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Dorer (Page 5:55)
On dore en or moulu & en or en feuilles. Pour dorer de la premiere façon la piece ciselée, recuite,
dérochée dans de l'eau seconde pour en ôter
toute la crasse, on l'avive, voyez
Pour dorer de la seconde maniere, il ne faut que
gratter, polir & nettoyer sa piece, & y appliquer
l'or à chaud. L'on ne se sert que de la sanguine pour
brunir les pieces dorées d'or en seuilles. Voyez la Pl.
du Doreur, qui représente les différentes opérations
& les outils de cet art. Voyez aussi l'art.
Dorer (Page 5:55)
Les artistes qui dorent, font corps avec les Peintres, Sculpteurs, &c. & sont soûmis aux mêmes statuts.
Il y a dans cette communauté un juré de chacune des professions qui la composent, pour veiller aux intérêts de ceux qui l'exercent.
Cet art renferme plusieurs opérations, dont nous nous réservons à parler à leurs termes. Voyez la Pl. du Doreur.
La figure premiere réprésente une ouvriere qui vermillonne.
La
La
La
La
Dorer (Page 5:55)
Dorer (Page 5:55)
Dorer sur tranche (Page 5:55)
Dorés (Page 5:55)
DORIA (Page 5:55)
DORIA, (
DORIEN (Page 5:55)
DORIEN, adj. en Musique. Le mode dorien étoit un des plus anciens modes de la musique des Grecs, & c'étoit le plus grave ou le plus bas de ceux qu'on a depuis appellés authentiques: on pourroit représenter sa fondamentale par notre C - sol - ut.
Le caractere de ce mode étoit sérieux & grave, mais d'une gravité temperée, ce qui le rendoit propre pour la guerre & pour les sujets de religion.
Platon regarde la majesté du mode dorien comme très - propre à conserver les bonnes moeurs, & c'est pour cela qu'il en permet l'usage dans sa république.
Il s'appelloit dorien, parce que c'est chez les peuples de ce nom qu'il avoit été d'abord en usage. (S)
DORIQUE (Page 5:55)
DORIQUE, terme de Grammaire. Le dialecte dorique est un des quatre dialectes ou manieres de parler
qui avoient lieu parmi les Grecs. Voyez
Les Lacédémoniens, & particulierement ceux d'Argos, furent les premiers qui s'en servirent; delà il passa dans l'Epire, la Libye, la Sicile, l'île de Rhodes & celle de Crete. C'est dans ce dialecte qu'ont écrit Archimede, Théocrite & Pindare.
Cependant on peut dire que le dialecte dorique étoit la maniere de parler particuliere aux Doriens, après qu'ils se furent retirés vers le mont Parnasse, & qu'il devint ensuite commun aux Lacédémoniens, qui le porterent à d'autres peuples.
Quelques auteurs ont distingué le dialecte lacédémonien du dialecte dorique; mais ces deux dialectes ne sont en effet que le même, si l'on en excepte quelques expressions particulieres aux Lacédémoniens, comme l'a montré Rulandus dans son excellent traité de linguâ groecâ ejusque dialectis, lib. V.
Outre les auteurs dont nous avons déjà parlé, & qui ont écrit dans le dialecte dorique, on peut compter Archytas de Tarente, Dion, Callinus, Simonides, Bacchylides, Alcman, &c.
On trouve le dialecte dorique dans les inscriptions
de plusieurs médailles des villes de la grande Grece &
de la Sicile, comme
Voici les regles que la grammaire de Port - royal donne pour disceruer le dialecte dorique:
D'
D'
Ote? de l'infini, & pour le singulier
Se sert au féminin du nombre plurier. Voyez le dictionn. de Trév. & Chambers. (G)
Dorique (Page 5:55)
DORMANT (Page 5:55)
DORMANT, s. m. (Marine.) ce sont les bouts de quelques cordages qui manoeuvrent souvent, lesquels sont fixes, quoique le reste du cordage ait du mouvement, & puisse être tarqué ou filé, suivant l'occasion. Les cargues - point, les bras, les drisses, [p. 56]
Les dormans des écoutes passent dans une moque dont l'estrop est amarré au premier hauban de mifaine de l'avant à là troisieme enfléchure; le bout s'engage dans l'estrop de la poulie d'écoute, qui a un oeillet, après quoi on lui fait deux amarrages. L'écoute passe dans la derniere poulie, & ensuite par un roüet qui est dans le bord, par le travers de l'échelle, au - dessous de celui de l'écoute de misaine. Un bout, fait dormant à une boucle qui est en avant du roüet en - dehors du vaisseau. (Z)
Dormant (Page 5:56)
Dormant (Page 5:56)
Dormant (Page 5:56)
DORMILLÉOUSE (Page 5:56)
DORMILLÉOUSE, voyez
DORMIR (Page 5:56)
* DORMIR, v. n. état de l'homme, qui partage
toute sa vie avec l'état du sommeil, comme le jour
& la nuit partagent toute la durée. Voy.
Dormir (Page 5:56)
C'est une maxime en fait de mouvance féodale, que tant que le vassal dort le seigneur veille, & que tant que le seigneur dort le vassal veille; c'est à - dire, comme l'explique l'art. 62 de la coûtume de Paris, que le seigneur ne fait point les fruits siens avant qu'il ait saisi, & qu'après la saisie il gagne les fruits jusqu'à ce que le vassal ait fait son devoir, en renouvellant toutefois par le seigneur la saisie de trois ans en trois ans.
