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a
b
Ces quatre muscles postérieurs de la cuisse, savoir,
le biceps z, le demi - nerveux &, le demi membraneux
a
c
d
e
f
g
h
k
figure 1 .fig. 2 . 1 Le mastoïde, B 2 portion du trapeze, C a 3 deltoïde, D b 4 portion du brachial, G h 5 biceps, F 6 & 6 les extenseurs du coude, H 7 l'union des deux extenseurs, 8 long supinateur du radius, K i 9 extenseur supérieur du carpe, O k 10 extenseur des doigts, l 11 extenseur du petit doigt, 12 extenseur inférieur du carpe, m 13 fléchisseur inférieur du carpe, M o 14 palmaire, N 15 extenseur du pouce, P m 16 rond pronateur du radius, I 17 fléchisseur supérieur du carpe, L 18 sous - épineux, d 19 abaisseur propre, e 20 très - large, f 21 grand dentelé, I2 22 oblique externe, K2 23 pectoral, E 24 portion du couturier, T e2 25 membraneux, Q x 26 portion du droit, H2 d2 27 vaste externe, R y 28 biceps, Z z 29 demi - nerveux, & 30 demi - membraneux, a2 31 gresle, X b2 32 & 32 deux portions du triceps, V c2 33 & 34 gémeaux externe & interne, E2 B2 h2 i2 35 l'os de la jambe, 36 portion du solaire, F 2 37 portion du fléchisseur des orteils, 38 peronnier, C2 k2 39 extenseur des orteils, D2 40 & 41 malléoles internes & externes 42 grand fessier, t 43 grand trochanter, 44 portion du second fessier, u
La figure, après avoir dévoilé au peintre les principes de sa conformation intérieure par la démonstration des os, après lui avoir découvert les ressorts qui operent ses mouvemens, a le droit d'exiger de l'artiste qu'il dérobe aux yeux des spectateurs dans les ouvrages qu'il compose, une partie des secrets qui viennent de lui être révélés. Une membrane souple & sensible qui voile & défend nos ressorts, est l'enveloppe, tout à la fois nécessaire & agréable, qui adoucit l'effet des muscles, & d'où naissent les graces des mouvemens. Plus le sculpteur & le peintre auront profondement étudié l'intérieur de la figure, plus ils doivent d'attention à ne pas se parer indiscretement de leurs connoissances; plus ils doivent de soin à imiter l'adresse que la nature employe à cacher son méchanisme. L'extérieur de la figure est un objet d'étude d'autant plus essentiel à l'artiste, que c'est par cette voie principalement qu'il prétend aux succès; contours nobles & mâles, sans être grossiers ou exagérés, que notre imagination exige dans l'image des héros; ensemble doux, flexible & plein de graces, qui nous plaît & nous touche dans les femmes; incertitude de formes dont l'imperfection fait les agrémens de l'enfance; caractere délicat & svelte, qui, dans la jeunesse de l'un & de l'autre sexe, rend les articulations à - peu - près semblables. Voilà les apparences charmantes sous lesquelles la nature aussi agréable qu'elle est savante, cache ces os dont l'idée nous rappelle l'image de notre destruction, & ces muscles dont les développemens & la complication viennent peut - être d'effrayer le lecteur.
Les attitudes que font prendre à la figure humaine
ses besoins, ses sensations, ses passions & les mouvemens
involontaires qui l'agitent, diminuent ou
augmentent les graces dont sa construction la rend
susceptible. J'aurois pû ajoûter la mode, car elle établit des conventions d'attitudes, de parures & de
formes, qui contredisent souvent la nature, & qui en
la déguisant, égarent les artistes, dont le but est de
l'imiter: mais ces reflexions que j'indique me conduiroient
trop loin; je me borne à exposer seulement
les liaisons de cet article avec ceux qui enfont la suite.
