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La drisse de la grande vergue (
La drisse de la vergue d'artimon (
La drisse de la vergue de misaine (n° 98.) aboutit au pié du mât de misaine sur le gaillard d'avant: on lui donne quatre fois la longueur du mât.
La drisse de la vergue du perroquet de fougue aboutit sur la dunette fort en - arriere; c'est la troisieme manoeuvre que l'on trouve en venant de l'arriere en avant sur la dunette, tribord ou bas - bord.
La drisse de la vergue du grand mât de hune (Plan<-> che I. n° 100.) aboutit en - arriere de tous les haubans. en - dehors du vaisseau à tribord: on lui donne trois fois la longueur de la grande vergue.
La drisse de la vergue du petit mât de hune (Plan<-> che I. n° 101.) aboutit auprès de l'amure en - arriere, & en - dehors des haubans à bas - bord: on lui donne trois fois la longueur de la vergue.
La drisse de la vergue de grand perroquet (Plan<-> che I. n° 102.) aboutit à côté & en - arriere de celle du grand hunier: elle a deux fois & demie la longueur de la grande vergue.
La drisse de la vergue du petit perroque (
La drisse de la vergue de civadiere. (n°. 55.)
La drisse du perroquet de beaupré. (n°. 104.)
La drisse de chaque perroquet est à bas - bord ou à tribord, afin de pouvoir être hissée au vent; elle est donc sans dorman. La vergue seche n'a point de drisse; elle est abossée au mât, aussi - bien que la vergue de beaupré.
Drisse de pavillon, c'est une petite corde qui sert à arborer & à amener le pavillon.
Allonge la drisse, terme de commandement pour faire étendre la drisse, afin que plusieurs hommes puissent la prendre & tirer tous ensemble. (Z)
DROGHEDA (Page 5:113)
DROGHEDA, (Géog. mod.) ville de la comté de Houth, dans la province d'Ulster, en Irlande: elle est sur la Boine. Long. 11. 20. lat. 53. 53.
DROGMAN ou DROGUEMAN (Page 5:113)
DROGMAN ou DROGUEMAN, (Hist. mod. & Commerce.) on nomme ainsi dans le Levant les interpretes que les ambassadeurs des nations chrétiennes, résidens à la Porte, entretiennent près d'eux pour les aider à traiter des affaires de leurs maîtres. Les consuls ont aussi des drogmans entretenus, tant pour leur propre usage, que pour celui des marchands de leur nation, qui trafiquent dans les échel<cb->
L'entremise des drogmans ou interpretes étant absolument nécessaire dans le commerce du Levant, dont le bon succès dépend en partie de leur fidélité & de leur habileté; Louis XIV, pour y pourvoir, donna au mois de Novembre 1669, un arrêt de son conseil en forme de réglement, qui ordonne qu'à l'avenir les drogmans & interpretes des échelles du Levant, résidens à Constantinople, Smyrne, & autres lieux, ne pourroient s'immiscer dans les fonctions de cet emploi, s'ils n'étoient François de nation, & nommés par une assemblée de marchands, qui se feroit en la présence des comuls, entre les mains desquels ils seroient tenus de prêter serment, dont il leur seroit expédié acte en la chancellerie des échelles.
Et afin qu'à l'avenir on pût être assûré de la fidélité & bonne conduite desdits interpretes & drogmans, sa majesté ordonna en outre par le même arrêt, que de trois ans en trois ans il seroit envoyé dans les échelles de Constantinople & de Smyrne six jeunes garçons de l'âge de huit à dix ans, qui voudroient y aller volontairement, lesquels seroient remis dans les couvens des peres Capucins desdits lieux, pour y être élevés & instruits dans la religion catholique, apostolique, & romaine, & dans la connoissance des langues, afin d'en former des drogmans & interpretes.
Un an après le même prince donna un second arrêt, par lequel en ordonnant l'exécution du premier, & pour l'interpréter autant que besoin seroit, il entend qu'il soit envoyé six de ces jeunes gens par chacune des trois premieres années, afin qu'il pût s'en trouver en moins de tems un nombre suffisant pour le service de la nation, sans qu'il fût desormais besoin d'avoir recours à des étrangers: voulant néanmoins qu'après lesdites trois premieres années il n'en soit plus envoyé que six de trois ans en trois ans.
Les pensions pour chacun de ces éleves furent réglées à la somme de trois cents livres, qui seroient payées par la chambre du commerce de Marseille, sur le droit de demi pour cent, appellé cottimo; à la charge par les peres Capucins de Smyrne & de Constantinople de les nourrir & entretenir, & les instruire dans la connoissance des langues. Ce dernier arrêt est du 31 Octobre 1670. Dictionn. de Comm. de Trév. & Chambers.
DROGUE (Page 5:113)
DROGUE, s. f. terme de Commerce; il se dit généralement des épices, & autres marchandises qui viennent des pays éloignés, & qui servent à la Medecine, à la Teinture, & aux Arts.
Les drogues dont se servent les Teinturiers sont de
trois especes: il y en a de colorantes, qui donnent une
teinture ou une couleur; de non colorantes, qui disposent
seulement les etoffes à prendre mieux les couleurs,
ou à rendre les couleurs plus brillantes, & de
troisiemes, qui servent aux deux fins. V.
Drogue (Page 5:113)
DROGUET (Page 5:113)
* DROGUET, s. m. (Manufact. en laine.) étoffe
ou toute laine, ou moitié fil & moitié laine, quelquefois
croisée, plus souvent sans croisure. On y
fait aussi entrer de la soie. Il y en a de tout fil teint
ou peint. On fabrique ce genre d'étoffe dans un grand
nombre de villes différentes; & il y en a d'autant
d'especes que les combinaisons des matieres, du travail,
de la longueur & de la largeur peuvent fournir
de variétés. V.
