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AELURUS (Page 1:155)
* AELURUS, (Myth.) Dieu des chats. Il est >eprésenté dans les antiques Egyptiennes, tantôt en chat, tantôt en homme à tête de chat.
AEM ou AM (Page 1:155)
AEM ou AM, (Commerce.) mesure dont on se sert à Amsterdam pour les liquides. L'aem est de quatre ankers, l'anker de deux stekans ou trente - deux mingles ou mingelles, & le mingle revient à deux pintes, mesure de Paris. Six aems font un tonneau de quatre bariques de Bordeaux, dont chaque barique rend à Amsterdam douze stekans & demi, ce qui fait 50 stekans le tonneau, ou 800 mingles vin & lie; ce qui peut revenir à 1600 pintes de Paris; & par conséquent l'aem revient à 250 ou 260 pintes de Paris.
Aem, Am (Page 1:155)
AEON (Page 1:155)
* AEON, (Myth.) la premiere femme créée, dans le système des Phéniciens. Elle apprit à ses enfans à prendre des fruits pour leur nourriture, à ce que dit Sanchoniathon.
AEORA ou GESTATION (Page 1:155)
* AEORA ou GESTATION, (Hist. anc. gymnast.)
Voyez
AEREA (Page 1:155)
* AEREA, (Myt.) Diane fut ainsisurnommée d'une montagne de l'Argolide où on lui rendoit un culte particulier.
AERER (Page 1:155)
* AERER, v. act. (Archit.) donner de l'air à un bâtiment. Il a fait percer sa galerie des deux cotés pour l'aérer davantage. Ce terme est de peu d'usage; & l'on dit plûtôt mettre en bel air.
Aérer (Page 1:155)
AÉRIEN (Page 1:155)
AÉRIEN, adj. qui est d'air ou qui concerne l'air.
Voyez
Les Esseniens qui étoient chez les Juifs, la secte
la plus subtile & la plus raisonrable, tenoient que
l'ame humaine étoit une substance aérienne. Voyez
Les bons ou les mauvais Anges qui apparoissoient
autrefois aux hommes, prenoient, dit - on, un corps
aérien pour se rendre sensibles. Voyez
Porphyre & Jamblique admettoient une sorte de
Démons aériens à qui ils donnoient différens noms.
Voyez
Les Rosecroix, ou confreres de la Rosecroix, &
autres Visionnaires, peuplent toute l'atmosphere d'habitans
aériens. Voyez
AERIENNE (Page 1:155)
* AERIENNE, (Myt.) surnom donné à Junon, qui passoit pour la Déesse des airs.
AERIENS (Page 1:155)
AERIENS, adj. pris sub. (Théol.) Sectaires du
IV
S. Epiphane, Héres. 75. s'éleve avec force contre
les Aériens en faveur de la supériorité des Evêques. Il observe judicieusement que le mot Presbyterü, dans S. Paul, renferme les deux ordres d'Evêques & de Prêtres, tout le Sénat, toute l'assemblée
des Ecclésiastiques d'un même endroit, & que
c'étoit dans une pareille assemblée que Timothée
avoit été ordonné. Voyez
Les disciples d'Aérius soûtenoient encore après leur Maître que la priere pour les morts étoit inutile, que les jeûnes établis par l'Eglise, & sur - tout ceux du Mercredi, du Vendredi & du Carême étoient superstitieux, qu'il falloit plûtôt jeûner le Dimanche que les autres jours, & qu'on ne devoit plus célébrer la Pâque. Ils appelloient par mépris Antiquaires les fideles attachés aux cérémonies prescrites par l'Eglise & aux traditions ecclésiastiques. Les Ariens se réunirent aux Catholiques pour combattre les rêveries de cette secte, qui ne subsista pas long - tems. S. Epiphane, Hoeres. 757. Onuphre, in Chronic. ad ann. christ. 349. Tillemont, Hist. Ecclesiast. tome 9. (G)
AÉROLOGIE (Page 1:155)
AÉROLOGIE, s. f. (Med.) traité ou raisonnement
sur l'air, ses propriétés, & ses bonnes ou mauvaises
qualités. On ne peut réussir dans la pratique de
la Medecine sans la connoissance de l'aérologie; c'est
par elle qu'on s'instruit des impressions de l'air & de
ses différens effets sur le corps humain. Voyez
AÉROMANTIE (Page 1:155)
AÉROMANTIE, s. f. (Divin. Hist. anc.) sorte de divination qui se faisoit par le moyen de l'air & par l'inspection des phénomenes qui y arrivoient. Aristophane en parle dans sa Comédie des Nuées. Elle se subdivise en plusieurs especes, selon Delrio. Celle qui se fait par l'observation des météores, comme le tonnerre, la feudre, les éclairs, se rapporte aux augures. Elle fait partie de l'Astrologie, quand elle s'attache aux aspects heureux ou malheureux des Planetes; & à la Teratoscopie, quand elle tire des présages de l'apparition de quelques spectres qu'on a vûs dans les airs, tels que des armées, de> valiers, & autres prodiges dont parlent les Historiens. L'aéromantie proprement dite étoit celle où l'on conjuroit l'air pour en tirer des présages. Cardan a écrit sur cette matiere. Voyez Delrio, disquisit. magicar. lib. IV. cap. ij. quoest. vj. sect. 4. page 547.
