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De plus, le cone pouvant être regardé comme
une pyramide d'une infinité de côtés, & le cylindre
comme un prisme d'une infinité de côtés, il s'ensuit
qu'un cone est le tiers d'un cylindre de même base &
de même hauteur. Voyez
Outre cela, un cylindre est à une sphere de même
base & de même hauteur, comme 3 à 2. V.
Tous les cylindres, cones, &c. sont entr'eux en raison composée de leurs bases & de leurs hauteurs. Donc si les bases sont égales, ils sont entr'eux comme leurs hauteurs; & si leurs hauteurs sont égales, ils sont entr'eux comme leurs bases. De plus, comme les bases des cones & des cylindres sont des cercles, & que les cercles sont en raison doublée de leurs diametres; il s'ensuit que les cylindres, les cones, &c. sont entr'eux en raison composée de leurs hauteurs & du quarré des diametres de leurs bases; & que par conséquent si leurs hauteurs sont égales, ils sont entr'eux comme les quarrés de leurs diametres.
Donc si les hauteurs des cylindres sont égales aux diametres de leurs bases, ils sont entr'eux en raison triplée, oü comme les cubes de ces diametres. Les cylindres semblables sont encore entr'eux en raison triplée de leurs côtés homologues, comme aussi de leurs hauteurs.
Les cylindres, cones, &c. égaux ont leurs bases
en raison réciproque de leurs hauteurs. Voy.
Enfin, un cylindre dont la hauteur est égale au diametre de sa base, est au cube de ce diametre à - peu - pres comme 785 à 1000.
Pour trouver un cercle égal à la surface convexe
d'un cylindre droit, on se servira du théoreme suivant: la surface convexe d'un cylindre est égale à
un cercle dont le rayon est moyen proportionnel
entre la hauteur du cylindre & le diametre de sa base.
Voyez
Le diametre d'une sphere & la hauteur d'un cylindre qui lui doit être égal étant donnés, pour trouver
le diametre du cylindre on se servira de ce theorème:
le quarré du diametre de la sphere est au quarré du
diametre d'un cylindre qui lui est égal, comme le triple
de la hauteur du cylindre est au double du diametre
de la sphere. Voyez
Pour trouver le développement d'un cylindre ou
un espace curviligne, qui étant roulé sur la surface
du cylindre s'y applique & la couvre exactement, on
décrira deux cercles d'un diametre égal à celui de la
base; on en trouvera la circonférence, & sur une ligne
égale à la hauteur du cylindre, on formera un
rectangle dont la base soit égale à la circonférence
trouvée. Ce rectangle roulé sur la surface du cylindre la couvrira exactement. V.
Quand le cylindre est oblique, la détermination de sa surface courbe dépend de la rectification de l'ellipse; car ayant imaginé un plan perpendiculaire à l'axe, & par conséquent à tous les côtés du cylindre, ce plan formera sur le cylindre une ellipse, & la surface du cylindre sera égale au produit de la circonférence de cette ellipse par le côté du cylindre. Donc, &c. (O)
Cylindre, (Page 4:593)
Cylindre, (Page 4:593)
Cylindre, (Page 4:593)
Cylindres (Page 4:593)
CYLINDRIQUE (Page 4:593)
CYLINDRIQUE, adj. (Géom.) se dit de tout ce qui a la forme d'un cylindre, ou qui a quelque rapport au cylindre.
Compas cylindrique. Voyez
Miroir cylindrique. Voyez
CYLINDROIDE (Page 4:593)
CYLINDROIDE, sub. m. signifie quelquefois en Géométrie, un corps solide qui approche de la figure d'un cylindre, mais qui en differe à quelques égards, par exemple, en ce que ses bases opposées & paralleles sont elliptiques, &c.
