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AA (Page 5:840)
AA le diametre à la bouche du mortier porte 7 pouces & trois quarts de ligne.
BB (Page 5:840)
BB longueur de l'ame, 8 pouces 10 lignes.
CC diametre de la chambre, 1 pouce 10 lignes.
BD (Page 5:840)
BD longueur ou profondeur de la chambre, 2 pouces 5 lignes.
E lumiere au ras du fond de la chambre.
F diametre par le dehors du mortier à la volée, 8 pouces 10 lignes.
GG (Page 5:840)
GG diametre par le dehors du mortier à l'endroit de la chambre, 4 pouces 8 lignes & demie.
H diametre de la lumiere, 1 ligne & demie.
AI (Page 5:840)
AI l'épaisseur du métal à la bande sans comprendre le cordon, 10 lignes.
KK (Page 5:840)
KK la longueur de la semelle de fonte du mortier est de 16 pouces; la largeur de ladite semelle est de 9 pouces, & son épaisseur d'un pouce 6 lignes.
NN (Page 5:840)
NN le diametre du boulet de 60 livres.
O une anse représentant deux dauphins se tenant par la queue, ladite anse placée sur le milieu de la volée.
P languette de fonte qui tient au ventre du mortier,
sur lequel il repose, & qui répond au bout de
la semelle étant justement placé dans le milieu. Voyez
Eprouvette (Page 5:840)
Cette éprouvette est ordinairement une petite chaînette de fer, dont un des bouts est appesanti par un peu de plomb. On la fait entrer par le bondon de la piece, & lorsqu'on sent le fond on la retire, le commis évaluant la liqueur sur la partie de la chaîne qu'il en tire humectée. Dictionn. de Comm. de Trév. & de Chambers.
Eprouvette (Page 5:840)
EPS (Page 5:840)
EPS, s. f. (Jurisp.) du latin apes, dans quelques coûtumes signifie mouches - à - miel. Voyez Amiens, art. 191. (A)
EPTACORDE (Page 5:840)
EPTACORDE. Voyez
EPTAGONE (Page 5:840)
EPTAGONE. Voyez
EPTAMERIDE (Page 5:840)
EPTAMERIDE. Voyez
EPUISEMENT (Page 5:840)
EPUISEMENT, s. m. (Medecine.)
EPULIDE (Page 5:840)
EPULIDE, s. f. (Medecine.)
On distingue deux sortes d'épulides; savoir, celles qui ne sont point accompagnées de douleur, & celles qui en causent beaucoup, qui ont un caractere de malignité, & sont susceptibles de devenir chancreuses: d'ailleurs de quelque espece qu'elles soient, il y en a de dures & de molles, de grosses & de pe<cb->
Ces fâcheux effets déterminent à en hâter la cure; on peut l'entreprendre par le moyen des gargarismes fortement résolutifs & astringens employés fréquemment: si les épulides ne cedent pas assez tôt à ces remedes, il faut avoir recours à la ligature, quand on peut y appliquer un fil noüé, & les serrer par leur base, dans le cas où elle peut être saisie. L'excroissance n'ayant plus de communication avec la partie saine, de laquelle elle forme une extension contre - nature, se mortifie, se détache, & la cicatrice se fait aisément. Mais lorsque la partie inférieure de la tumeur est d'un trop grand volume pour pouvoir être liée, on ne peut suppléer au défaut de ce moyen que par les corrosifs d'une médiocre activité appliqués avec prudence, ou en emportant l'excroissance avec les ciseaux ou le bistouri, de maniere à ne rien prendre sur les parties saines. On peut aussi tenter de l'arracher avec les pincettes dont on se sert pour les polypes des narines; & si l'on ne peut pas réussir à détruire entierement l'épulide, & qu'elle renaisse, souvent après avoir été extirpée, quelques auteurs conseillent l'application du cautere actuel. S'il survient une hemorragie après l'opération, de quelque maniere qu'elle se fasse, on peut l'arrêter en faisant laver souvent la bouche au malade avec du vin chaud rendu astringent avec un peu d'alun, jusqu'à ce que le sang ne coule plus: on doit ensuite s'appliquer à consolider la plaie selon les regles de l'art. Voyez les institutions chirurgiques d'Heister, d'où cet article est extrait en partie. (d)
EPULON (Page 5:840)
EPULON, s. m. (Hist. anc.) signifioit anciennement, chez les Romains, un ministre des sacrifices.
Comme les pontifes ne pouvoient assister à tous les sacrifices qu'on faisoit à Rome, tant étoit grand le nombre des dieux que le peuple adoroit, ils nommoient trols ministres, qu'on appelloit épulones, parce qu'ils étoient chargés du soin & du gouvernement du festin qui se donnoit dans les jeux publics & solennels.
C'étoit eux qui ordonnoient & servoient le sacré banquet, qu'on offroit dans ces occasions à Jupiter, &c. Ils portoient une robe bordée de pourpre comme les pontifes: leur nombre fut porté dans la suite jusqu'à sept, & César les augmenta jusqu'à dix. Ils furent établis l'an de Rome 558, sous le consulat de L. Furius Purpureo, & de M. Claudius Marcellus. Dict. de Trévoux & Chambers. (G)
EPULUM (Page 5:840)
EPULUM, chez les anciens, significit un banquet,
une fête sacrée préparée pour les dieux. Voy.
