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Ceux qui voudront voir la figure de cette plante,
la trouveront gravée dans les institutions de Tournesort, à la planche 318, & dans un livre plus commun,
qui est le traité des drogues simples par Lemery,
à la planche viij.
La doradille croît dans les endroits pierreux, sur les murailles & les rochers, principalement dans les pays chauds. On vante sur - tout celle qui nous est apportée des montagnes d'Andalousie, Castille, Arragon, Catalogne, & Valence. Elle est plus abondante lorsque le tems a été pluvieux, & plus rare dans les grandes sécheresses. Elle contient, au rapport de Lemery, beaucoup d'huile & de sel essentiel, peu de phlegme.
Comme une des plantes capillaires, elle étoit généralement reconnue pour béchique ou pectorale. On la regardoit aussi comme apéritive, & propre aux maladies de la rate; c'est peut - être de - là qu'elle a été nommée asplenium, du mot latin splen, qui sigifie la rate. On lui a découvert de plus la propriété d'un excellent diurétique; & elle est devenue fort à la mode depuis la guérison de M. le comte d'Auteuil chef d'escadre des armées navales d'Espagne, qui a permis qu'on le nommât, & qui s'en est servi avec grand succès contre la gravelle, qui le tourmentoit à l'excès.
L'on nous en envoie de deux especes; savoir, de toute entiere avec les feuilles, les tiges, & les racines, & de toute préparée, de façon que les feuilles sont séparées de la tige, & ce sont ces feuilles dont l'on se sert en Medecine.
La maniere d'en user, est d'en faire insuser une bonne pincée dans deux tasses d'eau bouillante comme on fait le thé: on les prend le matin à jeun, & plus ou moins long - tems, suivant les effets. Cela n'exclut point les remedes qui seroient nécessaires en même tems pour d'autres indications.
Par les observations faites, sur - tout à Paris, à
Verdun, & à Grenoble, où l'on en a fait beaucoup
d'usage depuis peu, il paroît que ce remede charrie
doucement les sables, dissipe les embarras dans les
reins, qui accompagnent ordinairement les maladies
néphrétiques, & adoucit les douleurs qu'elles causent
dans les voies urinaires. Cet article est de M.
Dorade (Page 5:53)
Dorade (Page 5:53)
On peut mettre la dorade au nombre des poissons voraces; elle mange ceux de son espece, & se jette avec une extrème avidité sur l'amorce qu'on lui présente, lors même qu'elle a l'estomac déjà rempli d'autre chose: on la prend très - aisément en contrefaisant un poisson volant, au moyen d'un morceau de linge, ou bien en attachant tout simplement deux plumes aux côtés d'un hameçon.
Il se trouve des dorades qui ont cinq piés de long; elles sont taillées pour bien nager, étant plates sur les côtes, efflanquées, & tout le corps diminuant insensiblement vers la queue qui est fourchue: la tête est passablement grosse, s'arrondissant sur le devant depuis le haut du front jusqu'à la machoire inférieure; les joues sont très - applaties; les yeux, qui sont moyennement gros, se trouvent placés fort bas & près de la gueule, dont l'ouverture est assez grande, & bordée de petites dents aigues comme de fines aigailles.
Des deux côtés de la tête, fort près des oüies, sont des nageoires de médiocre grandeur, au - dessous desquelles il y en a deux autres beaucoup plus petites: sur le dos de la dorade, depuis la jonction de la tête au corps jusqu'à la naissance de la queue, s'éleve une crête large de quatre à cinq pouces, composée d'une membrane mince, qui se tient élevée au moyen de plusieurs petites arrêtes déliées, un peu flexibles, paralleles entr'elles, sortant du dos de l'animal, & se terminant insensiblement à la partie supérieure de la crête. Sous le ventre est une autre membrane moins large & moins longue que la précédente, ne s'étendant que depuis l'ouverture par laquelle l'animal expulse les excrémens jusqu'à la naissance de la queue.
Le dessus de la tête, la grande crête, & le dos sont d'un très - beau bleu d'azur; tout le reste du corps est doré & parsemé vers le haut des flancs de petites marques bleues, fort vives, qui se confondant avec le jaune de l'or, forment des nuances d'un verd doré très - éclatant, principalement lorsque le poisson est dans l'eau.
La chair de la dorade est blanche, courte, & quoiqu'un peu seche, elle ne laisse pas d'avoir bon goût.
Il ne faut pas confondre la dorade de l'Océan avec
un autre poisson de même nom, qu'on pêche dans la
Méditerranée. Article de M.
DORADILLE (Page 5:53)
DORADILLE. Voyez
DORAGE (Page 5:53)
DORAGE, sub. m. terme de Chapelier, c'est parer
un ouvrage, ou couvrir une étoffe commune d'une
autre qui soit plus belle, afin de faire paroître le chapeau
plus fin par le dehors. Le dorage est une tromperie
que font les chapeliers, & cette manoeuvre
leur est expressément défendue par leurs statuts. V.
l'article
DORAR (Page 5:54)
DORAR, (Géog. mod.) ville de la Marche, en France. Elle est située sur la Sere. Longit. 18. 46. lat. 46. 10.
