RECHERCHE | Accueil | Mises en garde | Documentation | ATILF | ARTFL | Courriel |
"304">
Côté du Vaisseau (Page 4:304)
Côté du vent: c'est le côté d'où le vent vient; le côté sous le vent est l'autre côté.
Prêter le côté, se dit d'un vaisseau qui présente le flanc à un autre, pour le canonner. (Z)
Côté (Page 4:304)
On se sert de la même façon de parler, & l'on dit que l'on a mis côté en - travers, quand le vaisseau présente le côté à une forteresse que l'on veut canonner, ou contre quelque vaisseau ennemi.
Un vaisseau qui veut envoyer sa bordée à un autre, met le côté en - travers, c'est - à - dire lui présente le flanc. (Z)
Côté (Page 4:304)
Autrefois on mettoit un vaisseau à terre sur le côté; mais une pareille manoeuvre ne pouvoit que fatiguer beaucoup le corps du bâtiment, dont les liaisons des membres devoient souffrir beaucoup, & s'ébranler; ainsi on ne doit coucher le vaisseau sur le côté que dans l'eau, laquelle le soûtient & facilite le travail.
Lorsqu'on veut coucher un navire dans l'eau pour le nettoyer, pour carenner ou lui donner quelqu'autre radoub, on appuie les mâts avec des matériaux qui viennent se rendre sur le bord du vaisseau, & l'on fait approcher un petit bâtiment, comme ponton & allege, au plus bas bord duquel est amarré un gros cordage, sur quoi l'on se met pour virer au cabestan qui est dans ce petit bâtiment, & qui tire le vaisseau sur le côté par le mât; cette grosse corde sur quoi l'on est, servant à tenir le bâtiment en équilibre, & à empêcher qu'il ne renverse; & elle est appellée à cause de cela, attrape, ou corde de retenue. On peut bien mettre aussi cette corde de retenue au plus haut bord du vaisseau, en l'amarrant à quelque chose de ferme qui soit hors le bord. On peut bien encore appuyer le vaisseau sur le mât du ponton ou de l'allege, & en ce cas on l'amarre bien avec des cordes.
Lorsqu'un vaisseau est chargé, & qu'il est dans un endroit où il y a flot & jussant, on cherche un fond mou; & ayant mis le bâtiment à sec, on passe tous les canons d'un bord, ou bien l'on met toute la charge à la bande, ce qui fait doucement tourner le vaisseau, & tomber sur le côté; & quand on l'a nettoyé ou radoubé d'un côté, on attend une autre marée, & l'on passe toute la charge de l'autre côté, pour donner lieu à le nettoyer partout: car lorsque la charge est ainsi transportée, le vaisseau se releve de lui - même, & va tomber sur le côté où elle est. (Z)
Côté (Page 4:304)
COTEAU (Page 4:304)
* COTEAU, s. m. (OEcon. rustiq.) On donne ce nom à tout terrein élevé en plan incliné au - dessus du niveau d'une plaine, supposé que ce terrein n'ait pas une grande étendue. Lorsque son étendue est
Côtée (Page 4:304)
COTELETTES (Page 4:304)
COTELETTES, s. f. pl. (Boucherie.) Il ne se dit que des côtes du mouton.
COTER (Page 4:304)
COTER, (Jurisp.) est marquer une piece ou une liasse d'une piece, d'un chiffre ou d'une lettre, pour distinguer ces pieces ou liasses les unes des autres, & les reconnoître & trouver plus facilement.
On cotoit autrefois les pieces par les paroles du Pater; de sorte que la premiere étoit cotée Pater, la seconde, noster, & ainsi des autres successivement. Il y a à la chambre des comptes des registres qui sont ainsi cotés, & cela se pratique encore dans quelques provinces. En Bretagne on dit coter & millesimer, pour dire qu'en cotant les pieces on les marque de chiffres depuis un jusqu'à mille.
L'usage à Paris & dans la plûpart des provinces, est de coter par chiffres les pieces & liasses, dans les inventaires qui se font après le décès d'un défunt; mais dans les inventaires de production & requêtes de productions nouvelles, on les cote par lettres. (A)
Coter Procureur (Page 4:304)
Coter un Sac (Page 4:304)
COTEREAUX, CATHARIS, COURRIERS (Page 4:304)
* COTEREAUX, CATHARIS, COURRIERS,
ROUTIERS, s. m. pl. (Hist. ecclés.) branche de la
secte des Petrobusiens. Voyez
COTERET (Page 4:305)
COTERET, s. m. assemblage de plusieurs morceaux de menus bois, soit de taillis soit de quartier, par le moyen de deux harres. Il doit avoir deux piés de longueur sur 17 à 18 pouces de grosseur.
