RECHERCHE | Accueil | Mises en garde | Documentation | ATILF | ARTFL | Courriel |
"190">
Si l'on trouve que cette construction donne les angles saillans trop aigus, on les augmentera en diminuant un peu la grandeur de la perpendiculaire, qui peut être réduite à la cinquieme ou à la sixieme partie du côté du pentagone.
On construira de la même maniere un quarré en étoile, en donnant environ la septieme ou la huitieme partie du côté du quarré à la perpendiculaire élevée en - dedans sur le milieu de chaque côté.
Si l'on veut faire un fort à étoile à huit angles, il faut commencer par en construire un à quatre, de la maniere qu'on vient de l'enseigner; ensuite, de l'extrémité du tiers de chaque côté, pris de part & d'autre du sommet des angles rentrans, & de l'intervalle de ces deux extrémités, décrire deux arcs qui se couperont dans un point; tirant de ce point des lignes au centre de ces arcs, on aura l'étoile à huit angles.
Les angles rentrans des forts à étoiles ne sont pas
propres à être défendus (voyez
Fort à Etoile (Page 7:190)
Fort Royal (Page 7:190)
Fort & Forts (Page 7:190)
Ce prince y étoit représenté d'un côté la couronne
en tête, déchirant un lion, avec ces mots:
Le nom de cette monnoie se trouve conservé dans
le traité de Budé, de asse & partibus ejus, où en parlant
en général des monnoies d'Angleterre, & en
particulier de celle qu'on appella des nobles à la rose, qu'Edoüard prince de Galles & duc d'Aquitaine
fit faire en grande quantité, il dit qu'elles étoient
moins pesantes que celles de Charles d'Aquitaine,
qu'on appelloit des forts. Rosatos, Edoüardeosque
pondere superant Carolei Aquitanioe nummi qui
Il est aisé de comprendre pourquoi on donna le
nom de fort à cette monnoie. Elle étoit plus forte que
celle des ducs prédécesseurs de Charles de France;
d'ailleurs l'action dans laquelle ce prince étoit représenté,
avoit pû contribuer à cette dénomination qui
s'accorde encore avec le mot fortitudo qu'on lit dans
l'inscription du revers. Enfin ce nom pouvoit avoir
été pris par opposition à celui de
Fort, Denier fort (Page 7:190)
Fort (Page 7:190)
On appelle le fort de la balance romaine, le côté le moins éloigné du centre de la balance, qui sert à peser les marchandises les plus pesantes. Diction. de Comm. & Chamb. (G)
Fort (Page 7:190)
Les principaux lieux de Paris où il y a des forts établis, sont la douane, la halle aux draps, la halle aux toiles, le port Saint - Paul, & le port Saint - Nicolas.
Les forts de la douane dépendent des fermiers - gé. néraux: ceux de la halle aux draps sont préposés par les maîtres & gardes - drapiers & merciers: ceux de la halle aux toiles sont placés par les officiers de cette halle; & ceux des ports sont autorisés par les prevôt des marchands & échevins.
Dans chacun de ces endroits, il n'y a qu'un certain
nombre de forts reglé, n'étant pas permis à d'autres
personnes de la ville d'y venir travailler à leur
préjudice. Voyez
Fort (Page 7:190)
Les Italiens ont encore le superlatif fortissimo, dont on n'a guere besoin dans la Musique françoise: car on y chante ordinairement très - fort. (S)
Fort (Page 7:190)
Fort (Page 7:190)
Fort (Page 7:190)
Fort - Dauphin (Page 7:190)
Fort (Page 7:190)
Fort - Louis (Page 7:190)
FORTAGE (Page 7:190)
FORTAGE, s. m. (Commerce.) on appelle en
France droit de fortage, ce qu'on paye aux seigneurs
des rochers ou pierres de grès qui servent à faire des
pavés. Ce droit va environ à cent sous pour 100 de
pavé. Voyez
FORTE CLAMEUR (Page 7:190)
FORTE CLAMEUR, (Jurisprud.) voyez au mot
FORTERESSE (Page 7:190)
FORTERESSE, s. f. (Fortificat.) c'est un nom gé<pb-> [p. 191]
Ainsi les villes fortifiées, les châteaux, les citadelles,
&c. sont des forteresses. M. Maigret a donne
un traite de la sureté & conservation des états par le
moyen des forteresses, dans lequel il explique leur utilité,
leur nombre, & leur situation, pour assûrer les
frontieres & l'intérieur d'un etat.
On peut appliquer à la situation & au nombre des forteresses nécessaires pour la défense des états, la premiere maxime de la Fortification, c'est - à - dire qu'elles doivent être disposées de maniere qu'elles ferment tous les passages par ou l'ennemi pourroit faire entrer ses armées dans le pays.