Droguet (Page 5:113)
Comme l'armure de la chaîne ou du fond est en taffetas, on comprend sans peine qu'une marche fait lever la chaîne, & l'autre le pivot. Le coup de plein passe sur la chaîne, & le coup de tire sur le pivot. Cette précaution est nécessaire, en ce que le coup de tire grossissant & augmentant la soie qui leve, par l'union qui s'en fait avec les fils que la marche fait lever; le tout levant ensemble, il arrive que la soie de chaîne boit ou emboit davantage dans l'étoffe, & que s'il n'y avoit point de pivot, mais que la chaîne fût toute sur un ensuple, la partie de soie qui leveroit avec la tire du poil, leveroit plus que celle qui leve seule, & empêcheroit l'étoffe de serrer.
Avant l'invention des pivots, ces ouvriers étoient obligés de changer le mouvement des quatres lisses de taffetas, à toutes les deux ou trois aunes d'étoffe fabriquée, faisant lever tour - à - tour les deux lisses dont la soie étoit plus tirante sur le coup de plein. Mais cette attention ne prévenoit pas toute défectuosité; la mauvaise façon augmentoit même à mesure que la moitié de la chaîne étoit plus tendue que l'autre; & si le changement de lisses y remédioit, ce n'étoit pas du moins avec le même avantage que le pivot y remédie.
Outre les droguets de soie dont nous venons de parler, il y en a d'or & d'argent; ce sont des tissus courans, dont la dorure est liée par la découpure ou par la corde. Dans ce genre d'étoffe le dessein est communément petit, & l'armure la même qu'au ras de Sicile, parce qu'il ne se leve point de lisse au coup de dorure, de maniere que quatre marches suffisent pour cette étoffe, deux pour le fond, deux pour l'accompagnage, qui doit être en taffetas ou gros de Tours, généralement pour toute étoffe liée par la corde ou par la découpure.
Il se fabrique aussi des droguets d'or brochés; ils sont montés & armés comme les précédens. Ils tiennent leurs noms du dessein, & leur qualité de l'armure & du travail.
DROGUETIER (Page 5:114)
DROGUETIER, s. m. (Manuf. en laine.) nom qu'on donne dans les manufactures en laine de la Bourgogne, à des ouvriers fabriquans le droguet.
DROGUIER (Page 5:114)
DROGUIER, s. m. (Pharm. & Hist. nat. med.) c'est ainsi qu'on appelle une suite d'échantillon de drogues rangées dans un ordre méthodique.
La connoissance des drogues étant essentielle au
medecin (voyez
Les divers morceaux qui composent le droguier,
doivent être renfermés dans des poudriers ou dans
des bouteilles de verre blanc, afin qu'on puisse le voir
commodément sans le déplacer; & ces vaisseaux
doivent être fermés plus ou moins soigneusement,
selon que l'exige la conservation de chaque drogue.
Voyez
DROGUISTE (Page 5:114)
DROGUISTE, s. m. nom que l'on donne à ceux d'entre les épiciers qui vendent des drogues propres pour la pharmacie, la teinture, & les Arts.
DROGUEURS (Page 5:114)
DROGUEURS, (
DROIT (Page 5:114)
DROIT, adj. se dit, en Géométrie, de ce qui ne se fléchit ou ne s'incline d'aucun côté.
Ainsi une ligne droite est celle qui va d'un point à un autre par le plus court chemin, sans se fléchir.
Droit pris dans ce premier sens, est opposé à courbe.
V.
L'angle droit est celui qui est formé par deux lignes
perpendiculaires l'une à l'autre, c'est - à - dire qui
ne s'inclinent d'aucun côté. V.
La mesure d'un angle droit est le quart de la circonférence,
c'est - à - dire 90 degrés; par conséquent
tous les angles droits sont égaux. Voyez
Le mot droit pris dans ce second sens, est opposé
à oblique. Voyez
On dit d'une figure qu'elle est rectangle, lorsque
ses côtés sont à angles droits, c'est - à - dire perpendiculaires
les uns sur les autres. Voyez
Quelquefois une figure est entierement rectangle, c'est - à - dire a tous ses angles droits, comme le quarré & le parallélogramme: quelquefois elle n'est rectangle qu'en partie seulement, comme le triangle rectangle.
Cone droit, voyez
Sinus droit, voyez
La sphere droite est celle où l'équateur coupe l'horison
à angles droits, ou, ce qui est la même chose,
celle qui a les poles à l'horison, & l'équateur au zénith.
Voyez
La sphere est droite pour tous les peuples qui habitent
précisément sous l'équateur; d'où il suit que ces
peuples n'ont aucune latitude ou élevation de pole.
Ils peuvent voir les deux poles du monde à la fois à
leur horison, & toutes les étoiles se lever, passer par
leur méridien, & se coucher. Le Soleil leur paroît
toûjours monter & descendre sur l'horison à angles
droits: enfin toutes leurs nuits sont égales à leurs jours.
V.
Dans la sphere droite l'horison est un méridien; &
si on suppose que la sphere tourne sur son axe, tous
les méridiens deviennent successivement horison l'un
après l'autre. Voyez
L'ascension droite du Soleil ou d'une étoile, est le
point de l'équateur, qui se leve avec le Soleil ou
l'étoile, pour ceux qui ont la sphere droite. Les degrés
d'ascension droite se comptent depuis le premier
point d'Aries; c'est proprement la distance entre le
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Descension droite, voyez
On appelle cercle droit dans la projection stéréographique
de la sphere, un cercle qui tombe à angles
droits sur le plan de projection, ou qui passe par
l'oeil du spectateur. Ce cercle se projette par une
ligne droite. Voyez
Navigation droite, voyez
Droit (Page 5:114)
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