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ALBION (Page 1:246)
* ALBION, ancien nom de la grande Bretagne. Les conjectures que l'on a formées sur l'origine de ce nom nous paroissent si vagues; que quand elles ne seroient pas hors de notre objet nous n'en rapporterions aucune.
Albion (Page 1:246)
ALBIQUE (Page 1:246)
* ALBIQUE, s. f. nom qu'ón donne à une espece de craie ou terre blanche qui a quelque ressemblance avec la terre sigillée, & qu'on trouve en plusieurs endroits de France.
ALBLASSER - WAERT (Page 1:246)
* ALBLASSER - WAERT (Géog.) pays de la Hollande méridionale, entre la Meuse & le Leck.
ALBOGALERUS (Page 1:246)
* ALBOGALERUS, s. m. bonnet des Flamines
Diales ou des Flamines de Jupiter. Ils le portoient
toûjours, & il ne leur étoit permis de le quitter que
dans la maison. Il étoit fait, dit Festus, de la peau
d'une victime blanche: on y ajustoit une pointe faite
d'une branche d'olivier. Celui qu'on voit
ALBORA (Page 1:246)
* ALBORA, espece de gale ou plûtôt de lepre dont Paracelse donne la description suivante: c'est, dit - il, une complication de trois choses; des dartres farineuses, du serpigo, & de la lepre.
Lorsque plusieurs maladies dont l'origine est différente viennent à se réunir, il s'en forme une nouvelle à laquelle il faut donner un nom différent. Voici les signes de celle - ci. On a sur le visage des taches semblables au serpigo; elles se changent en petites pustules de la nature des dartres farineuses: quant à leur terminaison, elle se fait par une évacuation puante par la bouche & le nez. Cette maladie, qu'on ne connoît que par ses signes extérieurs, a aussi son siége à la racine de la langue. Voici le remede que Paracelse propose pour cette maladie qu'il a nommée.
Prenez d'étain, de plomb, d'argent, de chacun
une dragme; d'eau distillée de blancs - d'oeufs demi-pinte: mêlez. Il faut distiller les blancs d'oeufs après
les avoir fait cuire, verser l'eau sur la limaille des
métaux, & en laver l'albora. Paracelse de apostematibus.
Voyez
ALBORNOZ (Page 1:246)
* ALBORNOZ, s. m. manteau à capuce fait de poil de chevre, & tout d'une piece, à l'usage des
ALBOUR ou AULBOURG (Page 1:246)
ALBOUR ou AULBOURG, arbre mieux connu
sous le nom d'ébenier ou de faux ébenier. Voyez
ALBOURG (Page 1:246)
* ALBOURG (Géog.) ville de Danemark dans le Nord Jutland. Lon. 27. lat. 57.
ALBRAND, ou ALEBRAN, ou ALEBRENT (Page 1:246)
* ALBRAND, ou ALEBRAN, ou ALEBRENT, nom qu'on donne en Venerie au jeune canard, qui devient au mois d'Octobre canardeau, & en Novembre canard, ou oiseau de riviere.
ALBRENÉ (Page 1:246)
ALBRENÉ, adj. terme de Fauconnerie, se dit d'un oiseau de proie qui a perdu entierement ou en partie son plumage. On dit: ce gerfaut est albrené, il faut le baigner.
ALBRENER (Page 1:246)
ALBRENER, v. n. veut dire chasser aux albrans: il fait bon albrener.
ALBRET ou LABRIT (Page 1:246)
* ALBRET ou LABRIT, (Géog.) ville de France en Gascogne, au pays d'Albret. Lon. 17. lat. 44. 10.
ALBUGINÉE (Page 1:246)
ALBUGINÉE, adj. f. en Anatomie, est la tunique
la plus extérieure de l'oeil, appellée autrement conjonctive. Voyez
Albuginée est aussi la tunique qui enveloppe immédiatement
les testicules. Voyez
ALBUGO (Page 1:246)
ALBUGO ou TAIE, est une maladie des yeux où la cornée perd sa couleur naturelle, & devient blanche & opaque.
La taie est la même chose que ce qu'on appelle autrement
leucoma,
L'albugo peut se terminer par un ulcere, & alors après sa guérison il laisse une cicatrlce qui ne s'efface point.
