RECHERCHE | Accueil | Mises en garde | Documentation | ATILF | ARTFL | Courriel |
"226">
Nous disons encore que le cheval fait fourchette neuve, lorsque cette portion du sabot se corrompt, conséquemment à des causes externes ou internes, & que par sa chûte elle fera place à une portion semblable produite au - dessous d'elle & qu'elle nous cache.
Les fourchetes grasses, celles des piés plats & des
chevaux épais & chargés d'humeurs, tombent fréquemment
en pourriture; nous y entrevoyons une
humidité très - fétide; & si des causes internes occasionnent
cette corruption, selon le degré de l'âcreté
de l'humeur qui y afflue, le mal est plus ou moins
dangereux. Voyez
Les fourchettes maigres n'en sont pas exemptes; il arrive très - souvent qu'elles pourrissent, lorsque nous laissons trop long - tems des chevaux sur leur vieille ferrure, & que nous en parons trop rarement le pié. L'expérience seule suffit pour prouver cette vérité, relativement même à des chevaux d'Espagne & des chevaux barbes.
Quoi qu'il en soit, dans le cas où la chûte de la
fourchette provient de la perversion & de l'affluence
des humeurs sur cette partie, les médicamens intérieurs,
tels que ceux que j'ai prescrits (voy.
Fourchette (Page 7:226)
Fourchette (Page 7:226)
Fourchette (Page 7:226)
Fourchette (Page 7:226)
Fourchette (Page 7:226)
Fourchette (Page 7:226)
Fourchette (Page 7:226)
Fourchette (Page 7:226)
Fourchette (Page 7:226)
La fourchette est enarbrée par sa partie supérieure
C sur la tige qui porte les palettes ou l'anchre; elle
n'est d'usage que pour les pendules suspendues par
des soies ou par des ressorts. Voyez
Fourchettes (Page 7:226)
Fourchette (Page 7:226)
Fourchon (Page 7:226)
Fourchon (Page 7:226)
Fourchons (Page 7:226)
FOUREUR ou PELLETIER (Page 7:226)
* FOUREUR ou PELLETIER, voyez
FOURGAGNER (Page 7:226)
FOURGAGNER, (Jurisprud.) c'est rentrer de la part du propriétaire dans son héritage, faute de payement de la rente; coût. de Namur, art. 76. & en la coût. des siefs du comté de Namur, Tournay, tit. viij. art. 17. (A)
FOURGON (Page 7:226)
FOURGON, s. m. (Charron.) espece de charrette dont on se sert pour porter du bagage & des munitions, soit à la campagne, soit à l'armée. Elle est ordinairement à quatre roues, & chargée d'un coffre couvert de planches en dos d'âne. Dict. de Trévoux.
Fourgon (Page 7:226)
FOURIERE (Page 7:226)
FOURIERE, s. f. en Architecture, c'est un bâtiment destiné à mettre le bois, charbon, &c. (P)
FOURMI (Page 7:226)
FOURMI, s. f. (Hist. natur.) formica, insecte qui subit diverses transformations, & qui vit en société comme les abeilles. Suivant les observations de Swammerdam, il paroit d'abord sous la forme d'un petit oeuf qui est composé d'une membrane sort mince & du ver de la fourmi qui en est revêru; cet oeuf est lisse, luisant, & si petit qu'on ne l'apperçoit que [p. 227]
On voit dans cette nymphe les deux yeux & les dents de la fourmi; ses antennes sont étendues sur la poitrine: elle a six jambes, trois de chaque côté, &c. Enfin tous les membres de la fourmi sont formes dans la nymphe; mais leur consistence est très - molle, & ils sont recouverts par une membrane fort mince. Lorsque la nymphe s'en dépouille, la couleur des yeux qui étoit blanche devient noire, les antennes, les jambes, & tout le corps entier changent aussi de couleur; toute l'humidité superflue s'exhale, tous les membres commencent à se mouvoir, & se debarrassent de la membrane qui les enveloppoit; alors la nymphe devient une vraie fourmi, mais c'est toûjours le même insecte que l'on a vu successivement sous la forme d'un oeuf, d'un ver, & d'une nymphe. Dans l'oeuf il étoit enveloppé d'une peau luisante & unie: dans le ver il étoit recouvert d'une peau velue & sillonnée: dans la ny mphe la peau enveloppoit chacune des parties de l'insecte; enfin cette troisieme peau étant tombée, la fourmi paroit à découvert, & sous une forme qui ne change plus dans le reste de sa vie; sa peau se durcit & prend une consistence approchante de celle de la corne. Biblia naturoe, p. 287. & suiv.
Il y a diverses especes de fourmis, & dans chaque espece, outre les mâles & les femelles, il y a encore les fourmis ouvrieres. Swammerdam a donré la description de ces trois sortes de fourmis de l'espece la plus commune qui se trouve dans les jardins & dans les prés.
