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Lorsque le dépôt est fait sous le sceau du secret de la confession ou autrement, les héritiers, créanciers ou autres parties intéressées, ne peuvent obliger le dépositaire à déclarer l'usage qu'il en a fait; il lui suffit de déclarer qu'il s'est acquitté ou qu'il s'acquittera du dépôt qui lui a été confié, suivant les intentions de celui qui le lui a remis.
Dépôt forcé (Page 4:865)
Dépôt de justice (Page 4:865)
Dépôt nécessaire (Page 4:865)
Dépôt public (Page 4:865)
On appelle aussi dépôt public, tout lieu destiné à conserver les actes publics; comme les greffes, les bureaux du contrôle, des insinuations, & l'étude des notaires. (A)
Dépôt volontaire (Page 4:865)
Sur les regles du dépôt, voyez au digeste depositi, vel contra; au code l. IV. tit. xxxjv. inst. lib. III. tit. xv. >. 3. nov. 73 & 88. Domat, liv. I. tit. vij. & tom II. liv. III. tit. j. sect. 5. n. 26. Bouchel, biblioth. du droit françois, au mot dépôt; Despeisses, tom. I. p. 205. Dumolin, cons. 27. coût. de Paris, art. clxxxij. & les commentateurs sur cet article; Argon, t.t. du dépôt; l'auteur des maximes journalieres, au mot dépôt. (A)
Dépôt (Page 4:865)
Dépôt civil (Page 4:865)
Dépôt criminel (Page 4:865)
Dépôts (Page 4:865)
Dépôts des sels (Page 4:865)
Dépôt (Page 4:865)
Par la signification propre du terme dépôt, on doit
entendre des tumeurs que le pus ou des matieres sanieuses
formées dans la masse du sang par une fievre,
produisent sur le champ; à la différence de
l'abcès proprement dit, dont le pus ou les matieres
sanieuses sont formées dans la partie même, & précisément
dans la tumeur où elles se trouvent. Ces
abcès sont l'effet d'une inflammation terminée par
suppuration. Voyez
Les dépôts sont souvent la suite de la resorbtion
du pus. Voyez
DÉPOUILLES (Page 4:865)
DÉPOUILLES, spolia, s. f. pl. (Art milit.) signifient tout ce qu'on prend sur l'ennemi pendant la guerre. Chez les Grecs on partageoit les dépouilles à
Suivant la discipline militaire des Romains, les dépouilles appartenoient à la république, les particuliers n'y avoient aucun droit; & ceux des généraux qui étoient les plus estimés pour leur probité, les portoient toûjours au thrésor public. A la vérité le général distribuoit quelquefois le pillage aux soldats, pour les encourager ou les récompenser; mais cela ne se faisoit pas sans beaucoup de prudence & de circonspection, autrement une telle démarche auroit été regardée comme un crime de péculat.
Les consuls Romulus & Véturius furent condamnés pour avoir vendu le butin qu'ils avoient fait sur les AEques. Tite - Live, lib. VIII. Chambers. (Q)
Dépouilles opimes (Page 4:865)
Dépouille de serpent (Page 4:865)
On attribuoit autrefois beaucoup de vertu à ces peaux: on se gargarisoit la bouche avec leur décoction pour appaiser la douleur des dents. On les brûloit & on les réduisoit en cendres, dont on se frottoit pour guérir la galle: on les employoit aussi dans l'alopécie; enfin on les croyoit bonnes pour faciliter l'accouchement, portées sur le ventre ou sur les reins. Aujourd'hui on n'en fait aucun usage.