Il faut beaucoup de connoissances du pays, pour juger de la situation la plus avantageuse des forieresses; & des differens interêts des princes, pour n'en point constraire dans des lieux ou il est à présumer qu'on ne les laissera point subsister, & où elles donneroient trop de jalousie aux puissances voisines. A peine la forteresse de Montroyal étoit - elle construite, qu'il fallut la raser, en conformité du traité de Riswick en 1697. (Q)
FORTEVENTURA (Page 7:191)
FORTEVENTURA, (Géog.) île d'Afrique dans l'Océan Atlantique, l'une des Canaries, de couverte en 1417. Elle appartient aux Espagnols, & est à 36 lieues de Tenériffe. Long. 4. lat. 28. 35 - 29. 15. (D. J.)
FORTFUYANCE (Page 7:191)
FORTFUYANCE, s. f. (Jurisp.) ou plûtôt FORFUYANCE, quasi foris - fuga, est une espece de droit d'aubaine dont le duc de Lorraine joüit dans ses duches. Il en est fait mention en un vidimus de l'an 1577, dans lequel on voit que le duc Charles accorde a un particulier d'acquérir dans ses états, jusqu'à huit cents livres de rente, nonobstart qu'il eût son domicile à Verdun; & que ses héritiers ou ayans cause puissent lui succéder & jouir paisiblement de ces rentes, nonobstant le droit de fort - fuyance, qui appartient au duc, &c. (A)
FORTH (Page 7:191)
FORTH (
FORTIFICATION (Page 7:191)
FORTIFICATION, (
Les ouvrages qu'on construit pour cet effet sont appellés fortifications; tels sont nos bastions, demi-lanes, o>rages - à - corne, &c.
Les fortifications sont de differentes especes, c'est - à - dire qu'elles sont relatives à l'objet auquel on les destine, & aux machines avec lesquelles on peut les attaquer.
Ainsi si l'on n'attaquoit les places qu'avec le fusil, de simples murailles seroient une fortification suffisante pour y résister. Si l'ennemi n'avoit aucun expédient pour parvenir au haut de ces murailles, il seroit inutile de leur donner d'autre élévation que celle qui seroit necessaire pour n'être pas franchie aisément.
On voit par - là qu'un lieu n'est fortifié que par rapport aux differentes attaques qu'il peut avoir à soutenir. Un château, par exemple, est fortifie lorsqu'il est entoure de fossés & de murailles qui le mettent en etat de resister à un parti qui n'a point de canon: mais ce même château devient sans détense contre une armée qui a un équipage d'artillerie, parce qu'elle peut le détruire sans que ceux qui sont dedans puissent en empécher.
Les premieres fortifications furent d'abord très simples;
elles ne consistoient que dans une enceinte
de pieux ou de palissades. On les forma ensuite de
murs, avec un fosse devant, qui empêchoit d'en opprocher.
On ajoûta depuisa ces murs des tours rondes
& quarrées, placées à une distance convenable
les unes des autres, pour detendre toutes les parties
de l'enceinte des places. Car comme le dit Vegece,
Pour defendre encore plus sûrement le pie du mur
de l'enceinte & celui des tours, les anciens faisoient
le haut de la muraille en massocoulie ou machicoulis.
Voyez
Les anciens ne terrassoient pas toûjours leurs murailles; & M. de Folard prétend qu'ils en usoient ainsi pour se mettre à l'abri de l'escalade. Car l'ennemi etant parvenu au haut de la muraille, n'etoit pas pour cela dans la place; il lui falloit des echelles pour y descendre, & pendant cette longue operation, ceux qui ctoient dans la ville pouvoient s'assembler pour les repousser. Cependant Vitruve remarque qu'il n'y a rien qui rende les remparts plus fermes, que quand les murs sont soutenus par de la terre; & du tems de Vegece on les terrassoit. On pratiquoit vers le haut une espece de petit terreplein de 3 ou 4 piés de largeur, duquel on tiroit sur l'ennemi pai les crenaux du parapet. Les tours dominoient sur ce terre - plein, & par - là elles avoient l'avantage de découvrir une plns grande étendue de la campagne, & de pouvoir defendre les courtines ou les parties de l'enceinte qui étoient entr'elle.
Pour defendre encore plus facilement ces parties, on observoit en bitissant les places, de couper le terre - plein en - dedans vis - à - vis les tours. On substituoit à cette coupure une espece de petit pont de bois qu'on pouvoit ôter très - facilement dans le besoin.
The Project for American and French Research on the Treasury of the French Language (ARTFL) is a cooperative enterprise of Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF) of the Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), the Division of the Humanities, the Division of the Social Sciences, and Electronic Text Services (ETS) of the University of Chicago.