La fourmi ouvriere a la mâchoire inférieure divisée en deux parties qui sont courbes, qui avancent au - dehors, & qui sont terminées chacune par sept petites pointes; ces deux portions de mâchoire sont mobiles, & servent comme des bras pour transporter différentes choses, sur - tout les jeunes fourmis qui sont sous la forme de vers; la tête est separée de la poitrine par un étranglement fert court; il y a une partie mince & assez longue entre la poitrine & le ventre; la tête est aussi grosse, mais moins alongée que la poitrine; le ventre est à - peu - près aussi long que la poitrine, mais plus gros; les yeux sont noirs; les antennes ont une couleur brune, & se trouvent placées au - devant des yeux, une de chaque côté: elles sont hérissées de petites soies, & composées de douze pieces, dont la premiere est la plus longue; la tête & la poitrine sont revôtues d'une peau dure & inégale; les lombes forment le second étranglement qui est entre la poitrine & le venue; les six jambes tiennent à la poitrine, trois de chaque côté, & ont chacune quatre parties, dont la derniere est le pied; celle ci est de quatre pieces, posées successivement les unes au bout des autres, & la quatrieme a deux petits angles; le venue est velu de même que les jambes & le reste du corps, mais il a une couleur roussâtre. Swammerdam croit que les fourmis
Les fourmis mâles & les femelles ont les deux portions de la mâchoire inférieure un peu plus petites que les fourmis ouvrieres: mais les yeux des mâles sont plus grands que ceux des femelles & des ouvrieres; les mâles & les femelles ont sur la tête trois tubercules semblables à de petites perles qui manquent aux fourmis ouvrieres; il y a aussi des différences dans la forme & la couleur de la poitrine, mais le mâle est caractérisé d'une maniere bien plus apparente par quatre aîles qui tiennent à la poitrine, deux de chaque côté, dont la premiere est plus grande que la seconde; il a aussi une couleur plus foncée, & il est plus grand que la fourmi ouvriere. Les nymphes des fourmis mâles different aussi des autres en ce qu'elles ont des ailes. On ne trouve pas des fourmis mâles dans les fourmilieres en tout tems; il est à croire qu'ils ont le sort des abeilles mâles que les ouvrieres tuent après que les femelles sont secondées. Aussi Swammerdam a souvent observé des fourmis ouvrieres qui maltraitoient des mâles.
Les fourmis semelles sont non - seulement plus longues que les mâles & les ouvrieres, mais encore plus grosses. En les disséquant on y apperçoit aisément de petits oeufs de couleur blanche; la poitrine est de couleur moins brune que celle du mâle, & plus rousse que celle de la fourmi ouvriere.
Swammerdam a observé que parmi les fourmis les plus communes en Hollande, il ne se trouve qu'un petit nombre de mâles & quelques femelles, en comparaison du grand nombre des fourmis ouvrieres. Il a ramassé ces insectes dans la campagne & dans des jardins pour les nourrir dans sa maison; & pour les voir plus commodément, il les empêchoit de se disperser au loin, en leur opposant de toutes parts un petit fossé plein d'eau qu'elles ne pouvoient pas franchir, car les fourmis fuient l'eau: pour cet effet il appliquoit sur un grand plat de terre concave un rebord de cire, & il l'étendoit dans toute la circonférence du plat, à quelque distance des bords, de sorte qu'il restoit un petit canal circulaire entre le rebord de cire & les bords du plat; il remplissoit d'eau ce petit canal, & il plaçoit les fourmis sur l'aire du cercle formé par le rebord de cire: dès qu'elles y avoient passé quelques jours, il s'y trouvoit de petits oeufs dont il sortoit des vers tels qu'ils ont été décrits plus haut; alors il voyoit les fourmis ouvrieres occupées à soigner ces vers, à les nourrir, & à les transporter d'un lieu à un autre, les tenant entre les deux prolongemens de la mâchoire inférieure. Dès que la terre dans laquelle eiles étoient logées sur le plat, se desséchoit à la superficie, elles transportoient les vers & les nymphes au - dedans, à l'endroit le plus profond; & lorsqu'on versoit assez d'eau dans le plat pour inonder des vers, bientôt les fourmis ouvrieres les remontoient au - dessus de l'eau; mais si on ne répandoit qu'une petite quantité d'eau pour humecter seulement une partie de la terre, c'étoit dans cet endroit humecté qu'elles apportoient les vers qui se trouvoient dans une portion de terre trop seche, ce qui prouve que la terre humectée leur convient mieux que celle qui est trop seche ou trop mouillée.
Les soins des fourmis ouvrieres sont si nécessaires
à ces vers & à ces nymphes, que Swammerdam a
tenté plusieurs fois, mais toûjours inutilement, d'en
élever sans leur secours. Il nourrissoit les fourmis
qu'il observoit avec du sucre, des raisins, des poires,
des pommes, & d'autres fruits; jamais il ne les a vû
Next page
The Project for American and French Research on the Treasury of the French Language (ARTFL) is a cooperative enterprise of Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF) of the Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), the Division of the Humanities, the Division of the Social Sciences, and Electronic Text Services (ETS) of the University of Chicago.