DORCAS; (Page 5:54)
DORCAS; les Arabes appellent la gazelle, algazel ou chevre; & c'est apparemment la dorcas ou chevre
lybique. Voyez
DORCHELLET (Page 5:54)
DORCHELLET, (Géog. mod.) capitale de la province de Dorset, en Angleterre. Elle est située sur la Frosne. Long. 15. 10. lat. 50. 41.
DORDOGNE (Page 5:54)
DORDOGNE (
DORDRECHT ou DORI (Page 5:54)
DORDRECHT ou DORI, (Géog. mod.) ville des Provinces - Unies, au comté de Hollande; elle est située dans une île, où la Merwe se jette dans la Meuse. Long. 22. 8. lat. 51. 50.
DORÉE (Page 5:54)
DORÉE, poisson de S. Pierre, faber sive gallus marinus, Rond. (Hist. nat. Ichthiolog.) poisson de mer, dont le corps est fort large, applati par les côtés, & d'égale épaisseur dans toute son étendue. Il ressemble beaucoup, par la forme, aux poissons plats; cependant on ne peut le ranger dans ce genre, parce qu'il nage droit sur le ventre, & qu'il a un oeil de chaque côté de la tête. La tête est fort grosse, & très - applatie par les côtés; l'ouverture de la bouche, les yeux, & la prunelle sont grands, & l'iris est jaune: les narines sont placées très - près des yeux. Les côtés du corps ont une couleur d'olive mêlée de blanc - bleuâtre: il y a sur le milieu de chacun des côtés une tache ronde de couleur noire, de la largeur d'une petite piece de monnoie. Les écailles de ce poisson sont fort petites: les cs & les cartilages qui composent les levres & les machoires sont unis par des membranes très - minces; chaque machoire est garnie de dents pointues. Il y a sur la partie supérieure du palais une éminence raboteuse, de forme triangulaire, & sur la partie inférieure deux tubercules garnis aussi de pointes: la machoire supérieure est recouverte d'une sorte de lévre formée par une membrane qui se replie en - haut. La langue est longue, pointue, & lisse. Les traits qui s'étendent sur les côtés sont courbes. Il y a deux nageoires sur le dos: la premiere est la plus élevée; elle a dix piquans, dont chacun est accompagné d'un aiguillon de consistence molle, qui s'écarte du piquant à quelque distance de la pointe, n'y tient que par une membrane, & se prolonge plus haut. La nageoire postérieure est composée de vingt - quatre aiguillons cartilagineux & flexibles; le douzieme est le plus grand de tous. Il y a dans la queue quinze piquans branchus; lorsque le poisson l'étend, son extrémité est circulaire. Les nageoires des oüies ont chacune quatorze aiguillons: celles du ventre sont placées un peu plus en - avant; elles contiennent chacune sept aiguillons, dont le premier est ferme, osseux, & garni de petites pointes; les autres sont cartilagineux & flexibles. Dans ce poisson l'anus est placé au milieu du corps. Il y a encore deux nageoires au - delà de l'anus; la premiere a quatre aiguillons fermes & unis par une membrane; ceux de la seconde nageoire sont flexibles & s'étendent presque jusqu'à la queue: on en compte jusqu'à vingt - deux. Il a de plus des épines de chaque côté des nageoires du dos, & de celles qui sont au - delà de l'anus. Il y en a aussi qui s'étendent en deux files depuis les oüies jusqu'aux nageoires du ventre, & depuis ces nageoires jusqu'à l'anus. Il se trouve aussi des épines à l'occiput & à l'angle des oüies. Ce poisson a la tête & le dos brun, les nageoires noirâtres, & les côtés de couleur d'or, d'où vient le nom de dorée. On lui a donné à Rome celui de poisson S. Pierre, parce qu'on a crû que S. Pierre avoit pris un poisson de cette espece par le commandement de Jesus - Christ, &
Dorées (Page 5:54)
DOR - ÉMUL (Page 5:54)
DOR - ÉMUL, s. f. (Comm.) mousseline à fleurs qui vient des Indes orientales, & qui porte seize aulnes de longueur sur trois quarts de largeur Voyez les dictionn. du Comm. & de Trév.
DORER (Page 5:54)
DORER, v. act. (Mar.) c'est donner le suif à un
vaisseau. Voyez
Dorer (Page 5:54)
Dorer sur. cuir (Page 5:54)
Chaque montant est percé de deux trous, pour
recevoir les tourillons des rouleaux entre lesquels passent
les planches que l'on veut imprimer. Ces trous
sont garnis de boîtes & de pieces de carton, &c.
comme ceux de la presse en taille - douce, voyez
Après que les cuirs sont imprimés, on dore ou argente les endroits qui doivent être dorés ou argentés, soit les fonds ou les reliefs, & on peint à l'huile ceux qui doivent être peints. Les couleurs doivent être à l'huile, aussi - bien que les assietes de l'or & de l'argent; des couleurs en détrempe ne tenant point sur le cuir.
La figure premiere de la
La
La
La
La
Les
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