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Dans cette vaste & importante glande que forme le conduit alimentaire, le gosier & l'oesophage sont le vaisseau déférent; l'estomac est le réservoir commun; les veines lactées sont les vaisseaux secrétoires; autrement les couloirs; & les intestins depuis le pylore jusqu'à l'anus, sont le canal excrétoire. Ainsi les fonctions de cette glande, comme de toutes les autres, sont principalement quatre; savoir, la solution, la séparation, la secrétion, & l'excrétion.
Conduit alimentaire, s'entend aussi quelquefois du
canal thorachique. Voyez
Loi
Alimentaires (Page 1:270)
A LINÉA (Gramm.) c'est - à - dire, incipe à lineâ, commencez par une nouvelle ligne. On n'écrit point ces deux mots à lineâ, mais, celui qui dicte un discours, où il y a divers sens détachés, après avoir dicté le premier sens, dit à celui qui écrit: punctum... à lineâ: c'est - à - dire, terminez par un point ce que vous venez d'écrire; laissez en blanc ce qui reste à remplir de votre derniere ligne; quittez - la, finie ou non finie, & commencez - en une nouvelle, observant que le premier mot de cette nouvelle ligne commence par une capitale, & qu'il soit un peu rentré en dedans pour mieux marquer la séparation, ou distinction de sens. On dit alors que ce nouveau sens est à lineâ, c'est - à - dire qu'il est détaché de ce qui précede, & qu'il commence une nou velle ligne.
Les à lineâ bien placés contribuent à la netteté du discours. Ils avertissent le lecteur de la distinction du sens. On est plus disposé à entendre ce qu'on voit ainsi séparé.
Les Vers commencent toujours à lineâ, & par une lettre capitale.
Les ouvrages en Prose des anciens Auteurs, sont distingués par des alineâ, cotés à la marge par des chiffres: on dit alors numero 1, 2, 3, &c. On les divise aussi par chapitres, en mettant le numero en chiffre romain.
Les chapitres des Instituts de Justinien sont aussi divisés par des à lineâ, & le sens contenu d'un à lineâ à l'autre est appellé paragraphe, & se marque ainsi >, (F)
ALIPHE (Page 1:270)
* ALIPHE, ville d'Italie, au Royaume de Naples, dans la terre de Labour, près de Volturne.
ALIPTAE (Page 1:270)
* ALIPTAE, s. m.
ALIPTERION (Page 1:270)
* ALIPTERION, en Latin onctuarium, s. m. (Hist. anc.) étoit un des appartemens des Thermes des Anciens, dans lequel les athletes se rendoient pour se faire oindre par les officiers de Palestre, ou se rendre ce service les uns aux autres. On appelloit encore cette chambre oeleothesium.
ALIQUANTES (Page 1:270)
ALIQUANTES, adj. f. Les parties aliquantes d'un
tout sont celles qui répetées un certain nombre de
fois ne font pas le tout complet, ou qui répétées un
certain nombre de fois, donnent un nombre plus
grand ou plus petit, que celui dont elles sont les parties
aliquantes. Voyez
Ce mot vient du Latin aliquantus, qui a la même signification.
Ainsi 5 est uné partie aliquante de 12; parce que prise deux fois, elle donne un nombre moindre que 12; & que prise trois fois, elle en donne un plus grand. Les parties aliquantes d'une livre ou vingt sols, sont:
3s. Partie aliquante, composée d'un dixieme & d'un vingtieme. 6 composée d'un cinquieme & d'un dixieme. 7 composée d'un quart & d'un dixieme. 8 composée de deux cinquiemes. 9 composée d'un quart & d'un cinquieme. 11 composée d'une moitié & d'un vingtieme. 12 composée d'une moitié & d'un dixieme. 13 composée d'une moitié, d'un dixieme & d'un vingtieme. 14 composée d'une moitié & d'un cinquieme. 15 composée d'une moitié & d'un quart. 16 composée d'une moitié, d'un cinquieme & d'un dixieme. 17 composée d'une moitié, d'un quart & d'un dixieme. 18 composée d'une moitié & de deux cinquie mes. 19 composée d'une moitié, d'un quart, & d'un cinquieme.