Pour guérir l'albugo, il faut prescrire les remedes
généraux propres à détourner la fluxion: on fait ensuite
usage des remedes particuliers. Les auteurs proposent
les remedes acres & volatils pour dissoudre,
détacher & nettoyer l'albugo, comme les fiels de
brochet, de carpe ou autres poissons; ou ceux de perdrix,
d'oiseaux de proie & autres, dans lesquels on
trempe la barbe d'une plume pour en toucher la tache
deux fois par jour. M. M
ALBUMINEUX (Page 1:246)
ALBUMINEUX, adj. (Physiol.) suc albumineux, dans l'oeconomie animale, est une espece
d'huile fort fixe, ténace, glaireuse & peu inflammable,
qui forme le sang & les lymphes des animaux.
Ses propriétés sont assez semblables à celles du blanc
d'oeuf; c'est ce qui lui a fait donner le nom de suc
albumineux. Voyez
L'huile albumineuse a des propriétés fort singulieres, dont il est difficile de découvrir le principe: elle [p. 247]
ALBUNÉE (Page 1:247)
* ALBUNÉE, la dixieme des Sibylles. Varron dit qu'elle étoit de Tibur; c'est aujourd'hui Tivoli. Elle y fut adorée: elle eut une fontaine & un bois consacrés près du fleuve Anis. On dit que sa statue fut trouvée dans le fleuve; elle étoit représentée tenant un livre à la main.
ALBUQUERQUE (Page 1:247)
* ALBUQUERQUE, (Géog.) ville d'Espagne, dans l'Estramadure. Long. 11. 40. lat. 38. 52.
ALBURNE (Page 1:247)
* ALBURNE, s. m. Ce fut d'abord le nom d'une montagne de Lucanie, puis celui du Dieu de cette montagne. On dut à M. AEmilius Metellus la connoissance de cette nouvelle Divinité.
ALBUS (Page 1:247)
ALBUS, s. m. (Commerce.) petite monnoie de Cologne qui vaut deux creuzers; & le creuzers vaut un sol six deniers, & 6/13 de denier; ainsi l'albus vaut neuf deniers 3/13 de France.
ALCADE (Page 1:247)
ALCADE, s. m. (Hist. mod.) en Espagne, est un Juge ou Officier de Judicature, qui répond à peu près à ce que nous appellons en France un Prevôt.
Lés Espagnols ont tiré le nom d'alcade, de l'alcaïde
des Mores. Voyez
ALCAÇAR - QUIVIR, ou ALCAZAR - QUIVIR (Page 1:247)
* ALCAÇAR - QUIVIR, ou ALCAZAR - QUIVIR, (Géog.) ville d'Afrique, sur la côte de Barbarie, Province d'Asgar, Royaume de Fez.
ALCACAR DO SAL (Page 1:247)
* ALCACAR DO SAL, (Géog.) ville de Portugal, dans l'Estramadure, sur la riviere de Cadaon. Long. 9. 41. lat. 38. 18.
ALCAÇAR CEGUER (Page 1:247)
ALCAÇAR CEGUER, (Géog.) ville d'Afrique, au Royaume de Fez, Province d'Habat. Long. 12. lat. 35.
ALCAHEST (Page 1:247)
ALCAHEST, Voyez
ALCAIDE, ou ALCAYDE (Page 1:247)
ALCAIDE, ou ALCAYDE, s. m. (Hist. mod.) chez les Mores, en Barbarie, est le Gouverneur d'une ville ou d'un château, sous l'autorité du Roi de Maroc. Ce mot est composé de la particule al, & du verbe >, kad, ou akad, gouverner, régir, administrer.
La Jurisdiction de l'alcaïde est souveraine, tant au criminel qu'au civil; & c'est à lui qu'appartiennent les amendes. (G)
ALCAIQUES (Page 1:247)
ALCAIQUES, adj. (Littérat.) dans la poësie Greque & Latine est un nom commun à plusieurs sortes de vers, ainsi appellés du nom d'Alcée, à qui on en attribue l'invention.
