RECHERCHE | Accueil | Mises en garde | Documentation | ATILF | ARTFL | Courriel |
"193">
Coquille de S. Jacques. (Page 4:193)
Coquille (Page 4:193)
On les appelle aussi cornets. Voy.
Coquille, (Page 4:193)
Coquille (Page 4:193)
Coquille double, est celle qui a deux ou trois levres, comme il s'en voit une de Michel Ange à l'escalier du capitole.
Coquille, est un petit ornement qu'on taille sur le contour d'un quart de rond.
Coquille d'escalier, est le dessous de marches, qui tournent en limaçon, & portent leur délardement. C'est aussi dans un escalier de bois, rond ou quarré, le dessous de marches délardées, lattées, & ravalées de plâtre.
Les ouvriers appellent coquilles, deux morceaux de métal pareils forgés ou aboutis en relief, pour être soudés ensemble, comme les deux moitiés d'une boule ou d'une fleur - de - lys, & d'autres ornemens à deux paremens & isolés.
Coquille de trompe. Voyez
Coquille de bassin. Voyez l'article
Coquilles à boulet (Page 4:193)
Coquille (Page 4:193)
Coquille (Page 4:193)
Coquille, (Page 4:193)
Coquille, (Page 4:193)
Coquille, (Page 4:193)
Il y a des coquilles à doubles levres, & dont les côtes sont très - différentes. On en peut faire de broderie, de gazon, de statissée, ou de marguerites. (K)
Coquille (Page 4:193)
Coquille (Page 4:193)
Coquille (Page 4:193)
COQUILLIER (Page 4:193)
* COQUILLIER, s. m. (Hist. nat.) On donne ce nom ou à une collection considérable de coquilles, ou à l'endroit d'un cabinet d'histoire naturelle où elles sont rangées.
Coquillier, (Page 4:193)
COQUILLON (Page 4:193)
COQUILLON, (Monnoyage.) est l'argent fin que l'on retire en forme de coquille au bout d'une espece de brassoir, lorsque ce métal est à un certain degré de fusion.
COQUIMBO (Page 4:193)
COQUIMBO, (Géog.) ville de l'Amérique méridionale,
près d'une riviere de même nom au Chili.
Long. 306
COQUINS (Page 4:193)
* COQUINS, s. m. pl. (Hist. mod.) communauté établie à Liége en 1150, par Lambert le Begue, qui leur donna dans cette ville un domicile & des fonds. Quant au nom de coquin, c'est au peuple qu'ils on furent redevables.
COR (Page 4:193)
COR, s. m. terme de Chirurgie, est un calus ou
durillon qui se forme aux doigts des piés. Voyez
Les cors viennent d'une trop grande compression de la peau, qui en conséquence se durcit & forme un noeud.
On guérit les cors, premierement en les amollissant avec l'emplastrum de ranis cum mercurio, ou avec celui de Mynsicht, galban. crocat. & du sel ammoniac, & les arrachant ensuite. Un morceau de boeuf crud appliqué en forme d'emplâtre, & renouvelé souvent, est aussi fort propre à les dissiper en peu de tems.
On fait beaucoup de cas de l'emplâtre suivant.
Prenez de la poix navale > j. du galbanum dissous
dans le vinaigre >
L'emplâtre de gomme ammoniac est aussi fort utile, de même que les sucs de souci & de pourpier. Ce dernier sur - tout est si efficace, selon Riviere, qu'on détruit les cors & les verrues dans sept ou huit jours, en les frottant deux fois par jour avec les feuilles écrasées de la plante, appliquées ensuite sur les excroissances en forme de cataplasme.
Avant de se servir des emplâtres de quelqu'espece que ce soit, il est à propos de bien ramollir le cor, en baignant les piés pendant deux ou trois heures, deux ou trois soirs, à l'heure du coucher; & les couper ensuite doucement à plat avec un canif bien tranchant, & prenant garde d'aller jusqu'au vif.
Il ne faut se servir qu'avec beaucoup de circonspection des remedes corrosifs que quelques charlatans distribuent; j'en ai vû des effets tragiques, par l'impression que ces compositions ont faites sur les tendons, qui sont souvent l'origine des cors, ou du moins qui leur servent d'attache. (Y)
Cor (Page 4:193)
CORACE (Page 4:194)
CORACE, (Géograph. mod.) riviere d'Italie au royaume de Naples, qui a sa source dans la Calabre ultérieure, au pié de l'Apennin, & se jette dans le golfe de Squilace.
