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Ce remede n'est presque d'aucun usage parmi nous. On pourroit l'employer cependant dans les cas où les hydragogues sont indiqués, depuis la dose d'un gros jusqu'à celle de demi - once. (b)
CO - TANGENTE (Page 4:300)
CO - TANGENTE, s. f. (Géom.) c'est la tangente
d'un arc qui est le complément d'un autre. Ainsi la
co - tangente de 30 degrés est la rangente de 60 degrés.
Voyez
COTANTIN (Page 4:300)
COTANTIN, adj. pris subst. (Geog. mod.) pays
de la basse Normandie dont une partie forme une
presqu'ile qui s'avance sur l'Océan, & qui remplit
les piés du chien couché qui représente la Normandie sur les cartes. Voyez
COTARDIE ou COTTE - HARDIE (Page 4:300)
COTARDIE ou COTTE - HARDIE, s. f. (Hist. mod.) espece de pourpoint ou d'habillement commun aux hommes & aux femmes il y a quatre cents ans. C'étoit une des libéralités que les seigneurs étoient en usage de faire à leurs vassaux & autres personnes qu'ils vouloient gratifier; & ils mettoient de l'argent dans l'escarcelle ou bourse, qui suivant l'usage de ce tems - là étoit attachée à cette sorte de vêtement. Froissart, dans des poésies manuscrites qu'on a de lui, raconte qu'Amedée comte de Savoie lui donna une bonne cotte - hardie de vingt florins d'or. Mém. de l'acad. tome X. (G)
COTATI (Page 4:300)
COTATI, (Géog. mod.) ville d'Asie dans la presqu'ile de l'Inde, en - deçà du Gange, au royaume de Travanor. Long. 95. 8. lat. 8.
COTATIS (Page 4:300)
COTATIS, (Géog. mod.) ville d'Asie dans la Géorgie, capitale du pays d'lmirette, sur le Phase. Long. 61. 20. lat. 43. 10.
COTBET (Page 4:300)
* COTBET, s. f. (Hist. mod.) discours par lequel les Imans commençoient ordinairement leur priere du vendredi, à l'exemple de Mahomet. Mahomet, les jours d'assemblée, montoit sur une estrade & entretenoit le peuple de la grandeur de Dieu, puis il mettoit les affaires en délibération. Les califes Rachidis qui lui succéderent suivirent le même usage. Mais la domination mahométane s'étant très - étendue, & le gouvernement étant devenu à - peu - près despotique, le peuple ne fut plus consulté sur les affaires du gouvernement, & on laissa à des muftis le soin de faire la cotbet au nom du calife. A l'avenement d'un nouveau calife, le peuple pendant la cotbet levoit les mains, les mettoit l'une sur l'autre, & cette cérémonie lui tenoit lieu du serment de fidélité. Ainsi celui au nom de qui la cotbet se faisoit, étoit censé le souverain. Les familles puissantes qui se révolterent contre les califes de Bagdat, n'oserent d'abord les priver de l'hommage de la cotbet. Il semble cependant qu'en s'y prenant si maladroitement, ils perpétuoient la mémoire de leur révolte. La cotbet se faisoit au nom du calife par devoir, & du sultan par soûmission, par tout, excepté en Afrique & en Egypte, où les Fatimides l'ordonnerent en leur nom seulement. Mais Nouraddin sultan de Syrie ne fut pas plûtôt maître de l'Egypte, qu'il ordonna la cotbet au nom du califat de Bagdat. Cet exemple fut suivi généralement par tous les princes Mahométans, & dura presque jusqu'à l'extinction du califat dans la personne de Mostasem, que les Tartares conquérans de l'Orient jusqu'aux frontieres tle l'Egypte, enfermerent dans un sac, & écraserent sous les piés de leurs chevaux. Quatre ans après cet évenement, Bibars quatrieme des mamelins Turcs, revêtit de la dignité de calife un inconnu qui se disoit de la famille d'Abbas, & fit faire la cotbet en son nom. Ce calife prétendu fut assas<cb->
COTBUS (Page 4:300)
COTBUS, (Géog. mod.) ville forte d'Allemagne dans la basse Lusace, sur la Sprée. Long. 33. 4. lat. 51. 40.