Ce mot vient des mots grees
Cylindroïde, (Page 4:593)
CYMAISE ou CIMAISE (Page 4:593)
CYMAISE ou CIMAISE, s. f. (Architect.) quelques
auteurs ont donné ce nom à la dousine (voyez
CYMBALE (Page 4:593)
CYMBALE. (Lutherie.) On a fait venir ce mot
de trois racines différentes; savoir, de
L'instrument que les anciens appellent cymbale,
en latin cymbalum, & on grec
Cassiodore & Isidore les appellent acétabule, c'est - à - dire l'emboîture d'un os, la cavité ou la sinuosité d'un os dans laquelle un autre os s'emboîte, parce qu'elle ressembloit à cette sinuosité. C'est encore pour cela que Properce les appelle des instrumens d'airain qui sont ronds, & que Xenophon les compare à la corne d'un cheval qui est creuse. Cela pas [p. 594]
Du reste ils ne ressembloient point à nos tymbales, & l'usage en étoit différent. Les cymbales avoient un manche attaché à la cavité extérieure, ce qui fait que Pline les compare au haut de la cuisse, & d'autres à des phioles.
On les frappoit l'une contre l'autre en cadence, & elles formoient un son très - aigu. Selon les Payèns c'étoit une invention de Cybele: de - là vient qu'on en joüoit dans ses fêtes & dans ses sacrifices. Hors de - là il n'y avoit que des gens mous & efféminés qui joüassent de cet instrument.
On en a attribué l'invention aux Curetes & aux
habitans du mont Ida dans l'île de Crete. Il est certain
que ceux - ci, de même que les Corybantes,
milice qui formoit la garde des rois de Crete, les
Telchiniens peuple de Rhodes, & les Samothraces,
ont été célebres par le fréquent usage qu'ils faisoient
de cet instrument & leur habileté à en joüer. Voyez
Les Juifs avoient aussi des cymbales, ou du moins un instrument que les anciens interpretes grecs, latins, & les traducteurs anglois nomment cymbale. Mais il est impossible de savoir au juste ce que c'étoit que cet instrument.
La cymbale moderne est un instrument de musrque dont les gueux accompagnent le son de la vielle. C'est un fil d'acier de figure triangulaire, dans lequel sont passés cinq anneaux, qu'on touche & qu'on promene dans ce triangle avec une verge aussi de fer, dont on frappe de cadence les côtés du triangle. Voyez le dictionn. de Trév. & Chambers. (G)
Cymbale, (Page 4:594)
Les tuyaux UT,
Les chiffres 1, 3, 5, placés au commencement
des rangées de zéros, font connoître que le premier
rang 1 étant regardé comme son fondamental, le second
rang 3 sonne la tierce au - dessus, le troisieme 5
forme la quinte; ensorte, comme il a été dit, que
sur chaque touche on entend l'accord parfait ut mi
sol, ré fa
CYNIQUE (Page 4:594)
* CYNIQUE, secte de philosophes anciens. (Hist. de la Philosophie.) Le Cynisme sortit de l'école de Socrate, & le Stoïcisme de l'école d'Antisthene. Ce dernier dégoûté des hypotheses sublimes que Platon & les autres philosophes de la même secte se glorifioient d'avoir apprises de leur divin maître, se tourna tout - à - fait du côté de l'étude des moeurs & de la pratique de la vertu, & il ne donna pas en cela une preuve médiocre de la bonté de son jugement. Il falloit plus de courage pour fouler aux piés ce qu'il pouvoit y avoir de fastueux & d'imposant dans les idées Socratiques, que pour marcher sur la pourpre du manteau de Platon. Antisthene, moins connu que Diogene son disciple, avoit fait le pas difficile.
Il y avoit au midi d'Athenes, hors des murs de
cette ville, non loin du Lycée, un lieu un peu plus
élevé, dans le voisinage d'un petit bois. Ce lieu s'appelloit
Cynosarge. La superstition d'un citoyen allarmé
de ce qu'un chien s'étoit emparé des viandés qu'il
avoit offertes à ses dieux domestiques, & les avoit
portées dans cet endroit, y avoit élevé un temple à
Hercule, à l'instigation d'un Oracle qu'il avoit interrogé
sur ce prodige. La superstition des anciens transformoit
tout en prodiges, & leurs oracles ordonnoient
toûjours ou des autels ou des sacrifices. On sacrifioit
aussi dans ce temple à Hébé, à Alcmene, & à Iolas.
Il y avoit aux environs un gymnase particulier pour
les étrangers & pour les enfans illégitimes. On donnoit
ce nom, dans Athenes, à ceux qui étoient nés
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