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Emboutir (Page 5:560)
Emboutir (Page 5:560)
EMBRANCHEMENT (Page 5:560)
EMBRANCHEMENT, s. m. (Charpenterie.) c'est ce qui lie les empanons avec le coyer.
EMBRAQUER (Page 5:560)
EMBRAQUER, v. act. (Marine.) c'est mettre ou tirer une corde à force de bras dans un vaisseau. (Z)
EMBRASE (Page 5:560)
* EMBRASE, adj. (Gramm.) un corps est embrasé lorsque le feu dont il est pénétré dans toute sa substance, est sensible pour les yeux à sa surface, mais ne paroît plus s'étendre au - delà. Voici presque tous les degrés par lesquels un corps combustible peut passer, depuis son ignition ou le moment auquel le feu lui a été appliqué, jusqu'au moment où il est consumé. Il étoit froid, il devient chaud, brûlant, ardent, enflammé, embrasé, consumé. Tant qu'on en peut supporter le toucher, il est chaud; il est brûlant, quand on ne peut plus le toucher sans ressentir de la douleur; il est ardent, lorsque le feu dont il est pénétré s'est rendu sensible aux yeux, par une couleur rouge qu'on remarque à sa surface; il est enflammé, lorsque le feu dont il est pénétré s'élance & se rend sensible aux yeux au - delà de sa surface; il est embrasé, lorsque le feu a cessé de s'élancer & de se rendre sensible aux yeux au delà de sa surface, & qu'il en paroît seulement pénétré dans toute sa substance, à - peu - près comme dans le cas où il n'étoit qu'ardent; il est consumé, lorsqu'il n'en reste plus que de la cendre. L'acception du substantif embrasement, n'est pas exactement la même que celle du participe embrasè: on dit un corps embrasé, quel que soit ce corps, grand ou petit; mais on ne dit pas l'embrasement d'un petit corps: embrasement porte avec soi une grande idée, celle d'une masse considérable de matieres allumées.
EMBRASSADE, EMBRASSEMENT (Page 5:560)
EMBRASSADE, EMBRASSEMENT, synon. Je penserois que l'embrassade est l'action vive des bras, qu'on jette au cou de quelqu'un en démonstration d'amitié. Ce mot va plus à l'empressement extérieur qu'aux sentimens de l'ame, & désigne plûtôt l'action brusque des bras que la cordialite. Les marquis oisifs, dit Saint - Evremond, payent le monde en embrassades; c'est pourquoi le Misantrope dans Moliere, déclare qu'il ne hait rien tant que ces affables donneurs d'embrassades frivoles.
Embrassement, signifie l'action d'embrasser, de quelque cause qu'elle parte. Aussi l'on dit également de saints embrassemens & des embrassemens mal - honnêtes, de tendres & de faux embrassemens.
Les embrassemens qu'on se faisoit à Rome dans la place publique, n'étoient, ainsi que parmi nous, qu'un commerce de vaines bienséances, où la bonne - foi ne regnoit pas davantage. Cette maniere ordinaire de se saluer, devint à la fin si incommode par le nombre de gens dont on n'osoit refuser les embrassemens, que Tibere les défendit par un édit. Cependant cette défense plus ridicule que l'embrassade, ne subsista pas long tems, puisque Martial se plaint en<cb->
EMBRASSÉ (Page 5:560)
EMBRASSÉ, adj. en termes de Blason, se dit d'un écu parti, coupé ou tranché d'une seule émanchure, qui s'étend d'un flanc à l'autre.
Domantz, en Allemagne, d'argent, embrassé de gueules.
Embrasser un cheval (Page 5:560)
Quelques - uns s'expriment encore ainsi, en parlant
d'un cavalier qui serre médiocrement les cuisses, & qui
tient ses jambes très - près du ventre de son cheval. L'idée
de la signification du mot embrasser seroit peut - être
plus nette, s'ils disoient que le cavalier ne peut parfaitement
bien embrasser son cheval qu'autant que les
cuisses sont exactement tournées, & que le tronc
porte véritablement sur l'enfourchure. Voyez
Les auteurs du dictionnaire de Trévoux semblent n'adopter ce mot que dans le cas où un cheval maniant sur les voltes, fait de grands pas & embrasse bien du terrein; c'est le contraire de battre la poudre, qui se dit lorsque le cheval ne sort presque point de sa place.
En premier lieu, l'expression d'embrasser le terrein
n'est point restrainte aux seules voltes, ni aux seuls
changemens de main: nous l'employons pour désigner
un cheval déterminé par le droit; ce cheval embrasse
franchement & librement le terrein qu'il découvre
devant lui. En second lieu, on ne doit pas croire que
le cheval soit contraint sur les voltes pour embrasser
bien du terrein, de faire de grands pas: ce bien du
terrein ne consiste que dans l'espace nécessaire pour
que le cheval ne se retrécisse point (voyez
Embrasser (Page 5:561)
EMBRASSEUR (Page 5:561)
EMBRASSEUR, s. m. (Fonderie des Canons.)
