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Convoier des Vaisseaux marchands (Page 4:171)
CONVOLER á de secondes Noces (Page 4:171)
CONVOLER
CONVOLVULUS (Page 4:171)
CONVOLVULUS, voyez
CONVULSIF ou SPASMODIQUE (Page 4:171)
CONVULSIF ou SPASMODIQUE, (Medecine.)
Voyez
CONVULSIONNAIRES (Page 4:171)
CONVULSIONNAIRES, s. m. pl. (Hist. eccl.)
secte de fanatiques qui a paru dans notre siecle,
qui existe encore, & qui a commencé au tombeau
de M. Paris. Les convulsions ont nui beaucoup à la
cause de l'appel, & aux miracles par lesquels on
vouloit l'appuyer; miracles attestés d'ailleurs par
une foule de témoins prévenus ou trompés. Jamais
les Jansénistes ne répondront à cet argument si simple: Où sont nées les convulsions, là sont nés les
miracles. Les uns & les autres viennent donc de la même
source; or, de l'aveu des plus sages d'entre vous, l'oeuvre
des convulsions est une imposture, ou l'ouvrage du diable: donc, &c. En effet, les plus sensés d'entre les
Jansénistes ont écrit avec zele & avec dignité contre
ce fanatisme, ce qui a occasionné parmi eux une
division en anti - convulsionistes & convulsionistes.
Ceux - ci se sont redivisés bientôt en Augustinistes,
Vaillantistes, Secouristes, Discernans, Figuristes,
Mélangistes, &c. &c. &c. &c. noms bien dignes d'être
placés à côté de ceux des Ombilicaux, des Iscariotistes, des Stercoranistes, des Indorfiens, des
Orebites, des Eoniens, & autres sectes aussi illustres.
Nous n'en dirons pas davantage sur un sujet
qui en vaut si peu la peine. Arnaud, Pa>cal & Nicole n'avoient point de convulsions, & se gardoient
bien de prophétiser. Un archevêque de Lyon disoit
dans le jx. siecle, au sujet de quelques prétendus
prodiges de ce genre:
CONZA (Page 4:171)
CONZA, (Géog.) petite ville d'Italie au royaume de Naples, dans la principauté ultérieure, sur la riviere d'Offante. Long. 32. 55. lat. 40. 50.
CONYZOIDES (Page 4:171)
CONYZOIDES, (Botaniq.) genre de plante à
fleurs, à fleurons semblables à ceux de la conyze;
mais elle differe de ce genre par ses semences, qui
n'ont point d'aigrette. Tournefort, mém. de l'acad.
royale des scien. année 1706. Voyez
COOBLIGE (Page 4:171)
COOBLIGE, adj. (Jurispr.) est celui qui est obligé
avec une ou plusieurs autres personnes à une même
chose. Les coobligés sont appellés dans le droit
Romain, correi debendi seu promittendi: cette matiere
est traitée principalement dans les institutes de Justinien, liv. III. tit, xvij. de duobus reis stipulandi &
promittendi. On voit dans ce titre que chez les Romains il pouvoit y avoir plusieurs coobligés, de même
que plusieurs co - créanciers; mais ce qui est de
remarquable dans leur usage, c'est que les coobligés
étoient toûjours solidaires, lorsque chacun avoit répondu
séparément qu'il promettoit de payer la dette: cependant l'un des coobligés pouvoit être obligé
purement & simplement, un autre à terme, ou sous
condition, & les délais dont l'un pouvoit exciper,
n'empêchoient pas que l'on ne pût poursuivre celui
qui étoit obligé purement & simplement: si l'un des
coobligés étoit absent ou insolvable, les autres étoient
obligés de payer pour lui. Cet ancien droit fut corrigé
par la novelle 99, qui explique que quand il y
a plusieurs cofidéjusseurs, ils ne sont point tenus solidairement,
à moins que cela n'ait été expressément
convenu. Parmi nous il y a deux sortes de coobligés,
les uns solidaires, les autres sans solidité. On tient
pour principe qu'il n'y a point de solidité, si elle
n'est exprimée. Voyez
COOMB ou COMB (Page 4:171)
COOMB ou COMB, s. m. (Comm.) est une mesure
angloise contenant quatre boisseaux ou un demi - quart. Voyez
M. Savary, dans son dictionnaire de Commerce, évalue ainsi le comb, que l'on nomme aussi carnok. Le comb est composé de quatre boisseaux, chaque boisseau de quatre pecks, chaque peck de deux gallons à raison de huit livres environ le gallon poids de troy: sur ce pié le comb pese 256 livres poids de troy.
