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Diminution (Page 4:1011)
Diminutions (Page 4:1011)
DIMISSOIRE (Page 4:1011)
DIMISSOIRE, s. m. (Jurisp.) ce sont des lettres que l'évêque accorde à quelqu'un de ses diocésains, pour prendre la tonsure ou quelqu'un des ordres, soit majeurs ou mineurs, d'un autre évêque.
L'ordonnance d'Orléans, art. 12. défend à tous prélats de recevoir dans leur diocèse les prêtres qui se disent de nul diocèse, & d'en promouvoir aucun aux ordres par lettres dimissoires sans grande & juste cause.
Celui qui auroit pris quelqu'ordre d'un autre évêque que le sien, sans avoir préalablement obtenu de telles lettres, seroit irrégulier & incapable de posséder aucun bénéfice.
Cependant des lettres de tonsure données par un évêque autre que le diocésain, seroient valables à l'effet d'obtenir un bénéfice sans rapporter de dimissoire, pourvû que les lettres de tonsure portassent cette clause ritè dimisso. Arrêt du 4 Septembre 1690. au journ. des aud.
L'irrégularité provenant du défaut de dimissoire pour les ordres, peut être reparée en obtenant un rescrit de cour de Rome, avec la clause perinde valere, dont l'effet est de réhabiliter celui auquel il manque quelqu'une des qualités ou capacités requises. (A)
Dimissoires (Page 4:1011)
DIMISSORIAL (Page 4:1011)
DIMISSORIAL, adj. (Jurisprud.) se dit de ce qui
appartient à un dimissoire, comme un rescrit dimissorial, ou une lettre dimissoriale. Voyez ci - devant
DIMITE (Page 4:1011)
DIMITE, s. f. (Comm.) toile de coton, croisée, d'un bon usage, & se fabriquant à Sophanti, une des îles de l'Archipel. Voyez les diction. du Comm. & de Trévoux.
DIMOERITES (Page 4:1011)
DIMOERITES, s. m. pl. (Hist. ecclés.) nom qu'on
donna aux Apollinaristes, qui prétendirent d'abord
que le Verbe ne s'étoit revêtu que d'un corps humain,
sans prendre une ame raisonnable semblable
à celle des hommes. Convaincus par le texte formel
des Ecritures, ils convinrent qu'il avoit une
ame, mais dépourvûe d'entendement, le Verbe, selon
eux, suppléant à cette faculté. Voyez
Ce mot est formé du grec
DIMOTUC (Page 4:1011)
DIMOTUC, (Géog. mod.) ville de la Romanie, dans la Turquie europeenne. Elle est située sur une montagne, baignée par la riviere de Mariza, l'Ebre des anciens. Long. 44. 8. lat. 41. 38.
DIMPF (Page 4:1011)
DIMPF, s. m. (Comm.) petite monnoie d'argent, qui a cours en Pologne, & qui vaut 18 creutzers d'Allemagne, c'est - à - dire environ 15 sols argent de France.
DINAMIQUE (Page 4:1011)
DINAMIQUE. Voyez
DIN AN (Page 4:1011)
DIN AN, (Géog. mod.) ville de Bretagne, en France; elle est située sur la Rance. Lat. 48. 27. 16. long. 15. 26. 40.
DINANT (Page 4:1011)
DINANT, (Géog. mod.) ville des Pays - Bas; elle est située proche de la Meuse; elle est du diocèse de Liége. Long. 22. 34. lat. 50. 15.
DINANDERIE (Page 4:1011)
* DINANDERIE, s. f. (Art méch.) est synonyme à Chaudronnerie; ils signifient l'un & l'autre une quantité considérable de cuivre mis en oeuvre. Ce mot vient de Dinant, ville du pays de Liége, où il y a beaucoup de manufactures en cuivre. Les Chauderonniers s'appellent aussi Dinandiers.
DINANDIER (Page 4:1011)
DINANDIER, s. m. Voyez
DINAR - CHERAY (Page 4:1011)
DINAR - CHERAY, s. m. (Commerce.) c'est, en Perse, le poids ou la valeur de l'écu, ou du ducat d'or.
Dinar - Bisti (Page 4:1011)
DINEKELSPIL (Page 4:1011)
DINEKELSPIL, ville de la Soüabe, en Allemagne; elle est située sur le W ernitz. Long. 29. 5. lat. 49. 2.