On mettoit les statues des dieux sur des coussins
posés sur des lits richement décorés, & on leur servoit
un festin comme si elles eussent voulu manger.
Toutes les viandes qu'on leur offroit tournoient au
profit des ministres des sacrifices, qu'on appelloit
pour cette raison épulons. Voyez
EPURE (Page 5:840)
EPURE, (Coupe des pierres.) du mot épurer,
mettre au net, est le dessein d'une voûte tracée sur
une muraille ou sur le plancher, de la grandeur dont
elle doit être exécutée, pour y prendre les mesures
nécessaires. Une épure ordinaire est l'extension de la
douille CDHG, (
Un pareil dessein pour la charpente change de nom, & s'appelle ételon. (D)
EPURGE (Page 5:841)
EPURGE, (Matiere medic.) espece de tithimale.
Voyez
EQUANT (Page 5:841)
EQUANT, s. m. en Astronomie, est un cercle que les anciens astronomes imaginoient dans le plan du cercle déférent ou excentrique, pour diriger & pour regler certains mouvemens dans les planetes.
On n'en fait plus d'usage aujourd'hui, depuis que
Kepler a banni les excentriques, & a démontré que
les planetes se mouvoient dans des ellipses dont le
Soleil occupoit le foyer. Voyez
EQUARRIR (Page 5:841)
EQUARRIR, v. act. (Architect.) c'est mettre une pierre d'équerre en tout sens. (P)
Equarrir un trou (Page 5:841)
EQUARRISSEMENT (Page 5:841)
EQUARRISSEMENT, s. m. (Coupe des pierres.) Tailler par équarrissement est une maniere de tailler les pierres sans le secours des panneaux, les ayant seulement préparées en les rendant de forme parallélipipede, pour y appliquer les mesures des hauteurs & profondeurs que l'on a trouvées dans le dessein de l'épure pour chaque voussoir. (D)
EQUARRISSOIR (Page 5:841)
EQUARRISSOIR, s. m. outil d'Horlogerie, espece
de broche d'acier trempé, un peu en pointe, qui
a plusieurs pans ou faces égales, & dont ils se servent
pour croître les trous. Le nombre des pans d'un
équarrissoir n'est pas toûjours le même; on en fait depuis
quatre jusqu'à six pans: plus ils ont de faces,
plus ils rendent ronds les trous que l'on croît; mais
aussi ils les croissent fort lentement, leurs quarres ou
angles devenant alors peu aigus: moins ils en ont,
plus au contraire ils les croissent vîte; mais aussi
moins ils les rendent ronds. Les meilleurs sont ordinairement
à cinq pans. Voyez la
EQUATEUR (Page 5:841)
EQUATEUR, s. m. en Astronomie & en Géographie, est un grand cercle de la sphere, qui est egalement
éloigné des deux poles du monde, ou dont
les poles sont les mêmes que ceux du monde. Voyez
Tel est le cercle représenté par la ligne DA (Pl.
astron.
Chaque point de l'équateur est éloigné d'un quart
de cercle des poles du monde: d'où il suit que l'équateur divise la sphere en deux hémispheres, dans
l'un desquels est le pole septentrional, & dans l'autre
le méridional. Voyez
L'équateur coupe la zone torride par le milieu; le Soleil décrit ce grand cercle le premier jour du printems, & le premier jour de l'autonne: ainsi il y revient deux fois par an. Les peuples qui l'habitent ont pendant toute l'année les jours égaux aux nuits. Car l'horison des peuples qui habitent sous l'équateur, passe par l'axe de la terre, & est perpendiculaire à tous les cercles paralleles à l'équateur, dont le Soleil décrit ou paroît décrire un chaque jour: d'où il s'ensuit qu'une moitié de ces cercles paralleles est au - dessus de l'horison des habitans de l'équateur, & l'autre moitié au - dessous: ainsi ils ont précisément autant de jour que de nuit, si ce n'est que le crépuscule du matin & du soir peut augmenter un peu leurs jours & diminuer leurs nuits. Les longues nuits sont très - nécessaires dans ces climats, dont le Soleil ne s'éloigne jamais de plus de 23 degrés 1/2; de sorte que quand il est le plus éloigné du zénith des habitans de l'équateur, il en est encore plus près qu'il ne l'est de notre zénith le jour du solstice d'été: car il est alors éloigné de plus de 25 degrés. Or comme la longueur des jours & la briéveté des nuits est une des causes de la chaleur, il s'ensuit que la chaleur de l'équateur n'est pas à proportion aussi grande qu'elle devroit être, eu égard à la position du Soleil. Il y a même dans ces climats, des pays qui joüissent d'une chaleur modérée &, pour ainsi dire, d'un printems perpétuel: tels sont certains endroits du Pérou. Le haut des montagnes y est aussi excessivement froid, comme il arrive par - tout ailleurs.
Le tems égal ou moyen de l'équateur, s'estime par les passages de ses arcs sur le méridien. On a fréquemment occasion de s'en servir, pour convertir les degrés de l'équateur en tems, ou pour convertir les parties du tems en parties de l'équateur.
Pour faire ces conversions, on a dressé la table
suivante, dans laquelle sont marqués les arcs de
l'équateur qui passent par le méridien dans les différentes
heures, minutes, &c. du tems moyen. Voyez
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