Dépouilles (Page 4:865)
DÉPOUILLEMENT (Page 4:865)
DÉPOUILLEMENT, s. m. (Jurisp.) en termes de pratique, signifie le relevé que l'on fait d'un registre, d'un inventaire, d'un compte, ou autres pieces. (A)
DÉPOUILLER (Page 4:865)
DÉPOUILLER un compte, un livre, un journal, un registre, en termes de Commerce, c'est en extraire les articles, les parties, les sommes, ou les autres choses dont on a besoin pour son commerce ou pour ses affaires. Dictionn. de Comm. de Trév. & Chambers. (G)
Dépouiller (Page 4:865)
Dépouiller (Page 4:865)
On le peut dire encore d'un oranger, d'un laurier qui se dépouille de ses feuilles, quand la séve ne les nourrit plus. (K)
DÉPRAVATION (Page 4:865)
DÉPRAVATION, s. f. (Medecine.) Ce terme est employé dans la Pathologie, pour signifier toute lésion notable de l'oeconomie naturelle du corps humain.
Quelques auteurs appellent plus particulierement dépravation de fonctions, une des manieres dont elles peuvent être lésées, lorsqu'il n'y a ni augmentation ni diminution contre - nature dans leur exercice, ni abolition de celui - ci, mais qu'il se fait sans regle & sans conformité à l'état naturel & a l'ordre de l'oeconomie animale.
Ainsi, par exemple, l'appétit pour les alimens est une des fonctions naturelles, utile à la conservation de l'individu: il peut être lésé de quatre manieres; ou parce qu'il est aboli, ou parce qu'il est diminué considérablement, ou parce qu'il est excessivement augmenté, ou parce qu'il est dépravé, c'est - à - dire qu'on se sent de la répugnance à manger des alimens ordinaires, ou qu'on se sent porté à manger des cho<pb-> [p. 866]
Ainsi la respiration est dite pécher par dépravation, lorsqu'elle se fait d'une maniere vicieuse, comme dans le ris involontaire, le hoquet, l'éternument, & la toux opiniâtre.
Ainsi le jugement est dit lésé par dépravation, lorsqu'il s'exerce dans un homme qui ne dort pas, d'une maniere qui n'est pas conforme aux objets connus, comme dans le délire.
Ces trois exemples appliqués aux trois sortes de
fonctions naturelles, vitales, & animales, doivent
suffire pour faire comprendre dans quel sens on employe
quelquefois le terme de dépravation: il s'ensuit
que la signification peut être ou générale ou particuliere
dans les différens ouvrages de medecine. Voyez
DÉPRÉCATIF (Page 4:866)
DÉPRÉCATIF, adj. terme de Théologie, se dit de
la maniere d'administrer quelqu'un des sacremens en
forme de priere. Voyez
Chez les Grecs, la forme d'absolution est déprécative, étant conçue en ces termes, selon le P. Goar:
Domine Jesu - Christe, fili Dei vivi, relaxa, remitce,
condona peccata, &c. au lieu que dans l'église latine,
& même dans quelques - unes des réformées, on dit
en forme indicative, ego te absolvo, &c. Voyez
Ce n'est qu'au commencement du xij. siecle qu'on commença à joindre la forme indicative à la déprécative dans l'administration du sacrement de pénitence, & au xiij. que la forme indicative seule eut lieu en Occident. Jusqu'à la premiere de ces époques, on avoit toûjours employé dans l'église latine la forme déprécative, comme le prouve le P. Morin, lib. VIII. de poenit. c. viij. & jx. (G)
DÉPRÉCATION (Page 4:866)
DÉPRÉCATION, s. f. (Belles - lettres.) figure de
Rhétorique, par laquelle l'orateur implore l'assistance,
le secours de quelqu'un, ou par laquelle il souhaite
qu'il arrive quelque punition ou quelque grand
mal à celui qui parlera faussement de lui ou de son
adversaire. Celle - ci s'appelle plus proprement imprécation. Voyez
Cicéron donne un bel exemple de la déprécation proprement dite, dans ce morceau de l'oraison pour Déjotarus: hoc nos metu, Casar, per fidem & conslantiam & clementiam tuam libera, ne residere in te ullam partem iracundia suspicemur. Per dexteram te istam oro, quam vegi Dejotaro hospes hospiti porrexisti, istam, inquam, dexteram, non jam in bellis & praliis quam in promissis & fide firmiorem. (G)
DÉPRÉDATION (Page 4:866)
DÉPRÉDATION, s. f. (Jurisp.) terme usité en droit & dans le style du palais, pour exprimer les malversations commises dans l'administration d'une succession, d'une société, dans la régie d'une terre, dans une exploitation de bois, &c. (A)
DÉPREDÉ (Page 4:866)
DÉPREDÉ, adj. p. (Marine.) ce mot se trouve
dans l'ordonnance de la Marine, en parlant des marchandises
qu'on a pillées dans un vaisseau ennemi,
& qu'on donne par composition aux pyrates pour le
rachat du navire & des marchandises; le remboursement
de ces marchandises ou effets est du nombre
des grosses avaries. On dit contribuer au remboursement
des effets déprédés ou naufragés. V.
