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On distingue trois sortes d'ambre - jaune par rapport aux différentes teintes de couleur; savoir, le jaune ou le citronné, le blanchâtre, & le roux. L'ambre - jaune esl employé à différens usages de luxe; son poli, sa transparence, sa belle couleur d'or lont fait mettre au rang des matieres précieuses. On en a fait des colliers, des brasselets, des pommes de canne, des boîtes & d'autres bijoux qui sont encore d'usage chez plusieurs Nations de l'Europe, & sur - tout à la Chine, en Perse, & même chez les Sauvages; autrefois l'ambre étoit à la mode en France: combien ne voit - on pas encore de coupes, de vases & d'autres ouvrages faits de cette matiere avec un travail infini? mais les métaux précieux, les pierres fines & les pierreries l'ont emporté sur l'ambre - jaune dès qu'ils ont été assez communs pour fournir à notre luxe. Il n'en sera pas de même des vertus médicinales de l'ambre, & de ses préparations chimiques; elles le rendront précieux dans tous les tems & préférable, à cet égard, aux pierres les plus éclatantes. (I)
AMBREADE (Page 1:326)
* AMBREADE, s. f. nom que l'on donne à de
l'ambre faux ou factice, dont on se sert pour la traite
sur quelques côtes d'Afrique, & en particulier du
Sénegal. Voyez
AMBRES (Page 1:326)
* AMBRES, ville de France dans le haut Languedoc, au Diocese de Castres.
AMBRESBURI (Page 1:326)
* AMBRESBURI, ville d'Angleterre dans la Wiltonie, sur l'Avon.
AMBRETTE (Page 1:326)
AMBRETTE, semence d'une plante du genre appellé
Ketmie. Voyez
AMBRETTE ou FLEUR DU GRAND SEIGNEUR (Page 1:326)
AMBRETTE ou FLEUR DU GRAND SEIGNEUR, Jacea (Jardinage.) plante du genre appellé
Bluet. Voyez
AMBRIERES (Page 1:326)
* AMBRIERES, ville de France dans le Maine, sur la Grete.
AMBRISE (Page 1:326)
* AMBRISE, s. m. C'est en termes de Fleuriste, une
rulipe colombine, rouge & blanc. Voyez
AMBRONS (Page 1:326)
* AMBRONS, peuples de la Gaule, qui habitoient les environs d'Embrun, selon Festus; & les cantons de Zurich, Berne, Lucerne & Fribourg, selon Cluvier.
AMBROSIA (Page 1:326)
* AMBROSIA, nom que les Grecs donnoient à
une fête que l'on célebroit à Rome le 24 Novembre
en l'honneur de Bacchus. Romulus l'avoit instituée,
& les Romains l'appelloient brumalia. Voyez
AMBROSIE (Page 1:326)
AMBROSIE, s. f. dans la Théologie des payens,
étoit le mets dont ils supposoient que leurs dieux se
nourrissoient. Voyez
Lucien se moquant des dieux de la fable, dit qu'il falloit bien que l'ambrosie & le nectar, dont l'une etoit leur mets & l'autre leur boisson ordinaire, ne fussent pas si excellens que les Poëtes le disoient; puisqu'ils descendoient du ciel pour venir sur les autels, sucer le sang & la graisse des victimes, comme font les mouches sur un cadavre; propos d'esprit fort. (G)
Ambrosie (Page 1:326)
Ambrosie (Page 1:326)
AMBROSIEN (Page 1:326)
AMBROSIEN, (
Ambrosien (Page 1:326)
Ambrosienne (Page 1:326)
AMBROSIENS ou PNEUMATIQUES (Page 1:326)
AMBROSIENS ou PNEUMATIQUES, (Théol.) nom que quelques - uns ont donné à des Anabaptistes disciples d'un certain Ambroise qui vantoit ses prétendues révélations divines, en comparaison desquelles il méprisoit les livres sacrés de l'Ecriture. Gauiier, de hoer. au XVI. siecle. (G)
AMBUBAIES (Page 1:326)
AMBUBAIES, s. f. Ambubaioe, (Hist. anc.) certaines femmes venues de Syrie qui gagnoient leur vie à joüer de la flûte & à se prostituer. Horace les joint aux charlatans:
Ce nom vient du Syriaque abbub, ou de l'Arabe aubub qui signifie flûte, c'est - à - dire, joüeuse de flûte; d'autres le dérivent d'ambu pour am aux environs, & de Baïoe, parce que ces femmes débauchées se retiroient auprès de Baïes en Italie. Cruquius met ces femmes au nombre de celles qui vendoient des drogues pour farder. [p. 327]
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