DINDON (Page 4:1011)
DINDON, s. m. (OEcon. rustiq.) petit du coq & de
la poule - d'Inde. Voyez
DINDONNEAU (Page 4:1011)
DINDONNEAU, sub. m. (OEcon. rustiq.) jeune dindon.
DINDONNIER (Page 4:1011)
DINDONNIER, s. m. (OEcon. rustiq.) valet chargé de mener paître les dindons & les dindes. On ne mene ces volailles aux champs, que quelque tems après le soleil levé. On les remene dans la bassecour sur les dix heures, où elles restent jusqu'à midi qu'elles retournent aux pâturages pour jusqu'au soir.
DINDYMENE (Page 4:1011)
* DINDYMENE, s. f. (Mythol.) Cybele fut ainsi appellée, ou de Dindyme sa mere, ou d'un lieu de Phrygie où elle étoit particulierement honorée.
DINER (Page 4:1011)
DINER, subst. m. (Littérature) repas fixé à - peu - près vers le milieu du jour, un peu plûtôt ou un peu plus tard, suivant les tems, les lieux, & les personnes. Isidore s'est trompé en assûrant que les Romains ne connoissoient pas le dîner. Les auteurs, tant grecs que latins, qui ont parlé des usages de l'ancienne Rome, font tous mention du diner des Romains, qui étoit à la vérité fort frugal, & c'est peut - être la raison pour laquelle Isidore le compte pour rien. Peut - être aussi s'est - il mépris, en ce que ce repas dans l'antiquité la plus reculée étoit nommé coena, si l'on en croit Festus.
L'heure du dîner des Romains étoit environ la sixieme du jour, c'est - à - dire à midi. Suétone rapporte que l'empereur Claude prenoit tant de plaisir aux spectacles des gladiateurs, qu'il descendoit dans sa loge dès le matin, & qu'il y restoit encore à midi, [p. 1012]
Diner (Page 4:1012)
DING (Page 4:1012)
DING, s. m. (Commerce.) nom que les Siamois donnent en général à toutes sortes de poids; en particulier ils n'en ont guere d'autres que leurs monnoies mêmes, ce qui ne s'entend que de celles d'argent, l'or n'y ayant pas cours comme espece, mais se vendant & s'achetant comme marchandise, & valant douze fois l'argent.
Les autres poids des Siamois ont le même nom que leurs monnoies qui sont, le cati ou schang, le mayon ou seling, le fouan, la sompaye, la paye & le clam. Tous ces poids & monnoies sont expliqués à leurs articles & évalués avec les nôtres dans ce dictionnaire. Dionn. de Commerce & de Trev. (G)
DINGELFING (Page 4:1012)
DINGELFING, (Géogr. mod.) ville de la Baviere en Allemagne; elle est située sur l'Iser.
DINGGRAVE (Page 4:1012)
DINGGRAVE, s. m. (Hist. d'Allemagne.) mot composé de ding, jugement, & de grave, comte. On donnoit ce nom anciennement en Allemagne à un Magistrat préposé pour rendre la justice. Aujour d'hui cette dignité ne subsiste plus. ( - )
DINGLE (Page 4:1012)
DINGLE, (Géogr. mod.) ville maritime de la Monne en Irlande. Long. 7. 25. lat. 52. 6.
DINGWAL (Page 4:1012)
DINGWAL, (Géogr. mod.) ville d'Ecosse au comté de Rosse; elle est située sur la riviere de Connel. Long. 13. 40. lat. 57. 46.
DIOBOLUS (Page 4:1012)
* DIOBOLUS, (Hist. ancienne.) monnoie athénienne, sur laquelle on voyoit d'un côté représenté Jupiter, & de l'autre un hibou, l'oiseau consacré à Minerve, la protectrice des Athéniens.
DIOCESAIN (Page 4:1012)
DIOCESAIN, s. m. (Jurisprud.) signifie celui
qui est né dans un diocèse, ou qui est habitué, ou
qui y a quelque fonction spirituelle. Un évêque ne
peut donner la tonsure ni les ordres qu'à son diocésain. Une abbesse diocésaine est celle relativement à
l'évêque, dans le diocèse duquel est son abbaye.