DÉPRESSER (Page 4:866)
DÉPRESSER, v. act. (Manufacture en laine.) c'est affoiblir le lustre qu'on avoit donné par la presse.
DÉPRESSION (Page 4:866)
DÉPRESSION, s. f. terme de Chirurgie, qui se dit des os du crane enfoncés par quelque cause externe qui les a frappés avec violence, impressio, introcessio cranü. Les os du crane des enfans, à raison de leur mollesse, sont sujets à la dépression. Il est difficile que la table externe des os du crane d'un adulte puisse être enfoncée, qu'il n'y ait fracture de la table interne, ou au moins des cloisons de la substance spongieuse qui est entre les deux lames. Les saignées réi<cb->
DÉPRI (Page 4:866)
DÉPRI, s. m. (Jurisp.) appellé dans les anciens titres deprisus, est l'accord qui est fait avec le seigneur, pour obtenir de lui une modération des droits de mutation à lui dûs, soit pour héritages féodaux ou roturiers.
Déprier, signifie composer avec le seigneur.
On tire l'étymologie de ce mot du latin deprecari, parce que celui qui veut obtenir une diminution va prier le seigneur de la lui accorder.
Cet accord peut se faire avant l'acquisition ou après; mais communément les seigneurs n'accordent point de diminution quand on a traité d'un bien relevant d'eux avant de les en prévenir.
Le seigneur remet ordinairement un tiers ou un quart, quelquefois la moitié.
Les administrateurs des églises, hôpitaux & communautés, ne peuvent pas faire de remise, à moins qu'ils n'y soient autorisés par une délibération en bonne forme.
Le tuteur ne peut pas non plus régulierement accorder de remise, à moins qu'elle ne soit conforme à ce qui se pratique ordinairement; encore est - il plus sûr qu'il s'y fasse autoriser par un avis de parens, si on juge cette remise convenable, pour faciliter l'acquisition, & pour procurer au mineur un vassal qui lui convienne.
Le seigneur propriétaire ne peut pas accorder de remise, au préjudice de l'usufruitier ni de son receveur ou fermier.
Quand le seigneur a accordé une remise, il ne
peut plus révoquer son consentement, quand même
il seroit mineur, s'il est émancipé, parce que c'est
un acte d'administration. Voyez le glossaire de M. de
Lauriere au mot déprier; le tr. des fiefs de Billecoq,
liv. IV. ch. xxxjx. sect. 4. & ci - après
Dépri (Page 4:866)
DÉPRIER (Page 4:866)
DÉPRIER, (Jurisprud.) signifie faire un dépri ou
accord avec le seigneur touchant les droits à lui dûs
pour l'acquisition que l'on a faite ou que l'on est sur
le point de faire dans sa mouvance. Voyez ci - devani
Déprier (Page 4:866)
Il ne suffit pas à l'acquéreur de déclarer qu'il a acquis, il doit exhiber son contrat; & si le contrat n'étoit pas sincere, qu'une partie du prix y fût dissimulée, l'amende seroit encourue comme s'il n'y avoit point eu de notification. Voyez la coûtume d'Orléans, art. 48. Dourdan, art. 46. (A)
Déprier (Page 4:866)
DÉPRISER (Page 4:866)
DÉPRISER, MÉPRISER, (Gramm.) Mépriser,
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