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Couper un Cheval (Page 4:352)
On dit: On a été obliger de couper ce cheval, parce qu'il ruoit & mordoit. C'est un excellent remede contre ces vices. Les roussins sont ordinairement entiers, non coupés.
Couper les oreilles, voyez
Couper (Page 4:352)
Couper Carreaux (Page 4:352)
Couper (Page 4:352)
Couper, Trancher (Page 4:352)
Couper les Cheveux (Page 4:352)
Couper (Page 4:352)
Couper (Page 4:352)
Couper la Balle (Page 4:352)
Couper les Dés (Page 4:352)
Couper (Page 4:352)
COUPERET (Page 4:352)
COUPERET, s. m. (Tailland. & Cuisine.) instrument de gros acier que fabriquent les Taillandiers: la lame en est assez bien représentée par un quart d'ovale; c'est la portion curviligne qui est le taillant. Le dos en est très - fort & très - épais. Le manche en est ou de fer ou de bois. On s'en sert dans les cuisines & les boucheries pour hacher les viandes.
Couperet (Page 4:352)
COUPEROSE (Page 4:352)
COUPEROSE, s. f. (Minéralog.) espece de vitriol.
Voyez
COUPE - TÊTE (Page 4:352)
COUPE - TÊTE, (Jeu.) jeu d'enfans qui consiste à se courber & à sauter les uns par - dessus les autres.
COUPEUR (Page 4:352)
COUPEUR, s. m. voyez
Coupeur de Poil (Page 4:352)
Coupeur (Page 4:352)
COUPIS (Page 4:352)
COUPIS, s. m. (Comm.) toiles de coton à carreaux de huit aulnes de long, sur trois quarts à cinq, six de large. Elles viennent particulierement de Bengale. Voyez les dictionn. du Comm. & de Trév.
COUPLAGE (Page 4:352)
COUPLAGE, s. m. terme de Riviere; c'est une partie d'un train: il y en a seize dans un train.
COUPLE (Page 4:352)
COUPLE, s. m. quand on parle de l'espece humaine; s. f. quand on parle des autres especes d'animaux ou des êtres inanimés. Il se dit en général de deux objets pris ou considérés ensemble.
Couple (Page 4:352)
Couples (Page 4:352)
Le couple d'entre les deux plus hautes préceintes
doit être placé ensorte que les dalots du haut pont y
puissent être percés convenablement; & la plus basse
planche de ce couple où sont les dalots, doit être de
la même largeur qu'une des préceintes entre lesquelles
elle est posée. L'autre planche qui est sur cette
premiere doit, en cas que le vaisseau ait deux batteries,
avoir autant de largeur qu'il en faut aux sabords,
sans qu'on soit obligé de toucher aux préceintes
ou à la lisse de vibord. Si le vaisseau a trois
batteries, il faut prendre d'autres mesures. Mais en
général on ne peut pas donner de regle certaine
pour les couples ou fermures; cela dépend du gabari.
Voyez
Couple (Page 4:352)
Coupler les chiens, c'est les attacher deux à deux avec un couple.
Couple (Page 4:353)
COUPLE (Page 4:353)
COUPLE, adj. terme de Blason, se dit des chiens de chasse liés ensemble, aussi bien que de quelques fruits.
Philippe de Billy, à Paris, d'argent au chevron de gueules accompagné de trois glands & de trois olives de synople, un gland & une olive couplés & liés de gueules. (V)
COUPLER UN TRAIN (Page 4:353)
COUPLER UN TRAIN, terme de Riviere; c'est en rassembler les parties: on se sert pour cet ouvrage de grosses roüettes dites roüettes à coupler.
COUPLET (Page 4:353)
COUPLET, s. m. (Belles - lett. & Musiq.) est le
nom que l'on donne dans les vaudevilles à cette parrie
du poëme qu'on appelle strophe dans les odes.
Comme tous les couplets d'une chanson sont composés
sur la même mesure de vers, on les chante aussi
sur le même air. Voyez
Couplet (Page 4:353)
Couplet (Page 4:353)
Couplets (Page 4:353)
On en met aux portes, cassettes, tables, par - tout où il s'agit d'ouvrir & de fermer.