Quant à la maniere de multiplier les parties aliquantes, Voyez
ALIQUOTES (Page 1:270)
ALIQUOTES, adj f. on appelle ainsi les parties
d'un tout qui répétées un certain nombre de fois font
le tout complet; ou qui prises un certain nombre de
fois, égalent le tout. Voyez
Ce mot vient du Latin aliquotus, qui signifie la même chose.
Ainsi 3 est une partie aliquote de 12, parce que prise quatre fois elle égale ce nombre.
Les parties aliquotes d'une livre ou vingt sols sont:
10s. moitié de 20 s. 5 quart. 4 cinquieme. 2 dixieme. 1 vingtieme. 6s. 8d. tiers. 3 4 >xieme 2 6 huitieme. 1 8 douzieme. 1 4 quinzi>e. 1 3 seizieme. 10 vingt - quatrieme. 5 quarante - huitieme.
Quant à la multiplication des parties aliquotes.
Voyez l'article
ALISÉ (Page 1:270)
ALISÉ, adj. vents alisés, (Physiq. & Marine.) sont certains vents réguliers qui soufflent toûjours du même côté sur les mers, ou alternativement d'un certain côté & du côté opposé.
Les Anglois les appellent aussi vents de commerce; parce qu'ils sont extrèmement favorables pour ceux qui font le commerce des Indes.
Ces vents sont de différentes sortes; quelques - uns soufflent pendant 3 ou 6 mois de l'année du même côté, & pendant un pareil espace de tems du côté [p. 271]
D'autres soufflent constamment du même côté; tel est ce vent continuel qui regne entre les deux tropiques, & qui souffle tous les jours le long de la mer d'orient en occident.
Ce dernier vent est celui qu'on appelle proprement vent alisé. Il regne toute l'année dans la mer Atlantique & dans la mer d'Ethiople entre les deux tropiques, mais de telle maniere qu'il semble souffler en partie du nord - est dans la mer Atlantique, & en partie du sud - est dans la mer d'Ethiopie.
Aussitôt qu'on a passé les isles Canaries, à peu près à la hauteur de 28 degrés de latitude septentrionale, il regne un vent de nord - est qui prend d'autant plus de l'est qu'on approche davantage des côtes d'Amérique, & les limites de ce vent s'étendent plus loin sur les côtes d'Amérique que sur celles d'Afrique. Ces vents sont sujets à quelques variations suivant la saison, car ils suivent le soleil; lorsque le soleil se trouve entre l'équateur & le tropique du cancer, le vent de nord - est qui regne dans la partie septentrionale de la terre, prend davantage de l'est, & le vent de sud - est qui regne dans la mer d'Ethiopie, prend davantage du sud. Au contraire lorsque le soleil éclaire la partie méridionale de la terre, les vents du nordest de la mer Atlantique prennent davantage du nord, & ceux du sud - est de la mer d'Ethiopie, prennent d'avantage de l'est.
Le vent général d'est souffle aussi dans la mer du
sud. Il est vent de nord - est dans la partie septentrionale
de cette mer, & de sud - est dans la partie méridionale.
Ces deux vents s'étendent de chaque côté de
l'équateur jusqu'au 28 & 30
Ceux qui voudront avoir un plus ample détail sur ces sortes de vents, peuvent consulter ce qu'en ont écrit M. Halley & le voyageur Dampierre. Ils pourront aussi avoir recours au chapitre sur les vents, qui se trouve à la fin de l'essai de Physique de M. Musschenbroek, ainsi qu'aux traités de M. Mariotte sur la nature de l'air & sur le mouvement des fluides.