COTERETS ou COTERELLES (Page 4:305)
COTERETS ou COTERELLES, (Tapissier.) ce
sont les deux principales pieces du métier de Hautelissier; elles sont de bois, en forme de gros madriers
de 7 ou 8 piés de hauteur, de 14 ou 15 pouces de
largeur, & de 3 ou 4 d'épaisseur. Elles se dressent perpendiculairement,
& servent à contenir & soûtenir
à leurs deux extrémités les deux ensubles ou rouleaux,
sur lesquels s'étendent les fils de la chaîne
des tapisseries de haute - lisse. Voyez
COTERIE (Page 4:305)
* COTERIE, s. f. terme emprunté des associations de commerce subalterne, où chacun fournit sa cote part du prix, & reçoit sa cote part du gain, & auquel on n'a rien ôté de la force de sa premiere acception, en le transportant à de petites sociétés où l'on vit très - familierement, où l'on a des jours reglés d'assemblées & des repas de fondation, où chacun fournit sa cote part de plaisanterie, bonne ou mauvaise; où l'on fait des mots qui ne sont entendus que là, quoiqu'il soit presque du bon ton d'en user par tout ailleurs, & de trouver ridicules ceux qui ne les entendent point, &c. Toute la ville est divisée en coteries, ennemies les unes des autres & s'entre - méprisant beaucoup. Il y a telle coterie obscure qui équivaut à une bonne société, & telle société brillante qui n'équivaut tout juste qu à une mauvaise coterie. Il n'y a presque point de bonnes coteries, gaies, libres, & franches, sous les mauvais regnes.
Coteries (Page 4:305)
COTHURNE (Page 4:305)
COTHURNE, s. m. (Belles - lett.) espece de soulier
ou de patin fort haut, dont se servoient les anciens
acteurs de tragédies sur la scene, pour paroître
de plus belle taille, & pour mieux approcher des
héros dont ils joüoient le rôle, & dont la plûpart
passoient pour avoir été des géans. V.
Il couvroit le gras de la jambe, & étoit lié sous le genou. On dit qu'Esehyle en fut l'inventeur. Chausser le cothurne, en langage moderne, signifie même joüer ou composer des tragédies. (G)
COTICE (Page 4:305)
COTICE, s. f. terme de Blason, c'est une espece de bande diminuée, plus étroite, qui n'a que les deux tiers de la bande ordinaire, qui n'occupe que la quatrieme ou cinquieme partie de l'écu. Elle se pose de même biais, tirant de l'angle dextre du haut au senestre d'en - bas, La cotice se met aussi en barre,
On dit, cette maison porte de sable sur un écu coticé de trois quinte - feuilles d'argent. (V)
COTICÉ (Page 4:305)
COTICÉ, adj. en termes de Blason, se dit de l'écu,
lorsqu'il est rempli de dix bandes de couleurs alternées.
Voyez
COTIER (Page 4:305)
COTIER, s. m. (Jurisp.) dans quelques coûtumes
est synonyme de roturier ou censuel, comme
en Artois. Les héritages cotiers sont tous ceux qui ne
sont point tenus féodalement. Le seigneur cotier ou
foncier est celui qui n'a dans sa mouvance que des
rotures; & la justice cotiere ou fonciere, celle qui ne
s'étend que sur des rotures; les hommes ou juges
cotiers, sont les propriétaires des héritages tenus en
censive; pour ce qui concerne leurs obligations par
rapport à l'exercice de la justice, & leurs droits pour
recevoir les contrats d'aliénation des héritages cotiers & les testamens, voyez au mot
Il y a dans la coûtume de Cambrai, tit. j. art. 74. des fiefs cotiers, qui sont de la nature des terres cotieres ou de main - ferme. (A)
Côtier (Page 4:305)
COTIERE (Page 4:305)
COTIERE, s. f. (Maçonnerie, Jardinage.) se dit de certains ados de terre un peu longs, faits le long des murs, ou en suivant le penchant d'un petit côteau, sur lesquels le soleil tombe à plomb, & avance infiniment les plantes qu'on y seme.
Cotieres, se dit, en Brasserie, des rebords des planches qui soûtiennent le grain, & qui entourent la touraille.
COTIGNAC (Page 4:305)
COTIGNAC, s. m. (Confit.) espece de confiture
qui se fait avec le coing de la maniere suivante. Prenez une douzaine de coings, s'ils sont petits, sept ou
huit s'ils sont gros; coupez - les par petits morceaux;
faites - les boüillir dans cinq à six pintes d'eau, jusqu'à
la réduction de deux pintes; passez ces deux pintes
restantes dans un linge blanc; jettez cette décoction
dans une poële à confiture; ajoûtez quatre livres de
sucre; faites boüillir jusqu'à ce que le tout soit en
gélée suffisamment cuite. Versez chaud dans des boîtes
ou pots. Sil n'étoit pas assez rouge, vous y mêleriez
pendant qu'il cuit un peu de cochenille préparée.
Voyez
Il y a un autre cotignac qu'on tire du moût: on
prend du moût; on le met dans un chauderon; on le
réduit sur un feu clair au tiers; on a des poires de
certeau toutes pelées & coupées par quartiers; on
les jette dans le moût; on fait boüillir le tout jusqu'à
ce que les poires soient cuites, & que le sirop ait une
bonne consistence: alors on remplit des pots de cette
confiture. Voyez
Cotignac (Page 4:305)
COTILE (Page 4:305)
COTILE, (Géog. mod.) petite riviere d'Italie, au royaume de Naples, dans la Calabre citérieure, elle se jette dans celle de Crate.
COTILLON (Page 4:305)
COTILLON, s. m. partie de l'habit des femmes;
c'est une jupe courte de dessous; il est tres - léger en
été, & très - fourré en hyver. Nous avons une danse
Next page
The Project for American and French Research on the Treasury of the French Language (ARTFL) is a cooperative enterprise of Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF) of the Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), the Division of the Humanities, the Division of the Social Sciences, and Electronic Text Services (ETS) of the University of Chicago.