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Détaler (Page 4:901)
Détaler (Page 4:901)
DETALINGUER (Page 4:901)
DETALINGUER, (Marine.) c'est ôter le cable de l'ancre. (Z)
DÉTAPER (Page 4:901)
DÉTAPER, v. act. en terme de Rasineur de sucre,
n'est autre chose que d'ôter les tapes des formes
avant de les mettre sur le pot. Voyez
DÉTELER un cheval (Page 4:901)
DÉTELER
DÉTEINDRE (Page 4:901)
DÉTEINDRE, v. act. en terme d'Epinglier, c'est
l'action de nettoyer & d'ôter le plus gros de la gravelle
qui s'est attachée aux épingles dans la chaudiere,
dans une premiere eau, après les avoir tirées
du feu & débarrassées d'entre les plaques. Voy.
DÉTENTE (Page 4:901)
DÉTENTE, s. f. terme d'Arquebusier, c'est un petit morceau de fer long de deux pouces, large & plat par en - haut, troüé au milieu pour y passer une goupille: le bas est plus étroit & plat. Cette détente est attachée en bascule avec une goupille qui traverse le bois du fusil, & qui passe dans le trou qui est au milieu du côté le plus large de la piece, qui est dans une mortaise pratiquée au - dessous de la poignée du fusil, de façon que l'autre côté de cette piece sort au - dehors. Cette détente sert pour faire partir la gachette en élevant un peu la branche, & laissant à la noix un cours libre.
Détente (Page 4:901)
DÉTENTEUR (Page 4:901)
DÉTENTEUR, s. m. (Jurisp.) est tout possesseur, soit propriétaire, usufruitier, ou autre, qui detient en ses mains un héritage, c'est - à - dire qui en a la possession réelle & actuelle.
Ce terme n'est guere usité qu en matiere de rentes ou autres charges foncieres ou hypothéquaires, & par rapport au déguerpissement & délaissement par hypotheque, pour savoir quelles sortes de détenteurs sont tenus de ces charges, & de quelle maniere ils peuvent déguerpir ou délaisser l'héritage.
On distingue ordinairement à cet égard trois sortes de détenteurs, ou plûtôt trois degrés différens de détention ou possession, conformément à ce que les interpretes du droit ont appellé, primus emphiteuta, secundus emphiteuta; savoir le preneur de l'héritage chargé ou hypothéqué, qui est communément appellé premier détenteur; celui qui a acquis du preneur, qu'on appelle tiers détenteur, ou détenteur propriétaire, à la différence du troisieme, qui est le fermier ou locataire, que l'on appelle vulgairement détenteur, ou bien simple détenteur, lequel détient de fait l'héritage, mais non pas animo domini.
Les détenteurs propriétaires, c'est - à - dire tous ceux qui jouissent animo domini, soit le preneur ou celui qui a acquis du preneur, à la charge de la rente fon<cb->
Pour ce qui est des simples détenteurs, tels que les fermiers ou locataires qui ne possedent point animo domini, ils ne sont point tenus personnellement des charges foncieres, quoique quelques interpretes de droit ayent prétendu le contraire.
A l'égard des simples hypotheques, tous détenteurs
propriétaires en sont tenus hypothéquairement, si
mieux ils n'aiment délaisser l'héritage. Voyez la coûtume
de Paris, art. cj. cij. ciij. cjv. & cjx. Loiseau,
du déguerpissement, & ci - devant au mot
DÉTENTILLON (Page 4:901)
DÉTENTILLON, s. m. (Horlog.) espece de détente
levée par la roue de minutes. Voyez D E B,
DETENTION (Page 4:901)
DETENTION, s. f. (Jurisprud.) signifie l'état de
celui qui est privé de la liberté, soit qu'il soit prisonnier
chez les ennemis, ou renfermé dans une
prison ordinaire pour crime ou pour dettes, ou
dans une maison de force & de correction. Voyez
Detention (Page 4:901)
DÉTÉRIORATION (Page 4:901)
DÉTÉRIORATION, s. f. (Jurispr.) est tout ce qui rend la condition d'une personne, ou la qualité d'une chose moins bonne.
Le mineur qui contracte peut faire sa condition meilleure; mais il ne peut pas la détériorer, en contractant des engagemens qui lui soient préjudiciables.
Les détériorations en matiere d'héritages, sont les démolitions des bâtimens, le défaut de réparations, le dessolement des terres, l'abattement des bois, & autres dégradations semblables.
Celui qui détériore le bien d'autrui, est tenu de réparer
le dommage. Voyez ci - dev.
