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Elus des Juifs (Page 5:532)
Elus Laïcs (Page 5:532)
Elus de la Marée (Page 5:532)
Elus de Mer (Page 5:532)
Elus des Métiers (Page 5:532)
Elus sur le fait des Monnoies (Page 5:532)
Elus sur le fait des Octrois (Page 5:532)
Elus Particuliers
(Page 5:532)
Elus des Poissonniers de la Marée fraiche
(Page 5:532)
Elu de la Province
(Page 5:532)
Elus
(Page 5:532)
Elus sur le fait des Subsides
(Page 5:532)
Elus pour les Tailles
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Elus pour les Tailles des Villes
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ELVAS
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ELVAS, (Géog. mod.) ville de l'Alentejo, en Portugal: elle est située sur une montagne, proche de
la Guadiana. Long. 11. 16. lat. 38. 44.
ELUL
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ELUL, s. m. (Hist. anc.) mois des Hébreux, qui
revient à peu près à notre mois d'Août. Il n'a que
vingt - neuf jours. C'est le douzieme mois de l'année
civile, & le sixieme de l'année sainte.
Le septieme ou le neuvieme de ce mois, les Juifs
Le vingt - deuxi>me de ce mois se fait la fête de la
xylophorie, dans laquelle on portoit le bois au temple.
Selden prétend qu'on la célebroit le dix - huitieme du mois ab. Voyez
Le vingt - sixieme du mois élul, les Juifs font mémoire
de la dédicace des murs de Jérusalem par Nehemie. Dictionn. de la Bible. (G)
ELUTRIATION
(Page 5:532)
ELUTRIATION, (Chimie.) opération méchanique,
employée en Chimie, qui consiste à agiter dans
un grand volume d'eau, un amas de petits corps solides
non solubles dans l'eau, afin de séparer par ce
moyen les parties les plus lourdes, qui gagnent les
premieres le fond de l'eau, des plus legeres qui restent
suspendues pendant quelque tems dans ce fluide.
Cette opération est sur - tout usitée en Métallurgie,
& elle est plus connue sous le nom de lavage. Voyez
On employe quelquefois l'élutriation en Pharmacie; elle fait partie de la pulvérisation à l'eau. Voyez
ELWANGEN
(Page 5:532)
ELWANGEN, (Géog. mod.) ville de la Soüabe,
en Allemagne; elle est située sur le Jart. Long. 28. 53.
lat. 49. 2.
ELY
(Page 5:532)
ELY, (Géog. mod.) ville du comté de Cambridge,
en Angleterre; elle est située sur l'Oust. Long. 17.35.
lat. 52.20.
ELYERYSUM ou IMMORTELLE
(Page 5:532)
ELYERYSUM ou IMMORTELLE. Voyez
ELYSEES
(Page 5:532)
ELYSEES (
A la droite du Tartare, disent les Poëtes, se trouve
un chemin qui conduit aux champs élysées, dans
ces îles fortunées, où les ames de ceux qui ont bien
vécu pendant cette vie, joüissent d'une paix profonde,
& des plaisirs innocens.
Tout ce qui peut entrer dans les descriptions les
plus brillantes & les plus fleuries, est peut - être rassemblé
dans la peinture des champs élysées faite par
Pindare; du moins Anacréon & Sapho, Moschus &
Bion, dont les écrits sont pleins d'images douces &
riantes, n'ont rien qui soit au - dessus du tableau du
poëte lyrique de la Grece; cependant Homere a donné
le premier modele de toutes les descriptions de
l'élysée, qu'ont fait depuis sous différentes peintures
Virgile, Ovide, Tibulle, Lucain, & Claudien.
Reste à savoir en quel endroit du monde étoit cette
demeure fortunée, son origine, & l'espace de tems
que les ames habitoient ce séjour délicieux. Mais
c'est sur quoi les sentimens sont fort partagés.
