RECHERCHE | Accueil | Mises en garde | Documentation | ATILF | ARTFL | Courriel |
"191">
AGROTES (Page 1:191)
* AGROTES, s. m. (Myth.) divinité des Phéniciens, qu'on promenoit en procession le jour de sa fête, dans une niche couverte, sur un chariot traîné par différens animaux.
AGUAPA (Page 1:191)
* AGUAPA, s. m. (Hist. nat. bot.) arbre qui croît aux Indes occidentales, dont on dit que l'ombre fait mourir ceux qui s'y endorment nuds, & qu'elle fait enfler les autres d'une maniere prodigieuse. Si les habitans du pays ne le connoissent pas mieux qu'il ne nous est désigné par cette description, ils sont en grand danger.
AGUARA PONDA (Page 1:191)
* AGUARA PONDA, s. m. Brasilianis Marggravii, Ruttensteert Belgis, id est myosuros, viola spicata Brasiliana. (Hist. nat. bot.) plante haute d'un pié & demi & plus, à tige lisse, ronde, verte & noüeuse. Il sort de chaque noeud quatre ou cinq feuilles étroites, crenelées, pointues, vertes & inégales. Le sommet de sa tige est chargé d'un épi long d'un pouce & plus, uni & couvert de fleurs d'un bleu violet, & formées de cinq feuilles rondes. Elle ressemble à la violette, & en a l'odeur. Sa racine est droite, d'une médiocre grosseur & divisée en branches silamenteuses.
Il y en a une autre espece qui differe de la précédente par la largeur de ses feuilles. Elle est marquée au sommet de ses tiges d'un cube creux, qui forme une espece de casque verd; de ce creux sortent des fleurs bleues semblables aux premieres.
AGUAS (Page 1:191)
* AGUAS, (Géogr.) peuple considérable de l'Amérique méridionale, sur le bord du fleuve des Amazones. Ce sont, dit - on dans l'excellent Dictionnaire portatis de M. Vosgien, les plus raisonnables des Indiens: ils serrent la tête entre deux planches à leurs enfans aussi - tôt qu'ils sont nés.
AGUATULCO ou AQUATULCO ou GUATULCO (Page 1:191)
* AGUATULCO ou AQUATULCO ou GUATULCO, ville & port de la nouvelle Espagne, en Amérique, sur la mer du Sud. Longit. 279. latit. 25. 10.
AGUAXIMA (Page 1:191)
* AGUAXIMA, (Hist. nat. bot.) plante du Brésil & des isles de l'Amérique méridionale. Voilà tout ce qu'on nous en dit; & je demanderois volontiers pour qui de pareilles descriptions sont faites. Ce ne peut être pour les naturels du pays, qui vraissemblablement connoissent plus de caracteres de l'aguaxima, que cette description n'en renferme, & à qui on n'a pas besoin d'apprendre que l'aguaxima naît dans leur pays; c'est, comme si l'on disoit à un François, que le poirier est un arbre qui croît en France, en Allemagne, &c. Ce n'est pas non plus pour nous; car que nous importe qu'il y ait au Brésil un arbre appellé aguaxima, si nous n'en savons que ce nom? à quoi sert ce nom? Il laisse les ignorans tels qu'ils sont; il n'apprend rien aux autres: s'il m'arrive donc de faire mention de cette plante, & de plusieurs autres aussi mal caractérisées, c'est par condescendance pour certains lecteurs, qui aiment mieux ne rien trouver dans un article de Dictionnaire, ou même n'y trouver qu'une sottise, que de ne point trouver l'article du tout.
AGUIATE, ou AGUÉE (Page 1:191)
* AGUIATE, ou AGUÉE, (Myth.) qui est dans
AGUILA, ou AGLE (Page 1:191)
* AGUILA, ou AGLE, ville de la Province de Habat, au Royaume de Fez en Afrique, sur la riviere d'Erguila.
AGUI (Page 1:191)
AGUI L'AN NEUF, (Hist. mod.) quête que l'on
faisoit en quelques Diocèses le premier jour de l'an
pour les cierges de l'Eglise. Il paroît que cette cérémonie
instituée d'abord pour une bonne fin, dégénéra
ensuite en abus. Cette quête se faisoit par de jeunes
gens de l'un & de l'autre sexe: ils choisissoient
un chef qu'ils appelloient leur follet, sous la conduite
duquel ils commettoient même dans les Eglises des extravagances qui approchoient fort de la
Fête des Fous. Voyez
Cette coûtume fut abolie dans le Diocèse d'Angers en 1595 par une ordonnance synodale: mais on la pratiqua encore hors des Eglises; ce qui obligea un autre synode en 1668 de défendre cette quête qui se faisoit dans les maisons avec beaucoup de licence & de scandale, les garçons & les filles y dansant & chantant des chansons dissolues. On y donnoit aussi le nom de bacchelettes à cette folle réjoüissance, peut - être à cause des filles qui s'y assembloient, & qu'en langage du vieux tems on appelloit bachelettes. Thiers, Traité des Jeux.
