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ANACLETERIE (Page 1:396)
ANACLETERIE, s. f. (Hist. anc.) fête solennelle
que célébroient les Anciens lorsque leurs Rois ou leurs
Princes devenus majeurs, prenoient en mains les rênes
du gouvernement, & en faisoient la déclaration
solennelle à leur peuple. Ce mot est composé de la
préposition Greque
ANACOCK (Page 1:396)
* ANACOCK, s. m. (Histoire naturelle.) dans Ray, hist. Plant. c'est le nom d'une espece de haricot de l'Amérique, que Jean Bauhin appelle pisum Americanum aliud, magnum, bicolor, coccineum, & nigrum simul, sive faseolus bicolor anacock dictus, dont Caspard Bauhin donne la même description, & que Gérard & Parkinson nomment haricot ou feve d'Egypte.
ANA - COLUPPA (Page 1:396)
* ANA - COLUPPA, (Hist. nat.) nom d'une plante
dont il est fait mention dans l'Hortus malabaricus, &
qui est nommée Ranunculi facie indica spicata, corymbiferis
affinis, flosculis tetrapetalis. On dit que son suc
mêlé avec le poivre soulage dans l'épilepsie, & qu'il
est le seul remede connu contre la morsure du cobracapella. Voyez
ANACOLUTHE (Page 1:396)
ANACOLUTHE, s. f. (Gramm.) c'est une figure
de mots qui est une espece d'ellipse. Ce mot vient
d'
Il en est de même de tantùm sans quantùm, de tamen sans quanquam; souvent en François au lieu de dire il est - là où vous allez, il est dans la ville où vous allez, nous disons simplement il est où vous allez.
Ainsi l'anacoluthe est une figure par laquelle on sous - entend le corrélatif d'un mot exprimé; ce qui ne doit avoir lieu que lorsque l'ellipse peut être aisément suppléée, & qu'elle ne blesse point l'usage. (F)
ANACONTI (Page 1:396)
* ANACONTI, s. m. (Hist. nat.) arbre de l'île de Madagascar, dont la feuille ressemble à celle du poirier, & dont le fruit est long, & donne un suc qui fait cailler le lait. Jen'ai que faire d'avertir que cette description est très - incomplete, & qu'il y a là de l'ouvrage pour les Botanistes.
ANACOSTE (Page 1:396)
* ANACOSTE, s. f. (Comm. Drap.) étoffe de
laine croisée, très - rase, &. fabriquée en maniere de
serge; elle a une aune de large, & vingt aunes ou
environ font la piece. Il s'en fabrique à Beauvais,
d'où elles passent en Espagne. Quant à la maniere de
fabriquer l'anacoste, voyez l'article
ANACRÉQNTIQUE (Page 1:396)
ANACRÉQNTIQUE, adj. (Belles - Lettres.) terme consacré en Poësie pour signifier ce qui a été in<cb->
Anacréon né à Téos, ville d'Ionie, florissoit vers
l'an du monde 3512. Il se rendit célebre par la délicatesse
de son esprit & par le tour aisé de sa poësie,
où sans qu'il paroisse aucun effort de travail, on trouve
partout des graces simples & naïves. Ses odes sont
marquées à un coin de délicatesse, ou pour mieux
dire, de négligence aimable; elles sont courtes, gracieuses,
élégantes, & ne respirent que le plaisir &
l'amusement: ce sont, à proprement parler, des chansons
qu'il enfanta sur le champ dans un coup de verve
inspiré par l'amour & par la bonne chere, entre lesquels
il partageoit sa vie. Le tendre, le naif, le gracieux,
sont les caracteres du genre anacréontique, qui
n'a mérité le nom de lyrique dans l'antiquité, que
parce qu'on le chantoit en s'accompagnant de la lyre: car il differe entierement & par le choix des sujets
& par les nuances du style, de la hauteur & de
la majesté de Pindare. Nous avons une tradition d'Anacréon en prose par M>e Lefevre, connue depuis
sous le nom de M
La plûpart des odes d'Anacréon sont en vers de sept syllabes, ou de trois piés & demi, spondées ou ïambes, & quelquefois anapestes: c'est pourquoi l'on appelle ordinairement les vers de cette mesure anacréontiques. Nos Poëtes ont aussi employé pour cette ode les vers de sept & de huit syllabes, qui ont moins de noblesse, ou si l'on veut d'emphase, que les vers alexandrins, mais plus de douceur & de mollesse. (G)
ANACTES (Page 1:396)
* ANACTES, s. m. (Mytholog.) nom commun à trois anciens Dieux qu'on prétendoit nés dans Athenes, de Jupiter & de Proserpine. Ils s'appelloient Tritopatreus, Eubulcus & Dionysius. On leur donnoit aussi le nom de Dioscures. Ils avoient un temple qu'on nommoit l'Anacée; & l'on y célébroit une fête de même nom. Voyez dans le Dict. de Moreri, toutes les conjectures des savans sur l'origine des Anactes.