CORACES (Page 4:194)
* CORACES, s. m. pl. (Myth.) prêtres du dieu
Mythras. Voyez
CORACIQUES (Page 4:194)
* CORACIQUES, adj. pris subst. fêtes instituées
à l'honneur de Mythras. Voyez
CORACITE (Page 4:194)
* CORACITE, s. f. (Hist. nat. Litholog.) pierre figurée dont on ne nous apprend autre chose, sinon qu'elle étoit noire comme le plumage du corbeau.
CORACOBRACHIAL (Page 4:194)
CORACOBRACHIAL, adj. en Anatomie, est le nom d'un muscle du bras, situé à la partie supérieure & interne de l'humerus.
Il vient de l'apophyse coracoïde, où il s'unit étroitement avec une des têtes du biceps, de laquelle il se sépare, & va se terminer à l'os du bras, ou environ à la partie moyenne de cet os, & au condile externe, duquel il envoye un tendon. (L)
CORACO - CERATO - HYOIDIEN, ou CORACO - HYOIDIEN (Page 4:194)
CORACO - CERATO - HYOIDIEN, ou CORACO - HYOIDIEN. Voyez
CORACO - HYOIDIEN (Page 4:194)
CORACO - HYOIDIEN. Voyez
CORACOIDE (Page 4:194)
CORACOIDE, adj. en Anatomie, apophyse de
l'omoplate, ainsi appellée parce qu'elle ressemble à
un bec de corbeau. Voy.
Ce mot vient du grec
L'apophyse coracoïde est située à la partie supérieure du col de l'omoplate, & s'avance au - dessus de la tête de l'humerus. Elle sert à fortifier l'articulation de l'épaule, & à donner insertion à plusieurs muscles du bras. Chambers. (L)
CORACO - RADIAL (Page 4:194)
CORACO - RADIAL, en Anatomie. Voyez
CORAIL (Page 4:194)
CORAIL, s. m. corallum, (Hist. nat. Insectolog.)
c'est la plus belle & la plus précieuse de toutes les
substances que l'on appelle improprement plantes
marines. Voyez la
Je ne puis mieux remplir cet article que par les observations que M. Donati a faites sur le corail, & qu'il a données au public dans son livre qui a pour titre della sloria naturale marina dell'adriatico saggio, &c. in Venetia 1750, in - 4°. Les descriptions y sont faites de façon, qu'il convient mieux d'en donner une traduction exacte, que de les rapporter par extrait.
Le corail, selon quelques - uns, tire son nom des
mots grecs
Les sentimens des écrivains ont été partagés sur la nature du corail; quelques - uns l'ont mis au nombre des pierres; d'autres ont crû que c'étoit le produit d'un précipité de sels de terre, & d'autres principes mêlés ensemble, & contraires entr'eux; le grand nombre l'a rapporté au regne végetal; enfin il s'est trouvé des naturalistes qui ont démontré que c'étoit un véritable zoophite.
Le corail est une végétation marine qui ressemble
beaucoup à une branche d'arbrisseau dépouillée de
ses feuilles; il n'a point de racines, mais il a pour
base un pié, dont la forme, sans être constante,
approche le plus souvent de la ronde. Ce pié s'applique
à tous les points de la surface des corps sur
lesquels il se trouve, ainsi que feroit de la cire - fortement comprimée; & il s'y attache tellement,
qu'il est impossible de l'en séparer. Il sert de base &
d'appui au corail, mais il ne contribue en aucune
façon à sa nourriture, puisqu'on en a trouvé des
branches qui ayant été séparées depuis long - tems
de leur pié, avoient continué de vivre, de croître
& de se reproduire au fond de la mer. De ce pié
s'éleve une tige pour l'ordinaire unique, & dont la
grosseur extrème, à ce que m'ont asiûré d'anciens
corailliers, c'est - à - dire pêcheurs de corail, ne passe
guere un pouce de Paris. Cette tige ne pousse ordinairement
qu'un petit nombre de branches qui se ramifient
elles - mêmes. Tous ses rameaux sont presque toûjours
séparés; cependant on en observe quelquefois
deux & même plus qui naissent & s'élevent parallelement,
qui sont comme jettés ensemble, & tel<pb->
Next page
The Project for American and French Research on the Treasury of the French Language (ARTFL) is a cooperative enterprise of Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF) of the Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), the Division of the Humanities, the Division of the Social Sciences, and Electronic Text Services (ETS) of the University of Chicago.