Les Fondeurs appellent ainsi un certain morceau de
fer qui embrasse en effet comme avec deux mains les
tourillons de la piece de canon, lorsqu'on l'éieve dans
le chassis de l'alésoir pour aggrandir son calibre. V.
EMBRASSURE (Page 5:561)
EMBRASSURE, s. f. en Architecture, est un chassis de fer qui se met au - dessous du plinte & larmier du plus haut d'une cheminée pour empêcher qu'elle ne s'écarte; embrassure se dit aussi d'un morceau de fer dont on entoure une poutre pour l'empêcher d'éclater. (P)
Embrassure (Page 5:561)
EMBRASEMENT (Page 5:561)
EMBRASEMENT, s. m. (Menuiserie.) c'est une partie de lambris qui couvre l'épaisseur des murs des croisées & des portes.
EMBRASURE (Page 5:561)
EMBRASURE, s. f. en Architecture, élargissement d'une fenêtre ou porte en - dedans du mur. Elle sert à donner plus de jeu pour ouvrir les fenêtres, les guichets, volets, &c. ou pour se procurer le plus de jour qu'il est possible quand les murs sont fort épais; on pratique quelquefois des embrasures en - dehors. (P)
Embrasures (Page 5:561)
Les embrasures sont ouvertes de deux piés & demi du côté de la place, de deux piés à leur plus étroit, & de neuf piés du côté de la campagne. Cette partie est plus large que son opposée, afin que le canon puisse découvrir à droite & à gauche le terrein vis - à - vis lequel il est placé. La partie du parapet comprise entre deux embrasures se nomme merlon. Il doit y avoir dix - huit piés du milieu d'une embrasure au milieu de celle qui la suit. L'embrasure differe du créneau, en ce que celui - ci est une ouverture pour tirer le fusil, & que l'autre est destinée au canon.
On appelle quelquefois l'embrasure, canonniere; & le créneau, meurtriere.
La hauteur de l'embrasure est ordinairement du côté intérieur du parapet de deux piés & demi ou trois piés. Elle va un peu en talud vers le côté extérieur du parapet, afin de découvrir le terrein op<cb->
EMBREVEMENT (Page 5:561)
EMBREVEMENT, s. m. en terme de Charpente, est l'entaille que l'on pratique dans une piece de bois pour y retenir le bout d'une autre piece qui en porte une troisieme, pour donner plus de force au tenon.
EMBROCATION (Page 5:561)
EMBROCATION, s. f. terme de Chirurgie, espece d'onction ou d'arrosement qu'on fait sur une partie avec des huiles, des baumes, des onguens, &c. Après l'opération de la taille ou du bubonocelle, on fait sur le bas - ventre du malade une embrocation avec l'huile rosat tiede, on applique une grande compresse nommée ventriere qu'on recouvre d'une flanelle trempée dans une décoction émolliente. On fait des embrocations avec l'onguent de styrax sur les taches ou échymoses des scorbutiques, &c. Embrocation se prend aussi pour le remede destiné à appliquer de la maniere ci - dessus. (Y)
EMBROCHER (Page 5:561)
EMBROCHER, v. act. (Cuisine.) c'est traverser d'une broche. Il faut pour qu'une piece soit bien embrochée, que quand la broche est placée horisontalement, & qu'elle tourne sur elle - même, le poids qui est d'un côté de la broche, soit toûjours égal au poids qui est de l'autre côté, sans quoi la broche tourneroit sur elle - même inégalement, & par des sacades qui ébranleroient la piece & qui la feroient tourner sur la broche. Pour obvier à ces inconvéniens, on a des broches qui sont percées d'ouvertures carrées, dans le milieu de leur longueur & sur leur côté plat; on passe à - travers la piece embrochée & par ces trous, une autre petite broche qui fixe la piece sur la grande broche. & qui l'empêche à la vérité de tourner sur cette grande broche, mais non de faire tourner cette grande broche inégalement; l'accélération du mouvement se trouvant toûjours du même côté, il s'ensuit que la piece est presque toûjours mal - cuite, quand elle a été mal embrochée.
EMBROUILLER les voiles (Page 5:561)
EMBROUILLER
EMBRUMÉ (Page 5:561)
EMBRUMÉ, adj. (Marine.) Tems embrumé, c'est - à - dire que le tems est chargé d'un brouillard assez épais pour empêcher de voir au - tour du vaisseau.
Terre embrumée, c'est - à - dire couverte d'un brouillard qui a empêché de la bien reconnoître. (Z)
EMBRUN ou AMBRUN (Page 5:561)
EMBRUN ou AMBRUN, (Géog. mod.) ville du
Dauphiné en France, elle est située proche de la
Durance sur un rocher escarpé. Long. 24
EMBRYON (Page 5:561)
EMBRYON, s. m. (Phys.) Ce mot vient de Next page
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