Anactes étoit encore un nom d'honneur, affecté
aux sils & aux freres des Rois de Chypre. Les Rois
étoient sur le throne: mais les Anactes gouvernoient.
C'étoit à eux que les Gergines rendoient compte, &
ils faisoient examiner les dénonciations des Gergines
par les Promalanges. Voyez
ANACTORIE (Page 1:396)
* ANACTORIE, s. f. (Géog. anc. & mod.) c'est aujourd'hui Vonizza, ville d'Épire à l'embouchure du golfe d'Ambracie; elle appartenoit jadis aux Corinthiens & à ceux de Corcyre; les Athéniens la prirent & y placerent les Acarnaniens qui les avoient aidés dans le siége.
ANACUIES (Page 1:396)
* ANACUIES, s. m. (Geog. mod.) peuples de l'Amérique dans le Bresil, vers la contrée que les Portugais possedent sous le nom de Capitanie de Seregippe. Baudran.
ANADIPLOSE (Page 1:396)
ANADIPLOSE, s. f. (Gramm.)
Addit se sociam, timidisque supervenit AEgle, AEgle Naïadum pulcherrima. Virg. Ecl. vj. v. 20.
Il y a une autre figure qu'on appelle épanadiplose, qui se fait, lorsque de deux propositions corrélatives, l'une commence & l'autre finit par le même mot.
ANADOLI HISSARI ou DENI HISSAR (Page 1:397)
* ANADOLI HISSARI ou DENI HISSAR. s. m. (Geog. & Hist.) nom que les Tures donnent à celui des châteaux de l'Hellespont ou des Dardanelles, qui est en Asie. D'Herbelot, Bibl. Orient.
ANADROME (Page 1:397)
* ANADROME. s. m. (en Medecine.) transport de l'humeur morbifique des parties inferieures aux superieures. Cet accident est d'un mauvais présage, selon Hipocrate. (N)
ANADYOMENE (Page 1:397)
* ANADYOMENE, de
ANAETIS, ANETIS, ANAITIS (Page 1:397)
* ANAETIS, ANETIS, ANAITIS, s. f. (Myth.) Déesse adorée jadis par les Lydiens, les Armeniens, & les Perses. Son culte défendoit de rien entreprendre que sous ses auspices; c'est pourquoi dans les contrées voisines de la Scythie, les assemblées importantes & les délibérations sur les grandes affaires se faisoient dans son temple. Les filles les plus belles & les mieux nées lui étoient coracrées: la partie la plus essentielle de leur service consistoit à rendre heureux les hommes pieux qui venoient offrir des sacrifices à la Déesse. Cette prostitution religieuse, loin de les deshonorer, les rendoit an contraire plus considérées & plus exposées aux propositions de mariage. L'estime qu'on faisoit d'elles se mesuroit sur l'attachement qu'elles avoient marqué pour le culte plaisant d'Anetis. La fête de cette divinité se célébroit tous les ans: dans ce jour on promenoit sa statue, & ses dévots & dévotes redoubloient de ferveur. On tient que cette fête fut instituée en mémoire de la victoire que Cyrus, Roi de Perse, remporta sur les Saces, peuples de Scythie. Cyrus les vainquit par un stratagème si singulier, que je ne puis me dispenser d'en faire mention: ce Prince feignit d'abandonner son camp & de s'enfuir; aussi - tôt les Saces s'y précipiterent & se jetterent sur le vin & les viandes que Cyrus y avoit laissés à dessein. Cyrus revint sur eux, les trouva ivres & épars, & les défit. On appelloit aussi la fête d'Anetis, la solennité des Saces. Pline dit que sa statue fut la premiere qu'on eût faite d'or, & qu'elle fut bïisée dans la guerre d'Antoine contre les Parthes. Les Lydiens adoroient une Diane sous le nom d'Anetis, à ce que disent Hérodote, Strabon, & Pausanias. Strab. lib. II. 12. 