Quelques remarques sur les attitudes trouveront
leur place au mot
Figure (Page 6:780)
Figure (Page 6:780)
FIGURÉ (Page 6:781)
FIGURÉ, adj. (Arithmétique & Algebre.) On appelle nombres figurés des suites de nombres formés suivant la loi qu'on va dire. Supposons qu'on ait la suite des nombres naturels 1, 2, 3, 4, 5, &c. & qu'on prenne successivement la somme des nombres de cette suite, depuis le premier jusqu'à chacun des autres, on formera la nouvelle suite 1, 3, 6, 10, 15, &c. qu'on appelle la suite des nombres triangulaires. Si on prend de même la somme des nombres triangulaires, on formera la suite 1, 4, 10, 20, &c. qui est celle des nombres pyramidaux. La suite des nombres pyramidaux formera de même une nouvelle suite de nombres. Ces différentes suites forment les nombres qu'on appelle figurés; les nombres naturels sont ou peuvent être regardés comme les nombres figurés du premier ordre, les triangulaires comme les nombres figurés du second, les pyramidaux comme du troisieme; & les suivans sont appellés du quatrieme, du cinquieme, du sixieme ordre, &c. & ainsi de suite. Voici pourquoi on a donné à ces nombres le nom de figurés.
Imaginons un triangle que nous supposerons équilatéral pour plus de commodité, & divisons - le par des ordonnées paralleles & équidistantes. Mettons un point au sommet, deux points aux deux extrémités de la premiere ordonnée, c'est - à - dire de la plus proche du sommet; la seconde ordonnée étant double de la premiere, contiendra trois points aussi distans l'un de l'autre que les deux précédens; la troisieme en contiendra quatre; & ainsi 1, 2, 3, 4, &c. seront la somme des points que contient chaque ordonnée: maintenant il est visible que le premier triangle qui a pour base la premiere ordonnée, contient 1+2 ou 3 de ces points; que le second triangle, quadruple du premier, en contient 1+2+3 ou 6; que le troisieme noncuple du premier en contient 1+2 +3+4 ou 10, &c. & ainsi de suite. Voilà les nombres triangulaires. Prenons à présent une pyramide équilatérale & triangulaire, & divisons - la de même par des plans paralleles & équidistans qui forment des triangles paralleles à sa base, lesquels triangles formeront entr'eux la même progression 1, 4, 9, &c. que les triangles dont on vient de parler, il est visible que le premier de ces triangles contenant 3 points, le second en contiendra 6, le troisieme 10, &c. comme on vient de le dire, c'est - à - dire que le nombre des points de chacun de ces triangles sera un nombre triangulaire. Donc la premiere pyramide, celle qui a le premier triangle pour base, contiendra 1+3 ou 4 points, la seconde 1+3+6 ou 10, la troisieme 1+3+6+10 ou 20. Voilà les nombres pyramidaux. Il n'y a proprement que les nombres triangulaires & les pyramidaux qui soient de vrais nombres figurés, parce qu'ils représentent en effet le nombre des points que contient une figure triangulaire ou pyramidale: passé les nombres pyramidaux il n'y a plus de vrais nombres figurés, parce qu'il n'y a point de figure en Géométrie au - delà des solides, ni de dimension au - delà de trois dans l'étendue. Ainsi c'est par pure analogie & pour simplifier, que l'on a appellé figurés les nombres qui suivent les pyramidaux.
Ces nombres figurés ont cette propriété. Si on
éleve a+b successivement à toutes les puissances
en cette sorte,
a+b
aa+2ab+bb
a
M. Pascal dans son ouvrage qui a pour titre triangle arithmétique, M. de l'Hopital dans le liv. X. de ses sections coniques, & plusieurs autres, ont traité avec beaucoup de détail des propriétés de ces nombres. Voici la maniere de trouver un nombre figuré d'une suite quelconque.
1°. 1 étant le premier terme de la suite des nombres
naturels, on aura n pour le n
2°. La somme d'une progression arithmétique est
égale à la moitié de la somme des deux extremes,
multipliée par le nombre des termes. Or le n
3°. Pour trouver le n
4°. Le nombre triangulaire de l'ordre n étant
[omission: formula; to see, consult fac-similé version], & le pyramidal correspondant étant
[omission: formula; to see, consult fac-similé version], la simple analogie fait voir que le
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