de son apogée
est de 20'; & celle de ses noeuds, de 9'30".
Voyez
Ces quatre équations annuelles sont toûjours proportionnelles: lorsque l'une des quatre est la plus grande possible, il en est de même des trois autres, & réciproquement.
D'où il s'ensuit que l'équation annuelle du centre
(du soleil) étant donnée, on a les trois autres équations correspondantes; ainsi ayant une table de l'équation du centre du soleil, on aura facilement les
équations correspondantes du moyen mouvement,
des noeuds & de l'apogée de la lune. Voyez
Annuel (Page 1:484)
Le droit annuel est la même chose que la paulette.
Voyez
Annuelle (Page 1:484)
Annuelles (Page 1:484)
On appelloit ce jour un jour d'an, &c. & l'on y célébroit la Messe avec une grande solennité. (G)
ANNUITÉ (Page 1:484)
ANNUITÉ, s. f. (Comm. & Math.) se dit d'une rente qui n'est payée que pendant un certain nombre d'années; de sorte qu'au bout de ce tems le débiteur se trouve avoir acquitté son emprunt avec les intérêts, en donnant tous les ans une même somme.
Les annuités sont extrèmement avantageuses au commerce dans les pays où elles sont en usage; le débiteur trouve dans cette maniere d'emprunter, la facilité de s'acquiter insensiblement & sans se gêner; si le créancier a des dettes à payer avant l'échéance des annuités, il s'en sert comme de l'argent en déduisant les intérêts à proportion du tems qu'il y a à attendre jusqu'à l'échéance.
Les annuités sont fort en usage en Angleterre, & l'Etat s'en sert très - avantageusement, lorsqu'il a des emprunts considérables à faire; peut - être un jour nous en servirons - nous en France. Les coupons de la Loterie royale de 1744 étoient des annuités, dont chaque coupon perdant après le tirage de la Loterie, doit produire 65 livres par an, pendant dix ans; au bout desquels le billet sera remboursé.
M. de Parcieux, des Académies Royales des Sciences de Paris & de Berlin, a inséré à la fin de son Essai sur les probabilités de la durée de la vie humaine, imprimé à Paris en 1746, une table fort utile par laquelle on voit la somme que l'on doit prêter pour recevoir 100 livres, à la fin de chaque année, de [p. 485]
Les Intérêts comptés sur le pié du denier 20. ANS. Livres. Sous. Den. 1 95 4 9 2 185 18 10 3 272 6 6 4 354 11 11 5 432 19 0 6 507 11 5 7 578 12 9 8 646 6 5 9 710 15 8 10 772 3 5 11 830 12 9 12 886 6 5 13 939 7 1 14 989 17 2 15 1037 19 3 16 1083 15 5 17 1127 8 0 18 1168 19 0 19 1208 10 6 20 1246 4 3 21 1282 2 1 22 1316 5 10 23 1348 16 11 24 1379 17 0 25 1409 7 8 26 1437 10 1 27 1464 5 9 28 1489 15 11 29 1514 1 10 30 1537 4 6 31 1559 5 3 32 1580 5 0 33 1600 4 8 34 1619 5 5 35 1637 7 11 36 1654 13 3 37 1671 2 1 38 1686 15 4 39 1710 13 7 40 1715 17 8 41 1729 8 2 42 1742 5 10 43 1754 11 3 44 1766 5 0 45 1777 7 6 46 1787 19 6 47 1798 1 5 48 1807 13 8 49 1816 16 10 50 1825 11 2 51 1833 17 3 52 1841 15 6 53 1849 6 1 54 1856 9 7 55 1863 6 3 56 1869 16 4 57 1876 0 4 58 1881 18 4 59 1887 10 9 60 1892 17 10 61 1897 19 9 62 1902 16 10 63 1907 9 4 64 1911 17 5 65 1916 1 4 66 1920 1 3 67 1923 17 4 68 1927 9 9 69 1930 19 8 70 1934 4 6 71 1937 7 1 72 1940 6 9 73 1943 3 6 74 1945 17 7 75 1948 9 11 76 1950 18 1 77 1953 4 10 78 1955 9 4 79 1957 11 8 80 1959 12 0 81 1961 10 5 82 1963 7 0 83 1965 1 11 84 1966 15 1 85 1968 6 9 86 1969 16 10 87 1971 5 6 88 1972 12 10 89 1973 18 10 90 1975 3 7 91 1976 7 2 92 1977 9 8 93 1978 11 1 94 1979 11 5 95 1980 10 10 96 1981 9 4 97 1982 6 11 98 1983 3 8 99 1983 19 8 100 1984 14 10
Si on veut savoir la méthode sur laquelle cet
En premier lieu, puisque les intérêts sont comptés sur le pié du denier 1/m, il s'ensuit que celui qui a emprunté la somme a, devra à la fin de la premiere année cette somme, plus le denier 1/m a de cette somme, c'est - à - dire, qu'il devra a + a/m ou [omission: formula; to see, consult fac-similé version]. Or par la supposition, il rend à la fin de la premiere année la somme b; donc au commencement de la seconde année il n'emprunte plus réellement que la somme [omission: formula; to see, consult fac-similé version].
A la fin de la feconde année il devra donc [omission: formula; to see, consult fac-similé version] ou [omission: formula; to see, consult fac-similé version]; & comme à la fin de cette seconde année il rend encore b, il s'ensuit qu'au commencement de la troisieme année il n'emprunte plus que [omission: formula; to see, consult fac-similé version]
A la fin de la troisieme année il devra donc [omission: formula; to see, consult fac-similé version], dont il faut encore retrancher b pour savoir ce qu'il emprunte réellement au commencement de la quatrieme année.
Donc ce qu'il doit réellement à la fin de la n
D'où il s'ensuit que si le payement doit se faire
en un nombre n d'années, il n'y a qu'à faire la
quantité précédente égale à zéro; p>squ'au bout
de ce tems, par la supposition, le débiteur se sera
entierement acquité, & qu'ainsi sa dette sera nulle
ou zero à la fin de la n
Or dans cette derniere quantité tous les termes
qui sont multipliés par b, forment une progression
géométrique, dont [omission: formula; to see, consult fac-similé version] est le premier terme,
[omission: formula; to see, consult fac-similé version] le second, & 1 le dernier. D'où il s'ensuit
(Voyez
Ainsi par cette équation générale [omission: formula; to see, consult fac-similé version] ou [omission: formula; to see, consult fac-similé version] on peut trouver,
1°. La somme a qu'il faut prêter pour recevoir la somme b chaque année, pendant un nombre d'années n, les intérêts étant comptés sur le pie du denier 1/m; c'est - à - dire, qu'on trouvera a, en supposant que b, n, 1/m, soient données.
2°. On trouvera de même b, en supposant que a, n, 1/m, sont données.
3°. Si a, b, n, sont données, on peut trouver
1/m; mais le calcul est plus difficile, parce que dans
les deux cas précédens l'équation n'étoit que du premier
degré, au lieu que dans celui - ci l'équation qu'il
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