COTE (Page 4:300)
COTE, s. f. (Jurisprud.) a plusieurs significations
différentes; quelquefois ce terme se prend pour une
lettre ou chiffre que l'on met au dos de chaque piece
mentionnée dans un inventaire ou dans une production,
pour les distinguer les unes des autres, & les
reconnoître & trouver plus aisément. Le mot cote
en ce sens vient du latin quot ou quota, parce que
la lettre ou le chiffre marque si la cote est la premiere
ou la seconde, ou autre subséquente. On comprend
ordinairement sous une même cote toutes les
pieces qui ont rapport au même objet; & alors la
lettre ou chiffre ne se met sur aucune des pieces en
particulier, mais sur un dossier auquel elles sont attachées
ensemble. Ce dossier, qu'on appelle aussi
cote, contient ordinairement un titre qui annonce
la qualité des pieces attachées sous cette cote; & si
c'est d'une production, le nom des parties pour &
contre, le numero du sac dont ces pieces font partie,
le nom des procureurs, & enfin la cote proprement
dite, qui est la lettre ou chiffre relatif aux pieces de
cette liasse. Voyez ci - après
Cote signifie aussi la part que chacun doit payer d'une dépense, dette, ou imposition commune; cela s'appelle cote ou cote - part, quasi quota pars. (A)
Cote d'un Dossier (Page 4:300)
Cote d'Inventaire (Page 4:300)
Cote maltaillée (Page 4:300)
Cote - morte (Page 4:301)
Les religieux profès qui vivent en communauté, ne possedent rien en propre & en particulier; de sorte que ce qui se trouve dans leurs cellules au tems de leur décès, ou lorsque ces religieux changent de maison, appartient au monastere où ils se trouvent.
Il en est de même des religieux qui possedent des bénéfices non - cures; la cote - morte ou pécule qu'ils se trouvent avoir amassé au tems de leur déces, appartient au monastere ou ils demeurent; ou s'ils font résidence à leur bénéfice, la cote - morte appartient au monastere d'où dépend le bénéfice. Voyez Louet & Brodeau, lett. R, n. 42.
Mais si le bénéfice dont un religieux est pourvû est un bénéfice - cure, comme il vit en son particulier & séparé de la communauté, il possede aussi en particulier tout ce qu'il y amasse, soit des épargnes des revenus de sa cure ou autrement; & ce religieux curé a sur ce pécule clérical le même pouvoir qu'un fils de famille a sur son pécule castrense ou quasi - castrense, pour en disposer par toutes sortes d'actes entre - vifs: mais il ne peut en disposer à cause de mort; le bien qu'il laisse en mourant, soit meubles ou immeubles, est compris sous le terme de cote - morte, & le tout appartient à la paroisse dont le religieux étoit curé, & non pas à son monastere, quand même ce monastere auroit droit de présenter à la cure. On adjuge ordinairemement quelque portion du mobilier aux pauvres de la paroisse, & le surplus des biens meubles & immeubles à la fabrique, suivant les arrêts rapportés dans Chopin, de sacrâ politiâ, lib. III. tit. j. n. 2. & dans Soefve. Voyez le tr. des mir. orités de M. Meslé, ch. jv. n. 12. (A)
Il n'y a point de cote morte à l'égard d'un religieux devenu evèque; il a pour héritier ses parers. Voyez Louet & Brodeau, lett. E, n. 4. & l'art. 336. de la coût. de Paris. Voyez aussi les mém. du clergé, édit. de 1716, tome IV. pag. 1355. & s>v. (A)
Cote - part (Page 4:301)
Cote de Piece (Page 4:301)
Cote d'un Sac (Page 4:301)
Cote de Sel (Page 4:301)
On appelle aussi cote de sel, l'article où chacun est employé sur le rôle de la répartition du sel.
La cote de sel de chaque particulier se regle à
proportion de son état & de la consommation qu'il
peut faire, à raison de quatorze personnes par minot.