DÉTERMINATIF (Page 4:901)
DÉTERMINATIF, adj. se dit en Grammaire d'un mot ou d'une phrase qui restreint la signification d'un autre mot, & qui en fait une application individuelle. Tout verbe actif, toute préposition, tout individu qu'on ne désigne que par le nom de son espece, a besoin d'être suivi d'un déterminatis: il aime la vertu, il demeure avec son pere, il est dans la maison; vertu est le déterminatif de aime, son pere le déterminatif d'avec, & la maison celui de dans. Le mot lumen, lumiere, est un nom générique. Il y a plusieurs sortes de lumieres; mais si on ajoûte solis, du sóleil, & qu'on dise lumen solis, la lumiere du soleil, alors lumiere deviendra un nom individuel, qui sera restreint à ne signifier que la lumiere individuelle du soleil: ainsi en cet exemple solis est le déterminatif ou le déterminant de lumen. (F)
DÉTERMINATION (Page 4:901)
DÉTERMINATION, s. f. terme abstrait; il se dit en Grammaire, de l'effet que le mot qui en suit un autre auquel il se rapporte, produit sur ce motlà. L'amour de Dieu, de Dieu a un tel rapport de détermination avec amour, qu'on n'entend plus par amour cette passion profane qui perdit Troie; on entend au contraire ce feu sacré qui sanctifie toutes les vertus. Dès l'année 1729 je fis imprimer une préface ou discours, dans lequel j'explique la maniere qui me paroît la plus simple & la plus raisonnable pour apprendre le latin & la grammaire aux jeunes [p. 902]
Détermination (Page 4:902)
On se sert plus souvent & plus proprement du mot de direction que de celui de détermination, pour marquer la tendance d'un corps vers un point. (O)
DÉTERMINÉ (Page 4:902)
DÉTERMINÉ, adj. (Métaph.) est ce dont on peut affirmer quelque chose: par ex. si vous définissez un triangle en disant qu'il est déterminé par trois côtés égaux entr'eux, il est évident que vous affirmez par - là de ce triangle, 1°. que c'est une figure plane, 2°. qu'il est terminé par trois lignes, 3°. que ces lignes sont droites, 4°. qu'elles sont égales. Voilà donc le triangle en question déterminé par le genre de la figure, par le nombre des côtés, par l'espece des lignes, & par leur raison.
Les qualités qui servent à en déterminer d'autres, s'appellent déterminantes; & celles qui résultent d'autres qualités, se nomment déterminées. Dès que les déterminantes sont posées, les déterminees suivent nécessairement; car elles ont leur principe dans ces premieres. Quand vous dites que le parallelogramme a les côtés opposés paralleles, il en résulte que ces mêmes côtés opposés sont égaux, & que les angles diagonalement opposés le sont aussi.
Ce qui est déterminé dans un sujet, s'appelle sa détermination; elle va en augmentant, à mesure qu'on étend l'énumération des qualités du sujet. La détermination la plus vague est l'idée générique: de nouvelles déterminations forment les especes supérieures & subalternes, & les plus précises de toutes caractérisent les individus. On n'a des idées distinctes & déterminées des choses, qu'en observant cette gradation de leurs déterminations.
Une même chose peut être appellée déterminante ou
déterminée, suivant les égards sous lesquels on l'envisage.
L'égalité des côtés dans un triangle, est
un déterminant par rapport à l'égalité des angles,
& c'est en même tems une détermination de l'espece
du triangle. Article de M.
Déterminé (Page 4:902)
Ainsi le problème qui suit: Sur une ligne donnée décrire un triangle isoscele, dont les angles à la base soient doubles de l'angle au sommet, est un problème déterminé, parce qu'il n'a évidemment qu'une seule solution. Mais en voici un qui en a deux: Trouver un triangle dont on connoît deux côtés, & l'angle opposé au plus petit côté; car ayant tracé la ligne sur laquelle doit être la base de ce triangle, & mené une ligne qui fasse avec celle - là un angle égal à l'angle donné, & qui soit égale au plus grand côté donné, il est visible que de l'extrémité supérieure de cette derniere ligne comme centre, & du plus petit côté comme rayon, on peut décrire un arc de cercle qui coupera en deux points la ligne de la base; & ces deux points donneront les deux triangles cherchés. Il n'y a qu'un cas où le problème n'ait qu'une solution, c'est celui où le petit côté seroit perpendiculaire à la base; car alors le cercle décrit touchera la base sans la couper.
Un problème peut être déterminé, même lorsque la solution est impossible: par exemple, si dans le problème précédent le petit côté donné étoit tel que le cercle décrit ne pût atteindre la base, le problème
En général un problème est déterminé, lorsqu'on
arrive, en le resolvant, à une équation qui ne contient
qu'une inconnue; on regarde aussi un problème
comme déterminé, lorsqu'on a autant d'équations
que d'inconnues, parce qu'on peut faire disparoître
toutes ces inconnues l'une après l'autre jusqu'à ce
qu'on arrive à une équation qui n'ait plus qu'une
seule inconnue. Voyez
DÉTERMINER un cheval (Page 4:902)
DÉTERMINER
DETERSIFS (Page 4:902)
DETERSIFS, adj. pl. terme de Chirurgie concernant
la matiere médicale externe. Ce sont des médicamens
qui ont la vertu de mondifier, de nettoyer,
de purger l'ulcere, & d'enlever tout ce qui pourroit
être un obstacle à la cicatrisation. Les détersifs ont
lieu dans la cure des ulceres, lorsqu'on a discontinué
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