Les uns établissent l'élysée au milieu des airs; d'autres,
comme Plutarque, dans la lune ou dans le soleil;
& d'autres au centre de la terre; Platon le met
sous la terre, c'est - à - dire dans l'hémisphere de la
terre diamétralement opposé au nôtre, ou pour le
dire en d'autres termes, aux antipodes. Homere semble
placer les champs élysées au pays des Cymmériens,
que M. le Clerc croit être l'Epire; Virgile les met en
Italie; quelques modernes entendent par les îles fortunées,
celles que nous appellons aujourd'hui les Canaries; mais elles n'étoient pas connues des anciens,
qui n'osoient passer le détroit, & qui ne perdoient
point les côtes de vûe.
Si l'on en croit quelques autres, l'élysée étoit le
charmant pays de la Bétique (aujourd'hui la Grena<pb->
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Le plus important est de découvrir l'origine de
leurs fables, touchant le séjour des ames après la
mort. On ne peut douter ici que la premiere notion
des champs élysées, de même que celle de l'enfer, ne
soit venue d'Egypte. Voyez
Consultez Vossius, le Clerc, & autres; voyez aussi
Jacques Winder, de vitâ sunctorum statu, apud Ethnicos.
M. Pluche, dans son histoire du ciel, donne à cette
fable une explication assez simple. Diodore de Sicile
dit que la sépulture commune des Egyptiens étoit
au - delà d'un lac nommé Acherusie: que le mort étoit
apporté sur le bord de ce lac, au pié d'un tribunal
composé de plusieurs juges, qui informoient de ses
vie & moeurs. S'il n'avoit pas été fidele aux lois,
on jettoit le corps dans une fosse ou espece de voyerie
qu'on nommoit le Tartare. S'il avoit été vertueux,
un batelier conduisoit le corps au - delà du lac dans
une plaine embellie de prairies, de ruisseaux, de bosquets,
& de tous les agrémens champêtres. Ce lieu
se nommoit élisout ou les champs élysées, c'est - à - dire
pleine satisfaction, séjour de repos ou de joie. Hist. du
ciel, tom. I. pag. 124 & 126. (G)
Au reste si les Poëtes ont varié sur la situation des
champs élysées, ils ne sont pas plus d'accord sur le
tems que les ames y doivent demeurer. Anchise semble
insinuer à Enée son fils, qu'après une révolution
de mille ans, les ames bûvoient de l'eau du fleuve
Léthé, & venoient dans d'autres corps; en quoi Virgile adopte en quelque maniere la fameuse opinion
de la métempsycose qui a eu tant de partisans, & qui
devoit encore son origine aux Egyptiens. Voy.
ELYTROIDE
(Page 5:533)
ELYTROIDE, sub. f. en Anatomie, est l'une des
trois tuniques propres des testicules. Ce mot vient
du grec
L'élytroïde est la seconde des tuniques propres des
testicules: elle ressemble à une guaine, ce qui la fait
nommer aussi vaginale par quelques auteurs; elle est
formée par la dilatation de la production du péritoine;
sa surface interne est tapissée d'une membrane
particuliere très - fine, qui forme une espece de
diaphragme qui empêche la communication entre
la guaine du cordon spermatique & la capsule ou
tunique vaginale du testicule; & l'externe est cellulaire,
ce qui la rend d'autant plus adhérente à la
premiere des tuniques propres, qui se nomme érythroïde. Voyez
EMACURIES
(Page 5:533)
* EMACURIES, s. f. (Myth.) fêtes qui se célebroient
à Lacédémone au tombeau de Pélops; là
de jeunes garçons se foüetoient jusqu'à ce que le tombeau
fût arrosé de leur sang. Voilà des fêtes qui se
sentent bien du caractere dur & austère du peuple.