L'évêque diocésain qu'on appelle aussi quelquefois
simplement le diocésain, est celui auquel est soûmis le
diocèse dont il s'agit. Voyez ci - après
Il y a des bureaux diocésains ou chambres diocésaines du clergé établies dans chaque diocèse, pour connoître
des contestations qui peuvent naître à l'occasion
des décimes & autres impositions. Voyez
DIOCESE (Page 4:1012)
DIOCESE, s. m. (Jurisprud.) du mot grec
Strabon qui écrivoit sous Tibere, dit que les Romains avoient divisé l'Asie en diocèses ou provinces, & non pas par peuples; il se plaint de la confusion que cela causoit dans la géographie. Dans chacun de ces diocèses il y avoit un tribunal où l'on rendoit
Constantin le Grand changea la forme de cette distribution. Il divisa l'empire en treize grands diocèses, préfectures ou gouvernemens; il y en avoit même un quatorzieme en comptant la ville de Rome & les villes appellées suburbicaires. Toute l'Italie étoit divisée en deux diocèses, l'un appellé dioecesis suburbicaria, parce qu'il étoit le plus proche de la ville de Rome; le second appellé dioecesis Italioe, qui comprenoit le reste de l'Italie.
On comptoit dans l'empire 120 provinces, & chacun des quatorze grands diocèses ou gouvernemens comprenoit alors plusieurs provinces & métropoles, au lieu qu'auparavant une même province comprenoit plusieurs diocèses.
Chaque diocèse particulier étoit gouverné par un vicaire de l'empire qui résidoit dans la principale ville de son département: chaque province avoit un proconsul qui demeuroit dans la capitale ou métropole; & enfin le préfet du prétoire qui avoit un des quatorze grands diocèses ou gouvernemens commandoit à plusieurs diocèses particuliers.
Le gouvernement ecclésiastique fut réglé sur le modele du gouvernement civil. Dans la primitive église les Apôtres envoyerent dans toutes les villes où J. C. étoit reconnu, quelques - uns de leurs disciples en qualité d'administrateurs spirituels & ministres de la parole de Dieu, lesquels furent tous appellés indifféremment prêtres ou anciens, évêques, pasteurs, & même papes.
Dans la suite on choisit dans chaque ville un de ces prêtres pour être le chef des autres, auquel le titre d'évêque demeura propre, les autres prêtres formerent son conseil.
La religion de J. C. faisant de nouveaux progrès, on bâtit d'autres églises, non seulement dans les mêmes villes où il y avoit un évêque, mais aussi dans les autres villes, bourgs & villages, & dans chaque lieu l'évêque envoyoit un de ses prêtres pour enseigner & administrer les saints my steres, selon que le contient le decret du pape Anaclet, à la charge que l'un d'eux ne pourroit entreprendre ni administrer en l'église de l'autre, singuli per singulos titulos suos; ensorte que l'on pourroit rapporter à ce pape la premiere division des diocèses: cependant on tient communément que le pape Denis fut l'un de ceux qui établit le mieux cette police vers l'an 266. On trouve dans le decret de Gratien le discours de ce pape à Severinus, évêque de Cordoue: nous ne saurions, dit - il, te dire mieux, sinon que tu dois suivre ce que nous avons établi en l'église Romaine, en laquelle nous avons donné à chaque prêtre son église; nous avons distribué entr'eux les paroisses & les cimetieres, si bien que l'un n'a puissance dans l'enclos de l'autre. cap. j. xiij. quoest. 1. Il en est écrit autant des évêques, l'un desquels ne peut ni ne doit entreprendre quelque chose au diocèse de son co - évêque. Le pape Calixte I avoit déjà ordonné la même chose pour les évêques, primats & métropolitains; mais on ne voit pas que le terme de diocèse fût encore usité pour désigner le territoire d'un évêque ou d'un archevêque; on disoit alors la paroisse d'un évêque ou d'un archevêque ou métropolitain; le terme de diocèse ne s'appliquoit qu'à une province ecclésiastique qui comprenoit plusieurs métropolitains, & dont le chef spirituel avoit le titre de patriarche, exarque, ou primat.
Dans la suite ces titres d'exarque & de patriarche se sont effacés dans la plûpart des provinces; il
est seulement resté quelques primaties; le territoire
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