15. Paus. in Lacon. Plin. l. LIII. c. iv. Coel. Rhodig. l. XVIII. c. xxix. Plusieurs soldats s'enrichirent des morceaux de la statue d'Anoetis: on raconte qu'un d'eux, qui s'étoit établi à Boulogne en Italie, eut l'honneur de recevoir un jour Auguste dans sa maison & de lui donner
ANAFE ou AFFA (Page 1:397)
* ANAFE ou AFFA, (Géog. mod.) ville de la province de Temesne, au Royaume de Fez en Afrique, sur la côte de l'Océan atlantique. Alfonse Roi de Portugal, la ruina, pour mettre fin aux courses que ses habitans faisoient sur les Chrétiens.
ANAGALLIDASTRUM (Page 1:397)
ANAGALLIDASTRUM, (Hist. nat.) genre de
plante qui ne differe du mouron, qu'en ce que ses feuilles
sont placées alternativement le long de la tige,
& que ses fleurs sont découpées en quatre parties.
Micheli, Nova plant. genera. Voyez
ANAGALLIS (Page 1:397)
ANAGALLIS, voyez
ANAGARSKAIE (Page 1:397)
* ANAGARSKAIE, (Géog. mod.) ville des Moscovites de la grande Tartarie, dans la province de Dauria, à l'orient du lac Baycal, aux sources de la riviere d'Amur. Long. 118. lat. sep tentrionale 58. Wits, Carte de Tartar.
ANAGHELOME (Page 1:397)
* ANAGHELOME, (Géog. mod.) petite ville d'Irlande, dans la Province d'Ulster ou d'Ultonie, Comté de Dowane, sur le Ban.
ANAGLYPHE (Page 1:397)
ANAGLYPHE, s. m. (Anatom.) d'
ANAGNIE ou AGNANI (Page 1:397)
* ANAGNIE ou AGNANI, (Géog. anc. & mod.) ville d'Italie, dans l'Etat Ecclésiastique, & la Campagne de Rome; elle est ancienne & fut célebre entre celles des Herniques. Elle est aujourd'hui presque ruinée. Ce fut là que Boniface VIII. fut pris le 7 Septembre 1303 par Colonne & Nogaret.
ANAGNOSTE (Page 1:397)
* ANAGNOSTE, s. m. (Hist. anc.) nom que les Romains donnoient à celui de leurs domestiques qui lisoit pendant le repas. Les hommes puissans avoient des anagnostes, & ces esclaves furent en grand crédit sous l'Empereur Claude.
ANAGOGIE (Page 1:397)
ANAGOGIE, s. f. (Théol.) ravissement ou élévation de l'ame vers les choses célestes & éternelles,
ou pensées & explications par lesquelles on éleve l'ame
vers ces choses. Voyez
ANAGOGIQUE (Page 1:397)
ANAGOGIQUE, adj. transportant. (Théolog.)
c'est - à - dive, tout ce qui éleve l'esprit humain vers
les choses éternelles & divines, & particulierement
celles qui concernent la vie future. V.
ANAGRAMME (Page 1:397)
* ANAGRAMME, s. f. (Belles - Lettres.) transposition
des lettres d'un nom avec un arrangement ou
combinaison de ces mêmes lettres, d'où il résulte un
sens avantageux ou desavantageux à la personne à
qui appartient ce nom. Voyez
Ce mot est formé du grec
Ainsi l'anagramme de logica est caligo, celle de Lor>
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