La premiere espece d'alcaïques est de vers de cinq piés, dont le premier est un spondée, ou un ïambe; le second un ïambe, le troisieme une syllabe longue, le quatrieme un dactyle, & le cinquieme un dactyle ou un amphimacre, tels que sont ces vers d'Horace:
Omnes|eò|dem|cogimur|, omnium| Versa|tur ur|nâ|serius|ocyus| Sors exitura.
La seconde espece consiste en deux dactyles & deux trochées, tel que celui - ci:
Outre ces deux premieres sortes qu'on appelle alcaïques dactyliques, il y en a une troisieme qui s'appelle simplement alcaïques, dont le premier pié est un épitrite, le second & le troisieme deux choriambes, & le quatrieme un bacche, comme celui - ci.
L'ode alcaïque consiste en quatre strophes, de quatre vers chacune, dont les deux premiers sont des vers alcaïques de la premiere espece, le troisieme un ïambe dimetre hypercatalectique, c'est - à - dire, de quatre piés & une syllabe longue, tel que celui - ci:
Non possidentem multa vocaveris Recte beatum: rectius occupat Nomen beati, qui Deorum Muneribus sapienter uti, &c. Horat.
Pour peu qu'on ait l'oreille délicate, on sent combien les vers alcaïques, mais surtout ceux dont est formée cette strophe, sont harmonieux. Aussi Horace les appelle - t - il les sons mâles & nerveux d'Alcée, minaces Alcoei camoenoe. (G)
ALCALA LA REALE (Page 1:247)
* ALCALA LA REALE, (Géog.) ville d'Espagne, dans l'Andalousie, près de la riviere de Salado. Long. 14. 30. lat. 37. 18.
ALCALA DE HENAREZ (Page 1:247)
* ALCALA DE HENAREZ, (Géog.) ville d'Espagne, dans la nouvelle Castille, sur la riviere de Henarez. Long. 14. 32. lat. 40. 30.
ALCALA DE GUADAIRA (Page 1:247)
* ALCALA DE GUADAIRA, (Géog.) ville d'Espagne, dans l'Andalousie, sur la riviere de Guadaira. Long. 12. 40. lat. 35. 15.
ALCALESCENT, TE (Page 1:247)
ALCALESCENT, TE, adj. en Medecine, qui n'est pas tout - à - fait alkali, qui approche de la nature du sel lixiviel. Boerhaave, Comm. Pourquoi les choses naturellement acescentes, ou alcalescentes, n'essuyeroient - elles pas dans l'estomac les mêmes dégénérations qu'elles souffrent au dehors? (L)
ALCALI (Page 1:247)
ALCALI, Voyez ALKALI.
ALCAMO (Page 1:247)
* ALCAMO, (Géog.) ville de Sicile, au pié du mont Bonifati. Long. 30. 42. lat. 38. 2.
ALCANA (Page 1:247)
* ALCANA, s. m. le Troesne d'Egypte fournit à la teinture un rouge ou un jaune qu'on tire de ses feuilles, selon qu'on emploie cette couleur: un jaune, si on la fait tremper dans l'eau; un rouge, si on la laisse infuser dans du vinaigre, du citron, ou de l'eau d'alun. On extrait des baies de la même plante une huile d'une odeur très - agréable; on en fait usage en Medecine.
ALCANNA (Page 1:247)
ALCANNA, (Medecine) alcanna offic. Ligustrum indicum, seu alcanna manithondi. Herm. Mus. Zeil. 6. 65. C'est le kenna des Turcs & des Maures; ses feuilles réduites en poudre jaune, servent de cosmétique aux naturels du pays, qui en font une espece de pâte avec du suc de limon; les hommes en teignent leur barbe, & les femmes leurs ongles. Elle est bonne pour exciter les regles, & pour les maladies hystériques; aussi les Orientaux s'en servent - ils pour causer l'avortement, & pour chasser le foetus mort dans la matrice. (N)
ALCANTARA (Page 1:247)
* ALCANTARA, (Géog.) ville d'Espagne, dans l'Estramadure, sur le Tage. Long. 11. 35. lat. 39. 20. Il y a en Espagne une autre ville nommée Valencia d'Alcantara; c'est encore le nom d'une contrée de Portugal, à une lieue ou environ au - dessous de Lisbonne.
Alcantara (Page 1:247)
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