Pour ce qui est des causes physiques de tous ces
vents, Voyez l'article
Le Docteur Lister dans les Transactions philosophiques a sur la cause de ces vents une opinion singuliere.
Il conjecture que les vents tropiques ou moussons,
naissent en grande partie de l'haleine ou du souffle
qui sort d'une plante marine appellée sargossa ou
lenticula marina, laquelle croît en grande quantité
depuis le 36
Le Docteur Gordon est dans un autre système; &
il croit que l'atmosphere, qui environne la terre &
qui suit son mouvement diurne, ne la quitte point;
ou que si l'on prétend que la partie de l'atmosphere
la plus éloignée de la terre ne peut pas la suivre, du
moins la partie la plus proche de la terre ne l'abandonne
jamais: de sorte que s'il n'y avoit point de
changemens dans la pesanteur de l'atmosphere, elle
accompagneroit toûjours la terre d'occident en orient
par un mouvement toûjours uniforme & entierement
imperceptible à nos sens. Mais comme la portion
de l'atmosphere qui se trouve sous la ligne est extrèmement
raréfiée, que son ressort est relâché, &
que par conséquent sa pesanteur & sa compression
sont devenues beaucoup moins considérables que celles
des parties de l'atmosphere qui sont voisines des
poles, cette portion est incapable de suivre le mouvement
uniforme de la terre vers l'orient, & par
conséquent elle doit être poussée du côté de l'occident,
& causer le vent continuel qui regne d'orient
en occident entre les deux tropiques. Voyez sur tout
cela l'article
ALISIER (Page 1:271)
ALISIER, s. m. ou ALIZIER, cratoegus, arbre
dont le fruit ne differe de celui du poirier que par
la forme & la grosseur. Ce fruit n'est qu'une baie
remplie de semences calleuses & renfermées dans
de petites loges. Tournefort, Inst. rei herb. Voyez
ALISMA (Page 1:271)
* ALISMA, espece de doronic: cette plante jette de sa racine plusieurs feuilles semblables à celles du plantin, épaisses, nerveuses, velues, & s'étendant à terre. Il sort du milieu des feuilles une tige qui s'éleve d'un pié ou d'un pié & demi, velue, portant des feuilles beaucoup plus petites que celles d'enbas, & à son sommet une fleur jaune radiée comme celle du doronic ordinaire, plus grande cependant & d'une couleur d'or plus foncée. Sa semence est longuette, garnie d'une aigrette, acre, odorante. Sa racine est rougeâtre, entourée de filamens longs comme celle de l'ellébore noir, d'un goût piquant, aromatique & agréable. Ce doronic croît aux lieux montagneux: il contient beaucoup de sel & d'huile: il est diurétique, sudorifique, qnelquefois émétique: il dissout les coagulations du sang. Ses fleurs font éternuer; leur infusion arrête le crachement de sang. Lemery. Il y a entre cette description & celle d'Oribase des choses communes & d'autres qui different. Oribase attribue à l'alisma des propriétés singulieres, comme de guérir ceux qui ont mangé du lievre marin. Hofman dit qu'il est résolutif & vulnéraire; qu'il est bon dans les grandes chûtes; & que les paysans le substituent avec succès à l'ellébore dans les maladies des bestiaux. Tournefort en distingue cinq especes: on en peut voir chez lui les descriptions, surtout de la quatrieme.
ALITEUS (Page 1:271)
* ALITEUS, surnom donné à Jupiter, parce que dans un tems de famine il prit un soin particulier des Meuniers, afin que la farine ne manquât pas.
ALKAHEST, ou ALCAHEST (Page 1:271)
ALKAHEST, ou ALCAHEST, s. m. (Chimie)
est un menstrue ou dissolvant, que les Alchimistes
disent être pur, au moyen duquel ils prétendent résoudre
entierement les corps en leur matiere primitive,
& produire d'autres effets extraordinaires & inexplicables.
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