Voyez
CÔTE (Page 4:301)
CÔTE, s. f. (Anat.) long os courbé, pla>é sur les côtés du thorax dans une direction oblique, tendante obliquement en en - bas par rapport à l'épine.
Ces segmens osseux tiennent aux vertebres du dos, & forment les parties latérales du thorax. Il y en a ordinairement douze de chaque côté, qui sont articulées par derriere avec les corps des douze vertebres du dos, & qui par - devant se joignent la plûpart avec le sternum par des cartilages, tant immédiatement que médiatement. Elles sont toutes convexes en dehors, concaves en - dedans, & lissées de
Elles sont en partie osseuses & en partie cartilagineuses; ces cartilages sont presque tous de la même figure que les côtes mêmes, mais ils ne sont pas tous de la même grandeur; ils deviennent quelquefois li durs, qu'on ne peut plus les séparet avec le scalpel.
Les côtes se divisent en vraies & en fausses; les vraies sont les sept supérieures; on leur donne le nom de vraies, parce qu'elles décrivent un demi-cercle plus parfait que les autres, & en se joignant postérieurement au corps des vertebres, elles s'unissent par - devant, par le moyen de leurs cartilages, immédiatement au sternum, avec lequel elles ont une ferme articulation. Les cinq côtes inférieures s'appellent fausses, parce qu'elles n'atteignent pas le sternum par leurs cartilages; mais la premiere s'attache seulement par son cartilage à celui de la septieme des vraies, sans laisser aucun espace entre deux, & quelquefois aussi par des espaces. Les cótes qui suivent s'attachent les unes aux autres, à l'exception de la derniere qui est libre.
La figure des cótes est demi - circulaire, & les supérieures sont plus courbées que les inférieures; aussi ne sont - elles pas de la même longueur ni de la même largeur. La premiere est plus courte, plus applatie, & plus large que les autres, & les moyennes ont plus de longucur que les supérieures & les inférieures; mais la derniere est la plus courte de toutes.
On considere aux cótes deux sortes de parties, leur corps & leurs extrémités. Le corps de la cóte est ce qui en fait la portion moyenne & la principale; elles sont plus grosses à leur partie supérieure qu'à l'inférieure, excepté la premiere qui est fort plate; & c'est par - là que l'on peut d'abord connoître, parmi un grand nombre de cótes, quelles sont les droites ou les gauches.
Les cótes sont articulées avec les vertebres de telle maniere, qu'elles vont en descendant obliquement de derricre en - devant, faisant des angles aigus avec les vertebres; ensuite elles montent obliquement de bas en haut, & se joignant par le moyen de leurs cartilages au sternum, elles forment des arcs. Mais ici l'articulation des cótes est plus serrée que celle qui se fait avec les vertebres du dos, à cause que le sternum se meut avec les cótes, au lieu que les vertebres n'obéissent pas à leurs mouvemens.
Les cótes servent 1°. à la fermeté de la poitrine, & à former sa cavité; ensorte que la dilatation de cette partie contribue à fournir aux parties supérieures du bas - ventre un espace commode pour se placer. 2°. Elles servent d'appui à quelques parties voisines, & aux muscles de la respiration. 3°. Elles servent de défense aux visceres contenus dans la cavité de la poitrine.
A ces idées générales joignons quelques remarques particulieres sur cet organe de la respiration, où le Créateur a fait briller la géométrie la plus exacte, & dont l'examen a le plus occupé les Physiciens.
1°. On fait que l'élevation des cótes qui sont naturellement abaissées, dilate la cavité de la poitrine, & que leur abaissement la retrécit. On a encore observé que cette dilatation se fait en divers sens, entre les deux rangs des cótes, & de derriere en - devant. Ce sont les articulations doubles des cótes avec les vertebres qui accomplissent cette méchanique; car par - là le mouvement des cótes devient ginglymoide, ou comme celui des cha>nieres.
2°. Plus les cótes s'éloignent du sternum, plus elles
sont étroites, rondes & serrées; mais elles s'applatissent
& deviennent plus larges à mesure qu'elles
en approchent. Leurs extrémités ont un bord supé<pb->
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