Couplets de Presse d'Imprimerie (Page 4:353)
COUPLIERES (Page 4:353)
COUPLIERES, s. m. pl. terme de Riviere, est un
assemblage de huit roüettes bouclées par un bout,
où elles forment une espece de noeud coulant. On
s'en sert dans la construction des trains, pour retenir
la branche d'un train sur l'attelier. Voyez
COUPOIR (Page 4:353)
COUPOIR, s. m. (Ecrivain & Libr.) c'est un couteau d'ivoire ou de buis: il est fait à deux tranchans paralleles; les deux bouts en sont arrondis. On s'en sert pour couper les feuillets d'un livre, ou mettre des feuilles de papier en quarrés.
Coupoir (Page 4:353)
Le coupoir de fer est d'une invention moderne,
beaucoup plus composé, plus propre & plus commode,
& avec lequel on fait l'ouvrage plus diligemment
& plus sûrement. Celui - ci est d'autant mieux
inventé, que l'autre est bruyant, & sujet à se déranger
par les intempéries de l'air qui tourmentent le
bois. Voyez la
Il fut inventé à Sedan par Jean Janon graveur, fondeur & imprimeur de cette ville, qui rendit public en 1621 un cahier d'épreuves des caracteres qu'il avoit gravés. Voici quelle fut l'occasion de cette découverte. Janon avoit depuis long - tems sa femme malade, & comme entreprise de tous ses membres: le bruit réitéré des coups de maillet pour serrer le coin qui tient les lettres fermes dans ce coupoir de bois, venant à retentir à ses oreilles, lui causoit une grande douleur, suivie d'un accès de mal de tête. Cet homme chercha les moyens de soulager sa femme, & fit part de son dessein à un habile armurier de la même ville; & tous les deux ensemble, après plusieurs recherches, inventerent cette machine pour la fin qu'ils s'étoient proposée, d'eviter le bruit, & ajoûterent à cela tout ce que l'art put leur fournir pour en faire une belle composition, commode & aisée; en quoi ils réussirent. L'auteur ne joüit pas long - tems du fruit de son invention; il mourut peu de tems après. Sa fonderie passa après lui entre les mains de plusieurs fondeurs, qui ne connurent point l'usage de ce nouveau coupoir: cela fit qu'il resta inconnu jusqu'au tems que cette fonderie ayant passé des mains du sieur Langlois imprimeur & libraire, & depuis syndic de la Librairie de Paris, dans celles du sieur Cot fondeur dans la même yille, celui - ci en rassembla les pieces; & reconnoissant l'utilité de cette nouvelle machine, en fit faire un par un nommé Labrune armurjer à Paris, qui l'exécuta suivant ce modele, & avec quelques légers changemens.
M. de la Chapelle sur - intendant des bâtimens du
Roi, ayant été instruit de l'utilité de ce nouveau
coupoir, en a fait faire un sur le modele du sieur Cot
pour la fonderie du Roi au Louvre. En 1739 le sieur
Fournier le jeune en a fait faire un pour son usage,
où il a changé & transposé plusieurs pieces, pour le
rendre plus parfait & plus commode. C'est d'après
le sien qu'on a dessiné celui de nos
Coupoir (Page 4:353)
L'arbre de fer à vis A, B, C, est attaché au montant
G H I; au - dessous de la tête A, est emboîtée
la manivelle D E à main en F, & armée d'une boule
de plomb K: au montant G H sont adaptées deux
jumelles de fer M N, qui servent d'écrou & de directrices
à l'arbre A B C, à l'extrémité duquel est
assemblé à clavettes l'appui O P à mortoise en Q, où
est reçue la queue du plein R, qui va frapper le coupant
S enclavé à vis dans la boîte V. Le coupant est
creux, & la table X X est percée; ainsi lorsque le
plein R vient frapper une lame de métal placée entre
lui & le coupant S, le plein R force le métal à s'enfoncer
en creux sur le coupant; & ce coupant S,
qui est vif & d'acier acéré, emporte de la lame la
partie qu'on lui oppose; & cette partie, qui est le
flanc, passant dans le coupant & à - travers la table
X, tombe dans le pannier Z. Il faut avoir autant de
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