Voyez
EMAGE
(Page 5:533)
EMAGE, s. m. (Comm.) ancien droit qui se leve
sur le sel en quelques endroits de Bretagne, & particulierement
dans les bureaux de la prevôté de Nantes. La pancarte de cette prevôté porte, que le roi
& duc prend sur les sels de Poitou le sixieme denier
du prix que se monte l'ancienne coûtume appellée
émage. Dict. de Comm. & de Trév. Voyez l'article
EMAIL
(Page 5:533)
* EMAIL, s. m. (Art méch.) branche de l'art de la
Verrerie. L'émail est une préparation particuliere du
verre, auquel on donne différentes couleurs, tantôt
en lui conservant une partie de sa transparence, tantôt
en la lui ôtant; car il y a des émaux transparens,
& des émaux opaques. Voyez à l'article
Les auteurs distinguent trois sortes d'émaux: ceux
qui servent à imiter & contrefaire les pierres précieuses;
voyez
Le P. Kircher est un des premiers qui ait parlé de
la peinture en émail. Voyez ce qu'il en dit dans son
mundus subterraneus, ouvrage de génie, mais dont
le mérite est un peu rabaissé par le mêlange du vrai
& du faux.
On a cru pendant long - tems, que la peinture encaustique
des anciens étoit la même chose que notre
peinture en émail. Ce fait commence à devenir
très - douteux. Voyez l'article
Il est vrai que les anciens ont connu l'art de la
Verrerie, & qu'ils ont possédé le secret de porter des
couleurs dans le verre; ce qui conduisoit naturellement
à la peinture en émail: mais il ne paroît point
qu'ils y soient arrivés. Ils touchoient à beaucoup
d'autres découvertes que nous avons faites, de même
que nous touchons à beaucoup d'autres que nous
laisserons à faire à nos neveux, qui ne s'étonneront
pas qu'elles nous ayent échappé, s'ils ont un peu
de philosophie.
Nous allons donner en premier lieu la maniere de
faire les émaux, d'après Neri & Kunckel; nous expliquerons
ensuite la maniere de les employer, ou
le travail de l'émailleur, que nous diviserons en trois
parties, l'art de peindre sur l'émail, l'art d'employer
les émaux clairs ou transparens, & l'art de souffler l'émail à la lampe.
I. De la préparation des émaux. Kunckel qui se
connoissoit en ouvrages de Chimie, faisoit le plus
grand cas de l'art de la verrerie de Neri. Il s'est donné
la peine d'éprouver tous les procédés que Neri a
prescrits dans ce traité, & il a trouvé dans le livre
des émaux en particulier tant d'exactitude, qu'il ne
balance point à dire que quand Neri ne nous auroit
laissé que ce morceau, il mériteroit la réputation
qu'il s'est acquise. C'est à M. le baron d'Holback que
nous devons la traduction de l'ouvrage de Neri, des
notes de Merret, du commentaire de Kunckel, &
de plusieurs autres morceaux intéressans, qui forment
ensemble un volume in - 4°. très - considérable,
d'où nous allons extraire la premiere partie de cet
article.
Préparer une matiere commune pour toutes sortes d'émaux. Prenez trente livres de plomb & trente livres
d'étain bien purs; faites calciner, passez les
chaux au tamis, remplissez d'eau claire un vaisseau
de terre vernissé, faites - y bouillir les chaux; lorsqu'elles auront un peu bouilli, retirez le vaisseau de
dessus le feu, & versez l'eau par inclination, elle
entraînera avec elle la partie la plus subtile des
chaux. Versez de nouvelle eau sur les chaux qui resteront
au fond du vaisseau, faites bouillir comme
auparavant, & décantez; réitérez la même manoeuvre
jusqu'à ce que l'eau n'entraîne plus aucune portion
des chaux. Alors prenez ce qui en restera au
fond du vaisseau, & le récalcinez; opérez sur ces
métaux calcinés derechef, ou sur ces secondes chaux,
comme vous avez opéré sur les premieres. Quant à
l'eau qui s'est chargée successivement de la partie la
plus subtile de la chaux, faites - la évaporer à un feu,
que vous observerez sur - tout de rallentir sur la sin;
sans cette précaution, vous risquerez de tacher la
partie de la chaux qui touchera le fond du vaisseau.
Prenez de cette chaux si déliée & de la fritte de
tarse ou caillou blanc, que vous broyerez & tami<pb->
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