Ce mot est formé du Grec
AÉROMÉTRIE (Page 1:155)
AÉROMÉTRIE. Voyez AIR OMÉTRIE.
AEROPHOBIE (Page 1:155)
AEROPHOBIE, s. f. (Med.) crainte de l'air,
symptomes de phrénésie. Voyez
AERSCHOT (Page 1:155)
* AERSCHOT, (Géog. mod.) ville des Pays - Bas dans le Duché de Brabant sur la riviere de Demere. Long. 26. 10. lat. 51. 4.
AES, AESCULANUS, AERES (Page 1:155)
* AES, AESCULANUS, AERES, (Myt.) nom de la divinité qui présidoit à la fabrication des monnoies de cuivre. On la représentoit debout avec l'habillement ordinaire aux déesses, la main gauche sur la haste pure, dans la main droite une balance. AEsculanus étoit, disoit - on, pere du dieu Argentin.
AES USTUM ou CUIVRE BRULE (Page 1:155)
* AES USTUM ou CUIVRE BRULE, préparation de Chymie médicinale. Mettez dans un va>sseau de terre de vieilles lames de cuivre, du soufre & du sel commun en parties égales; arrangez - les couche sur couche; couvrez le vaisseau; lutez la jointure du couvercle avec le vaisseau, ne laissant qu'un petit soûpirail; faites du feu autour & calcinez - la matiere. Ou,faites rougir une lame de cuivre; éteignez - la dans du vinaigre; réitérez sept fois la même opération; broyez le cuivre brûlé; réduisez - le en poudre fine que vous laverez légerement dans de l'eau, & vous aurez l'oes ustum. On recommande ce remede pour les [p. 156]
AETHER (Page 1:156)
AETHER des Chimistes, & AETHERÉ. V.
AETHON (Page 1:156)
* AETHON, (Myth.) un des quatre chevaux du
Soleil qui précipiterent Phaéton, selon Ovide. Claudien donne le même nom à un des chevaux de Pluton. Le premier vient d'
AÉTIENS (Page 1:156)
AÉTIENS, s. m. pl. (Théol.) hérétiques du IV. siecle, ainsi nommés d'Aëtius leur chef, surnommé l'Impie ou l'Athée, natif de la Célésyrie aux environs d'Antioche ou d'Antioche même. Il joignoit à la plus vile extraction les moeurs les plus débordées: fils d'un pere qui périt par une mort infame, il fut dans ses premieres années esclave de la femme d'un vigneron: sorti de servitude, il apprit le métier de Forgeron ou d'Orfevre, puis exerça - celui de Sophiste: de là successivement Medecin, ou plûtôt charlatan; Diacre & déposé du Diaconat; détesté de Constance & flétri par plusieurs exils; enfin chéri de Gallus & rappellé par Julien l'Apostat, sous le regne duquel il fut ordonné Evêque. Il fut d'abord sectateur d'Arius, & se fit ensuite chef de parti. Tillemont, tom. VI. art. lxv. pag. 405. & suiv.
Les Aëtiens imbus de ses erreurs, étoient une branche d'Ariens plus outrés que les autres, & soûtenoient que le Fils & le Saint - Esprit étoient en tout différens du Pere. Ils furent encore appellés Eunoméens d'Eunome, un des principaux Disciples d'Aëtius; Hétérousiens, Anoméens, Exoucontiens, Troglytes ou Troglodytes, Exocionites & purs Ariens. Voyez tous ces mots sous leurs titres. (G)
AETITE, AETITES (Page 1:156)
AETITE, AETITES, s. f. (Hist. nat.) minéral
connu communément sous le nom de Pierre d'aigle.