On dit aussi en style de palais, que quand la cour se leve le matin, elle dort l'après - dînée, pour dire que quand elle a été obligée de lever l'audience du matin plûtôt qu'à l'ordinaire, pour quelque cérémomonie ou affaire publique, il n'est pas d'usage qu'elle entre de relevée.
On dit aussi en parlant d'un usage pratiqué dans
certainés provinces, comme en Bretagne, laisser
dormir sa noblesse; c'est - à - dire que sans y déroger
pour toûjours, elle demeure en suspens, avec intention
de la reprendre au bout d'un certain tems; ce
qui arrive lorsqu'un gentilhomme qui veut faire commerce,
déclare, pour ne pas perdre sa noblesse,
qu'il n'entend faire le commerce que pendant un certain
tems. Voyez
DORNEBOURG (Page 5:56)
DORNEBOURG, (Géog. mod.) ville de la haute Saxe en Allemagne; elle est située sur le bord occidental de la Sale.
DORNHAN ou DORNHEIM (Page 5:56)
DORNHAN ou DORNHEIM, (Géog. mod.) ville du duché de Wirtemberg, dans la Forêt - noire en Allemagne.
DORNOIK (Page 5:56)
DORNOIK, (Géog. mod.) capitale du comté de Susherland en Ecosse. Long. 14. 10. lat. 571 58.
DORNSTAT (Page 5:56)
DORNSTAT, (Géog. mod.) ville de Soüabe en Allemagne; elle est au duché de Wirtemberg.
DOROIRE (Page 5:56)
DOROIRE à pâtisserie, sub. m. en terme de Ver<->
gettier; c'ést un faisceau de soie de porc monté sur du
fer - blanc, du cuivre, ou autre matiere semblable.
Voyez l'article
DORON (Page 5:56)
* DORON, s. m. (Hist. anc.) mesure des Grecs; c'est ce que nous appellons un empan, ou la longueur de l'extrémité du pouce à l'extrémité du petit doigt ou du doigt du milieu.
DORONIC (Page 5:56)
DORONIC, doronicum, s. f. (Histoire nat. Bo<->
tanique.) genre de plante à fleur radiée, dont le disque
est composé de plusieurs fleurons. La couronne
est formée par des demi - fleurons qui tiennent tous à
des embrions, & qui sont entourés par un calice
fait en forme de bassin découpé par les bords. Les
embrions deviennent dans la suite des semences garnies
d'aigrettes, & attachées à la couche. Ajoûtez
aux caracteres de ce genre, que les fleurs paroissent
avant les feuilles. Tournefort, inst. rei herb. Voyez
Doronic (Page 5:56)
Cette plante croît sur les montagnes, en Suisse proche de Geneve, en Allemagne, en Provence, en Languedoc, d'où on nous apporte ses racines seches & mondées de leurs fibres. Elles doivent être choisies grosses comme de petites noisettes, charnues; jaunâtres en - dehors, blanches en - dedans; d'un goût douceâtre & astringent: elles contiennent beaucoup d'huile & de sel essentiel.
Elles sont propres pour résister au venin, pour fortifier le cerveau & le coeur, & pour chasser par la transpiration les humeurs peccantes.
On dit que Gesner périt pour avoir pris le matin à jeun un peu de doronic. Matthiole prétend qu'il n'a rien de venimeux. Chambers.
DORQUE (Page 5:56)
DORQUE, voyez
DORSAL (Page 5:56)
DORSAL, s. m. (Anatom.) c'est le nom que les Anatomistes ont donné particulierement à deux muscles, dont l'un est appellé le grand dorsal, & l'autre le long dorsal, à cause de leur situation sur le dos.
Le grand
Il vient de la partie postérieure de la crête de l'os des iles, des épines supérieures de l'os sacrum, de toutes les épines des vertebres des lombes, & de celles des sept ou huit vertebres inférieures du dos, des extrémités osseuses des quatre ou cinq dernieres côtes. Il passe ensuite sur l'angle inférieur de l'omoplate, auquel il s'attache quelquefois par un plan de fibres charnues, & va se terminer avec le grand rond par un fort & large tendon ou rebord qui répond à la petite tubérosité de la tête de l'humerus, au moyen de quoi il tire le bras en - bas.
Ce muscle est nommé aussi torche - cul, parce qu'il porte le bras vers l'anus. (L)
Le long
Ensuite il s'avance en - haut le long du dos, & s'attache
en son chemin par des tendons plats ou apophyses
épineuses de la derniere vertebre du dos, des
cinq des lombes, & de la premiere de l'os sacrum;
& par sa partie inférieure, qui est toute charnue, à
l'os sacrum & à la grosse tubérosité de l'os des îles,
en finissant avec le sacro - lombaire, à toutes les apophyses
transverses des vertebres lombaires. Ensuite
il s'attache par des plans plus ou moins charnus, entre
le condyle & l'angle de chaque côté. Voyez
Il se détache de ce muscle un plan de fibres qui
s'unit avec le digastrique du cou. Voyez
Le moyen
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