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Couche des Nerfs optiques, (Page 4:320)
Elles sont ainsi appellées, parce que les nerfs optiques
en viennent. Voyez
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On distingue de trois sortes de couches, la chaude, la tiede, & la sourde.
La couche chàude est celle qui vient d'être construite, & qui conserve toute sa chaleur dont on laisse évaporer une partie en laissant passer huit jours sans y rien semer. Le doigt enfoncé dans la couche, fait juger de sa chaleur; & les six à sept pouces de terreau dont on la couvre, sont pour garantir de la vapeur du fumier les jeunes plantes qu'on y seme.
La couche tiede est celle qui ayant perdu un peu trop de chaleur, demande à être réchauffée; ce qui se fait en répandant dans les sentiers du pourtour du grand fumier de cheval ou de mulet.
La couche sourde est enterrée jusqu'à fleur de terre, mais elle n'a jamais tant de chaleur que les autres: on s'en sert à élever des champignons, & à rechauffer des arbres plantés en caisse.
On expose peu - à - peu à l'air les jeunes plantes qui sont semées sur la couche, en élevant les cloches sur des fourchettes de bois, qui laissent un passage à
Les semences qu'on y répand doivent être un peu à claire - voie, sans cela les plants s'étoufferoient l'un l'autre. On a le soin de les éclaircir, en arrachant les plus serrés, ou on les repique en les plantant au plantoir sur d'autres couches, ce qui les avance beaucoup. Les saisons qui font craindre la fraîcheur des nuits, obligent à couvrir les couches de paillassons & de brise - vents, que l'on leve tous les matins. (K)
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COUCHE (Page 4:320)
COUCHE, participe, (la maniere de se tenir), Méd. posture dans laquelle on se tient au lit, soit en maladie ou en santé; c'est ce que les Latins nomment en un seul mot decubitus, & nous le disons en trois ou quatre. Nous manquons presque toûjours de substantifs pour exprimer sans périphrase les actions animales; c'est un défaut de notre langue qu'il seroit bon de rectifier à l'imitation de nos voisins.
On juge assez bien par la posture dans laquelle on se tient couché, de la force ou de la foiblesse de la faculté motrice; car lorsqu'il arrive que le corps se meut avec peine, qu'il a de la difficulté à se tourner ou à demeurer debout, c'est un signe que la faculté animale est diminuée, affaissée; tant qu'elle demeure dans son entier, le corps se meut aisément, se tourne ou se leve suivant la volonté: les bras, les mains & la tête se soûtiennent en l'air.
Il est assez indifférent d'être couché sur le dos, du côté droit, ou du côté gauche; car plusieurs personnes par habitude, & sur - tout les enfans, se couchent de toutes les façons.
Hippocrate, parlant de la meilleure maniere de se tenir couché, dit que le medecin doit trouver le malade couché sur l'un des côtés, avec les bras, le cou & les jambes un peu retirés, & tout le corps dans une situation libre & commode, comme cela est ordinaire à ceux qui sont en santé. On sent en effet qu'une telle posture indique la force conservée de la faculté motrice des muscles, sans aucun degré de tension préter - naturelle.
Quand les forces sont affoiblies, on aime à être couché sur le dos, les bras & les jambes étendues & sans mouvement; mais ne pouvoir demeurer longtems dans la même position, ni rester couché sur le même côté, & néanmoins sentir de la difficulté à changer de posture, voilà des indications de maladie.
Demeurer couché sur le dos, un moment après se découvrir, éloigner continuellement les couvertures du lit, s'agiter, tenter de dormir dans une position différente de l'ordinaire, ne pouvoir rester couché que d'une même maniere, & toûjours d'une façon inquiete; ce sont des signes d'un état de maladie encore plus grave.
Quand cette inquiétude continue dans les douleurs d'estomac, dans la dépravation ou l'abondance des humeurs, dans l'inflammation, la colique, la [p. 321]
Par la mauvaise façon dont on est couché dans l'esquinancie, la péripneumonie, la pleurésie, l'empiême, la phthisie, l'asthme; on a lieu de juger que la poitrine, les poumons, & les organes de la respiration sont accablés avec danger: mais il ne faut pas moins craindre la mauvaise maniere d'être couché dans le délire, la phrénésie, l'assoupissement, & semblables maladies, parce qu'elles signifient l'action troublée du cerveau.