Au gui l'an neuf (Page 1:191)
AGUILAR DEL CAMPO (Page 1:191)
* AGUILAR DEL CAMPO, (Géog.) petite ville d'Espagne, dans la vieille Castille.
AGUILLES (Page 1:191)
* AGUILLES, s. f. (Commerce.) c'est le nom de toiles de coton, qui se font à Alep.
AGUITRAN (Page 1:191)
* AGUITRAN, s. m. poix molle. Voyez
AGUL (Page 1:191)
* AGUL, (Hist. nat. bot.) c'est un petit arbrisseau
fort épineux, dont les feuilles sont longuettes,
& semblables à celles de la sanguinaire. Il a beaucoup
de fleurs rougeâtres, auxquelles succedent des
gousses. Sa racine est longue & purpurine: il se
trouve en Arabie, en Perse, & en Mésopotamie. Ses
feuilles sont chargées le matin de manne grosse comme
des grains de coriandre; cette manne a le goût
& la saveur de la nôtre; mais si on laisse passer le
Soleil dessus, elle se fond & se dissipe. Les feuilles
de l'agul passent pour purgatives. Lemery. Voyez
AGUTIGUEPA (Page 1:191)
* AGUTIGUEPA (Hist. nat. bot.) plante du Brésil, à racine ronde par le haut, d'un rouge foncé, & bonne à manger; à tige droite, longue de trois piés jusqu'à cinq, grosse comme le doigt, portant sans ordre sur des pédicules qui ont six travers de doigt de longueur, des feuilles longues depuis un pié jusqu'à deux, larges de quatre travers de doigt, pointues, d'un beau verd, luisantes, semblables aux feuilles du paco - eira, relevées dans toute leu> longueur d'une côte & d'une infinité de veines qui rampent obliquement sur toute la surface, & bordées tout autour d'un trait rouge. Du sommet de la tige s'éleve une fleur semblable au lis, de couleur de feu, composée de trois ou quatre feuilles: chaque fleur a trois ou quatre étamines, de même couleur, & faites en défenses de sanglier. On dit que sa racine pilée guérit, mondifie, &c. les ulceres. Dans des tems de disette, on la fait bouillir ou griller, & on la mange. [p. 192]
AGUTI TREVA ou AGOUTI TREVA (Page 1:192)
* AGUTI TREVA ou AGOUTI TREVA, plante des Isles Mariannes; sa feuille est semblable à celles de l'oranger, mais plus mince; sa fleur est couverte d'une espece de rosée; son fruit est gros, couvert d'une écorce rougeâtre, & contient des semences semblables à cellès de la grenade, transparentes, douces & agréables aù goût. Ray.
AGYNNIENS (Page 1:192)
* AGYNNIENS (Théol.) hérétiques, qui parurent
environ l'an de J. C. 694. Ils ne prenoient point de
femmes, & prétendoient que Dieu n'étoit pas auteur
du mariage. Ce mot vient d'
AGYRTES (Page 1:192)
* AGYRTES, joüeurs de gobelets, farceurs, faiseurs de tours de passe - passe; voilà ce que signifie agyrte, & c'étoit le nom que portoient, & que méritoient bien les Galles, prêtres de Cybele.
AH - AH (Page 1:192)
AH - AH, (Jardinage.) CLAIRE VOIE ou SAULT DE LOUP. On entend par ces mots une ouverture de mur sans grille, & à niveau des allées avec un fossé au pié, ce qui étonne & fait crier ah - ah. On prétend que c'est Monseigneur, fils de Louis XIV, qui a inventé ce terme, en se promenant dans les jardins de Meudon. (K)
AHATE (Page 1:192)
* AHATE de Pauncho Recchi, (Histoire naturelle, botanique.) arbre d'une grosseur médiocre, d'environ vingt piés de haut. Son écorce est fongueuse & rouge en dedans. Son bois blanc & dur. Ses branches en petit nombre & couvertes d'une écorce verte & cendrée. Sa racine jaunâtre, d'un odeur forte, & d'un goût onctueux. Sa feuille oblongue & semblable à celle du malacatijambou; froissée dans la main, elle rend une huile sans odeur. Sa fleur est attachée par des pédicules aux plus petites feuilles. Elle a trois feuilles triangulaires, épaisses comme du cuir, blanches en dedans, vertes en dessus, & rendant l'odeur du cuir brûlé, quand on les met au feu.