Il ajoûte que deux combs font une quarte, & dix quartes un lest qui pese environ cinq mille cent vingt livres, poids de troy. Voyez Chambers, Dish, & le dictionn. du Comm. (G)
COORDONNÉES (Page 4:171)
COORDONNÉES, adj. pl. (Géom.) on appelle
de ce nom commun les abscisses & les ordonnées
d'une courbe (Voyez
COOPERATEUR (Page 4:171)
* COOPERATEUR, s. m. (Gramm.) celui qui concourt avec un autre à la production d'un effet, soit dans l'ordre naturel, soit dans l'ordre surnaturel. La volonté de l'homme coopere avec la grace de Dieu dans les actions salutaires. Il faut dans la guérison des infirmités du corps, que la nature & le medecin cooperent. Ce terme s'employe beaucoup plus fréquemment en matiere théologique, qu'en aucune autre. On en tire les termes coopération, coopératrice, coopérer, qui ne renferment que les mêmes idées considérées sous différentes faces grammaticales.
COOPTATION (Page 4:171)
* COOPTATION, s.f. (Hist. anc. & mod.) maniere dont quelques corps peuvent s'associer des membres, lorsqu'il y a des places vacantes. Les augures, les pontifes se choisissoient anciennement des collégues par cooptation. Aujourd'hui l'université a quelquefois conféré des dignités réservées pour ceux qui avoient acquis le droit de les remplir par des études faites en son sein, à des étrangers à qui elle sembloit accorder des dispenses de formalités en faveur d'un mérite extraordinaire. Ainsi la cooptation est proprement une nomination extraordinaire & sans [p. 172]
COPA (Page 4:172)
COPA, (Géog. mod.) riviere d'Italie dans le duché de Milan, qui prend sa source dans le comté de Bobbio, & se jette dans le Pô dans le Pavesan.
COPAGE (Page 4:172)
COPAGE, s. m. (Jurisp.) est dit en quelques endroits
par erreur pour capage, capagium, c'est - à - dire
droit de chéfage, qui se payoit par chaque chef de
maison. Il en est parlé dans des lettres du roi Jean
du mois d'Août 1356, accordées aux habitans d'Alzonce en Languedoc, où ce droit est nommé copagium: mais il est nommé plus communément & plus
régulierement capage. Voyez
COPAGINAIRES (Page 4:172)
COPAGINAIRES, s. m. pl. (Jurispr.) on appelle
ainsi dans certaines provinces plusieurs cotenanciers
d'un même héritage, & qui en ont passé conjointement
déclaration ou reconnoissance au terrier du
seigneur, in eadem paginâ du terrier. C'est de - là
qu'on les appelle copaginaires. Voyez
COPAHU (Page 4:172)
COPAHU (
Les Portugais apportent ce baume en Europe du
Bresil, de Rio de Janéïro, de Fernambouc, & de
Saint - Vincent, dans des pots de terre pointus par le
bout, qui contiennent encore quelquefois beaucoup
d'humidité & d'ordures jointes au baume. Voyez
On trouve dans les boutiques deux especes de ce suc résineux; l'un plus limpide, de couleur pâle ou jaunâtre, d'une odeur agréable, d'un goût un peu amer, d'une consistance plus ou moins epaisse selon qu'il est plus ou moins vieux, approchant de celle de la térébenthine: c'est le meilleur. L'autre est plus grossier, blanchâtre, moins limpide, tenace, de la consistance du miel, d'une odeur moins suave, d'un goût amer, desagréable, avec une portion d'eau trouble au fond: cette espece paroît falsifiée ou du moins prise dans une mauvaise saison, ou peut - être extraite par la décoction des branches & de l'écorce de l'arbre; c'est pourquoi on ne l'estime pas.