Dans les maladies aiguës, les fievres ardentes continues, dans l'inflammation, dans la grande foiblesse; la maniere d'être couché indique des anxiétés dangereuses, ou une métastase fâcheuse dans les parties internes, comme il arrive quelquefois dans la rougeole, la petite vérole, & le pourpre.
Lorsque le malade, dans les maux qu'on vient de détailler, demeure couché sur le dos, dort continuellement la bouche ouverte, les jambes courbées & entrelacées, ou ne dort point dans cette posture, que la respiration est en même tems empêchée, c'est un fort mauvais signe: l'ouverture seule de la bouche désigne alors une résolution particuliere dans les museles de la mâchoire inférieure, & un grand affaissement dans toute la machine.
Si le malade se tient couché les jambes découvertes, sans ressentir de chaleur violente, s'il jette ses bras, son corps, & ses jambes de côté & d'autre, ou qu'il se couche sur le ventre contre son ordinaire; ces signes présagent de l'inflammation dans quelque partie du bas - ventre, une fievre interne, ou le délire.
Quand le malade repose sur le dos, avec les bras & les jambes étendues, ou extrèmement retirées, la tête renversée sur l'oreiller, le menton élevé ou entierement panché, les yeux hagards, & les extrémités froides; tous ces symptomes réunis annoncent une mort prochaine.
Ainsi, suivant la connoissance des causes qui produisent
dans le malade les diverses postures qu'il
tient étant couché, & l'examen réitéré que le medecin
donne à ces causes & à ces postures, il peut presque
prédire les convulsions, l'hémorrhagie, le sphacele,
l'accouchement, l'avortement, le délire, les
crises prochaines, la mort. Mais cette science du prognostic
est le fruit du génie & du talent de l'observation;
deux qualités rares. Article de M. le Chevalier
Couché, (Page 4:321)
Caminga, au pays de Frise, d'or au cerf couché de gueu>es, accompagné de trois peignes. (V)
Couché, (Page 4:321)
Couché, (Page 4:321)
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COUCHER (Page 4:321)
COUCHER, v. act. (Gram. Art méch.) c'est étendre ou poser à terre, ou sur une surface, un corps selon la plus grande de ses dimensions, ou peut - être selon celle qui est verticale, quand il est droit. Un corps couché est incliné ou panché le plus qu'il est possible.
Coucher, (Page 4:321)
Comme la réfraction éleve les astres, & nous les
fait paroître plus hauts qu'ils ne sont réellement, le
soleil & les étoiles nous paroissent encore sur l'horison,
lorsqu'ils sont réellement dessous; ainsi la réfraction
fait que les astres nous paroissent se coucher
un peu plûtard qu'ils ne font réellement, & au contraire
se lever un peu plûtôt. Voyez
Les astronomes & les poëtes distinguent trois sortes
de coucher des étoiles, le cosmique, l'achronyque,
& l'héliaque. Le premier, quand l'étoile se
couche en même tems que le soleil, voyez
Coucher (Page 4:321)
Coucher la paste, (Page 4:321)
Coucher d'assiete, (Page 4:321)
Coucher, (Page 4:321)
Coucher, (Page 4:321)
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Coucher l'Or, (Page 4:321)
On prend aussi l'or destiné à mettre sur le dos des
livres, tant sur les nerfs que dans les entre - nerfs,
avec une carte écorchée de la largeur de l'entrenerf;
& de même pour les plats où l'on veut mettre
des dentelles.
Coucher, (Page 4:321)
COUCHIS (Page 4:321)
COUCHIS, s. m. c'est, en Architecture, la forme de sable d'environ un pié d'épais, qu'on met sur les madriers d'un pont de bois, pour y asseoir le pavé, en latin statumen, & en général toute couche sur laquelle on doit asseoir ou établir une aire ou parement de quelque matiere que ce soit. (P)
COUCHOIR (Page 4:321)
COUCHOIR, s. m. (Reliure.) Les Relieurs - Doreurs appellent couchoir, l'instrument dont ils se servent pour appliquer l'or en feuille sur les livres; il y en a de deux sortes, l'un pour les bords, & l'autre pour les armes.
Celui pour les bords est une regle de bois, mince,
polie, & longue d'environ neuf à dix pouces, arrondie
sur les longueurs, & s'allongeant par les
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