Le fruit sort des étamines de la fleur. Il est dans sa maturité de la grosseur d'un citron ordinaire, verd & strié par dehors; blanc en dedans, & plein d'une pulpe succulente, d'un goût & d'une odeur agréable. Ses semences sont oblongues, unies, luisantes & enfermées dans des cosses. On le cueille avant qu'il soit mûr, & il devient comme la nefle dans la serre où on le met. Cet arbre a été apporté des Indes, aux isles Philippines. Il aime les climats chauds. Il fleurit deux fois l'an, la premiere fois en Avril. Ray lui attribue différentes propriétés, ainsi qu'aux feuilles & aux autres parties de l'arbre.
AHOUAI (Page 1:192)
AHOUAI est un genre de plante à fleur, composee
d'une seule feuille en forme d'entonnoir &
découpée. Il sort du fond du calice un pistil qui
est attaché au bas de la fleur comme un clou, &
qui devient dans la suite un fruit charnu en forme
de poire, qui renferme un noyau presque triangulaire,
dans lequel il y a une amande. Tournefort. Inst rei herb. app. Voyez
AHOVAI (Page 1:192)
* AHOVAI, Theveti Clusii, (Hist. nat. bot.) fruit du Bresil de la grosseur de la chataigne, blanc, & de la figure à - peu - près des trufes d'eau. Il croît sur un arbre grand comme le poirier, dont l'écorce est blanche, piquante & succulente; la feuille longue de deux ou trois pouces, large de deux, toûjours verte; & la fleur monopétale, en entonnoir, découpée en plusieurs parties; & du calice s'éleve un pistil qui devient le fruit. Ce fruit est un poison. Lemery.
Millet en distingue un autre, qui croît pareillement en Amérique & qui n'est pas moins dangereux; on dit que l'arbre qui le porte répand un odeur désagréable quand on l'incise.
AHUILLE (Page 1:192)
* AHUILLE, bourg de France dans la Généralité de Tours.
AHUN (Page 1:192)
* AHUN, petite ville de France dans la haute - Marche, Généralité de Moulins. Long. 19. 38. lat. 49. 5.
AHUS ou AHUIS (Page 1:192)
* AHUS ou AHUIS, (Geog.) ville maritime de Suéde, Principauté de Gothlande & terre de Bleckingie; elle est située proche la mer Baltique. Long. 32. 14. lat. 56.
AJACCIO (Page 1:192)
AJACCIO. (Géog.) Voyez ADIAZZO.
AJAN (Page 1:192)
* AJAN, (Géogr.) nom général de la côte orientale d'Afrique, depuis Magadoxo jusqu'au cap Guardafui sur la pointe du détroit de Babelmandel.
AJAXTIES (Page 1:192)
* AJAXTIES, fêtes qu'on célébroit à Salamine en l'honneur d'Ajax, fils de Telamon. C'est tout ce qu'on en sait.
AICH (Page 1:192)
AICH, (Géog.) ville d'Allemagne, dans la haute - Baviere, sur le Par. Long. 28. 50. lat. 48. 30.
AICHÉERA (Page 1:192)
* AICHÉERA, un des sept dieux célestes que les Arabes adoroient, selon M. d'Herbelot.
AICHSTAT (Page 1:192)
AICHSTAT, (Géog.) ville d'Allemagne dans la Franconie, sur la riviere Altmul. Long. 28. 45. lat. 49.
AIDE (Page 1:192)
AIDE signifie assistance, secours qu'on prête à quelqu'un. Il signifie aussi quelquefois la personne même
qui p>ête ce secours ou cette assistance; ainsi dans
ce dernier sens, on dit aide de camp. Voyez
Aide (Page 1:192)
Aide (Page 1:192)
Aide (Page 1:192)
Aide differe de taxe en ce que la taxe s'impose dans quelque besoin extraordinaire & pressant; au lieu que l'aide n'est exigible qu'autant qu'elle est établie par la coûtume, & dans le cas marqué par la coûtume; de cette espece sont les aides de relief & de chevel. Voyez aide - relief & aide - chevel.
On payoit une aide au Seigneur quand il vouloit acheter une terre. Mais il n'en pouvoit exiger une semblable qu'une fois en sa vie.
Ces aides, dans l'origine, étoient libres & volontaires; c'est pourquoi on les appelloit droits de com plaisance.
Il paroît que les Seigneurs ont imposé cette marque
de servitude sur leurs vassaux, à l'exemple des
Patrons de l'ancienne Rome, qui recevoient des
présens de leurs cliens & de leurs affranchis, en certaines
occasions, comme pour doter leurs filles, ou
en certains jours solemnels comme le jour de leur
naissance. Voyez
Aide (Page 1:192)
Next page
The Project for American and French Research on the Treasury of the French Language (ARTFL) is a cooperative enterprise of Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF) of the Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), the Division of the Humanities, the Division of the Social Sciences, and Electronic Text Services (ETS) of the University of Chicago.