Léry, de Laët, Herrera, Linschot, Jarrisc, de Moraïs, Labat, Corréal & autres, s'étendent beaucoup sur l'histoire de ce baume & de l'arbre qui le produit; mais on ne peut guere se fier à des écrivains qui se contredisent, & qui n'étoient ni les uns ni les autres gens du métier. Heureusement nous avons un auteur capable de nous éclairer sur cette matiere; c'est Marcgrave, dans sa description du Bresil imprimée en latin à Amsterdam en 1648, infolio.
Il appelle l'arbre d'où découle ce suc, copaïba. Il est assez élevé, & Labat lui donne au moins vingt - deux piés de haut; ses racines sont grosses & nombreuses; son tronc est droit, fort gros, couvert d'une écorce épaisse; son bois est d'un rouge foncé; ses feuilles en grand nombre sont portées sur une assez grosse queue de la longueur d'environ 2 pouces; fes fleurs sont à cinq pétales: quand elles sont tombées, il leur succede des gousses de la longueur du doigt, arrondies & brunes, lesquelles étant mû<cb->
Cet arbre croît dans les forêts épaisses qui sont au milieu des terres du Bresil; il vient aussi dans l'ile de Maranhaon que nous écrivons Maragnan, & dans les îles Antilles voisines.
Lorsqu'on veut tirer l'huile de cet arbre, on fait dans le tronc une profonde incision perpendiculaire de six à sept pouces de longueur; on glisse ensuite dans cette incision un morceau de calebasse pour diriger l'huile balsamique, & la faire tomber dans une calebasse entiere: il découle sur le champ par l'incision une liqueur huileuse & résineuse, qui est d'abord limpide comme l'huile distillée de térébenthine; elle devient ensuite plus épaisse & d'un blanc jaunâtre. Cette liqueur qui coule la premiere, se garde séparément comme la meilleure. Si on fait cette incision dans le tems convenable, dans un arbre fort & sain, & qu'elle soit profonde, on dit que dans l'espace de trois heures on retire jusqu'à douze livres de baume. Cette incision étant couverte aussitôt avec de la cire ou de l'argile, elle répand encore sa liqueur résineuse en assez grande quantité, une quinzaine de jours après.
Labat assûre que le tems le plus propre pour faire l'incision, est le mois de Mars pour les arbres qui se trouvent entre la ligne équinoctiale & le tropique du Cancer; & le mois de Septembre pour ceux qui sont de l'autre côté de la ligne, c'est - à - dire entre elle & le tropique du Capricorne.
Les Menuisiers & Ebénistes employent le bois de l'arbre pour leurs ouvrages, à cause de son rouge foncé; on s'en sert aussi pour la teinture, mais je ne sais si le bois de Bresil de Fernambouc est du même arbre qui produit le baume.
La différence qu'il y a entre le baume de Copahu & celui du Pérou, est que ce dernier se seche & se durcit plus aisément; au lieu que le baume de Copahu ne fait que s'épaissir, & devenir d'une couleur plus foncée sans se durcir.
On le falsifie souvent avec des huiles de moindre prix: on le contrefait par le mêlange de l'huile distillée de térébenthine avec de l'huile exprimée d'amandes douces: on vend aussi sous son nom la résine la plus pure & la plus récente du Méleze; il arrive même quelquefois en Europe déjà sophistiqué; en un mot il n'est pas facile d'en avoir de pur de la premiere sorte, & l'on sait que les épreuves pour découvrir s'il est véritable sont assez fautives, du moins l'art peut les rendre telles.
La Chimie nous instruit que ce baume est composé d'une huile subtile éthérée, & d'une huile grossiere mêlée avec un sel acide; c'est de ces principes que dépend son efficacité.
Sa dose est depuis dix gouttes juíqu'à trente dans quelque liqueur convenable, en conserve, en eléosaccharum, en pilules avec de la réglisse, ou dissous dans un jaune d'oeuf. On l'employe intérieurement & extérieurement.
Plusieurs auteurs lui accordent des vertus admirables
à ces deux égards. Ils l'ordonnent intérieurement
dans le scorbut, la dyssenterie, les flux de
ventre, les fleurs blanches, la gonorrhée, la néphrétique,
le crachement de sang, la phthysie. Fuller
le vante aussi comme un excellent béchique pour déterger
les bronches, & rendre le ton aux poumons.
Mais toutes ces ordonnances ne sont plus de mise
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