Voyez
AFFAIRE (Page 1:156)
AFFAIRE, s. f. (Jurisp.) en terme de Pratique est
synonyme à procès. Voyez
Affaire (Page 1:156)
Quelquefois il se prend pour marché, achat, traité, convention, mais également en bonne & en mauvaise part, suivant ce qu'on y ajoûte pour en fixer le sens: ainsi selon qu'un marché est avantageux ou desavantageux, on dit qu'un Marchand a fait une bonne ou une mauvaise affaire.
Quelquefois affaire se prend pour la fortune d'un Marchand; & selon qu'il fait des gains ou des pertes considérables, qu'il est riche, sans dettes, ou endetté, on dit qu'il est bien ou mal dans ses affaires.
Entendre ses affaires, c'est se bien conduire dans son négoce; entendre les affaires, c'est entendre la chicane, la conduite d'un procès; mettre ordre à ses affaires, c'est les régler, payer ses dettes, &c. On dit en proverbe que qui fait ses affaires par Procureur, va en personne à l'hôpital. Savary, Dict. du Comm. tom. I. page. 579. (G)
Affaire (Page 1:156)
AFFAISSÉ (Page 1:156)
AFFAISSÉ, adj. terme d'Architecture. On dit qu'un bâtiment est affaissé, lorsqu'étant fondé sur un terrain de mauvaise consistance, son poids l'a fait baisser inégalement; ou qu'étant vieux, il menace ruine.
On dit aussi qu'un plancher est affaissé, lorsqu'il
n'est plus de niveau; on en dit autant d'un pié droit,
d'une jambe sous poutre, lorsque sa charge ou sa vétusté
l'a mise hors d'aplomb, &c. Voyez
AFFAISSEMENT (Page 1:156)
* AFFAISSEMENT, s. m. (Med.) maladie. Boerhaave distingue cinq especes de maladies, relatives
aux cavités retrécies, & l'affaissement en est une.
Affaissement (Page 1:156)
Affaissement (Page 1:156)
AFFAISSER (Page 1:156)
AFFAISSER, s'abaisser, (Jardinage.) Lorsque les terres ne sont pas assez solides, ou que les eaux passent par - dessus les bords d'un bassin, souvent le niveau s'affaisse, & le bassin s'écroule. (K)
Affaisser (Page 1:156)
AFFALE (Page 1:156)
AFFALE, terme de commandement; (Marine.)
il est synonyme à fait baisser. L'on dit affale les carguesfond.
Voyez
AFFALÉ (Page 1:156)
AFFALÉ, être affalé sur la côte, (Marine.) c'est - à - dire, que la force du vent ou des courans porte le vaisseau près de terre, d'où il ne peut s'éloigner & courir au large, soit par l'obstacle du vent, soit par l'obstacle des courans; ce qui le met en danger d'échoüer sur la côte, & de périr.
AFFALER (Page 1:156)
AFFALER, v. act. (Marine.) affaler une manoeuvre,
c'est la faire baisser. Voyez
AFFANURES (Page 1:156)
* AFFANURES, s. f. pl. (Agricult.) c'est la quantité de blé que l'on accorde dans quelques Provinces aux moissonneurs & aux batteurs en grange pour le prix de leur journée. Cette maniere de payer n'a plus lieu aujourd'hui, que quand le fermier manque d'argent, & que les ouvriers veulent être payés sur le champ.
AFFEAGER (Page 1:156)
AFFEAGER, v. act. tèrme de Coûtumes; c'est donner
à féage, c'est - à - dire, démembrer une partie de
son fief pour le donner à tenir en fief ou en roture.
Voyez
AFFECTATION (Page 1:156)
AFFECTATION. s. f. Ce mot qui vient du Latin
affectare, rechercher avec soin, s'appliquer à différentes
choses. Affectation dans une personne est proprement
une maniere d'être actuelle, qui est ou qui
paroît recherchée, & qui forme un contraste choquant,
avec la maniere d'être habituelle de cette
personne, ou avec la maniere d'être ordinaire des
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