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Dans l'Eglise Romaine il y avoit trois sortes d'Acolythes: ceux qui servoient le Pape dans son Palais, & qu'on nommoit Palatins: les Stationnaires qui servoient dans les Eglises, & les Régionaires qui aidoient les Diacres dans les fonctions qu'ils exerçoient dans les divers quartiers de la ville.
Le nom d'Acolythe a encore été donné à des Officiers laïcs attachés à la personne des Empereurs de
Constantinople; & dans les Liturgies des Grecs, le
mot
ACOMA (Page 1:110)
* ACOMA, s. ville de l'Amérique septentrionale, au nouveau Mexique; elle est capitale de la Province. Long 169. lat. 35.
ACOMAS (Page 1:110)
* ACOMAS, s. m. (Hist. nat.) grand & gros arbre de l'Amérique, dont la feuille est large, le fruit en olive, d'une couleur jaune, & d'un goût amer. On emploie cet arbre dans la construction des navires, & on en tire des poutres de dix - huit pouces de diametre sur soixante piés de longueur.
ACONIT (Page 1:110)
ACONIT, s. m. (Hist. nat.) en Latin aconitum,
herbe à fleur irréguliere, composée de plusieurs
feuilles, & dont le pistil devient un fruit à plusieurs
loges ou capsules. La fleur de cette plante a cinq
feuilles qui sont toutes différentes entr'elles, & qui
représentent en quelque façon la tête d'un homme
revêtu d'un heaume ou d'un capuchon. La feuille
supérieure tient lieu de casque ou de capuchon; les
deux feuilles inférieures sont à la place de la mentonniere,
& celles des côtés peuvent être comparées
à des oreillettes. Il sort du milieu de la fleur
deux crosses qui sont cachées sous la feuille du dessus;
il en sort aussi le pistil, qui devient un fruit
composé de gaînes membraneuses, qui sont disposées
en maniere de tête, & qui renferment ordinairement
des semences anguleuses & ridées. Tournefort, inst. rei herb. Voyez
Aconit (Page 1:110)
Mais de tous les aconits (Mat. med.) il n'y en a qu'un qui puisse servir dans la Medecine; c'est l'aconitum salutiferum sive anthora. C. B.
Sa racine est un contre - poison pour ceux qui ont mangé la racine des autres aconits. Les paysans des Alpes & des Pyrénées s'en servent contre les morsures des chiens enragés & contre la colique. Elle est donc alexitere, cordiale, stomachale, & bonne pour la colique venteuse. Elle contient beaucoup d'huile & de sel essentiel volatil.
La Nature a semblé faire naître l'aconit salutaire auprès du napel, qui est un vrai poison, pour servir de contre - poison; aussi comme le napel coagule le sang, l'aconit salutaire agit en divisant les humeurs. (N)
ACONTIAS (Page 1:110)
ACONTIAS, s. m. (Hist. nat.) serpent qui s'élance
comme un trait décoché, ce qui lui a fait donner
le nom de javelot. Voyez
ACONTIAS (Page 1:110)
ACONTIAS, s. m. (Physiq.) nom employe par
quelques Auteurs pour désigner une Comete, ou plûtôt
un Météore, qui paroît avoir une tête ronde ou
oblongue, & une queue longue & menue, à peu
près de la forme d'un javelot. Voyez
ACOPIS (Page 1:110)
* ACOPIS, s. (Hist. nat.) pierre précieuse transparente comme le verre, avec des taches de couleur d'or. On l'a appellée acopis, parce que l'huile dans laquelle on la fait bouillir, passe pour un remede contre les lassitudes. Pline. Constant. Il faut attendre pour savoir à laquelle de nos pierres rapporter celle - ci & beaucoup d'autres dont nous parlerons dans la suite, que M. Daubenton, de l'Académie Royale des Sciences de Paris, ait fait usage de sa découverte ingénieuse sur la maniere de transmettre à nos descendans la maniere d'appliquer, sans erreur, nos noms de pierres, aux pierres mêmes auxquelles nous les avons donnés, & de trouver quel est celui de nos noms de pierres qui répond à tel ou tel nom des Anciens.
ACOPOS (Page 1:110)
* ACOPOS, s. (Hist. nat.) plante dont il est fait mention dans Pline, & que l'on prétend être l'anagyris de Dioscoride, que Gerard regarde comme une espece de trifolium.
AÇORES (Page 1:110)
* AÇORES, s. Isles de l'Amérique qui appartiennent aux Portugais; elles sont au nombre de neuf. Long. 346. - 354. lat. 39.
Elles sont commodément situées pour la navigation des Indes Orientales & du Bresil: on en tire principalement des blés, des vins & du pastel: mais cette derniere denrée est le principal du négoce. Les batates entrent dans la cargaison des Hollandois. Les Açores donnent encore des citrons, des limons, des confitures, dont le fayal est la plus estimée. On y porte des toiles, de l'huile, du sel, des vins de Canarie & de Madere; des taffetas, des rubans, des droguets de soie, des draps, des futaines, des bas de soie, du riz, du papier, des chapeaux, & quelques étoffes de laine. On a en retour de la monnoie d'or du Bresil, des sucres blancs, des moscoüades, du bois de Jacaranda, du cacao, du girofle: les Anglois y passent aussi des étoffes, des laines, du fer, des harengs, des sardines, du fromage, du beurre, & des chairs salées.
ACORNA (Page 1:110)
* ACORNA, s. (Hist. nat. & bot.) espece de chardon dont il est parlé dans Theophraste. Il a, dit cet Auteur, la tige & la feuille velues & piquantes; ce qui convient non - seulement à l'actilis, mais à un grand nombre d'autres plantes.
L'acorna est, selon Pline, une espece de chêne verd semblable au houx ou au genevrier.
ACORUS (Page 1:110)
* ACORUS, s. m. (Hist. nat.) On donne aujourd'hui le nom d'acorus à trois racines différentes; le vrai acorus, l'acorus des Indes, & le faux acorus.
Le vrai acorus est une racine longue, genouillée, de la grosseur du doigt, un peu plate, d'un blanc verdâtre au dehors; quand elle eit n>uvelle, roussâtre; quand elle est desséchée, blanche au dedans; spongieuse, acre, amere, aromatique au goût & agréable à l'odorat. Des racines de cette plante rampante s'élevent des feuilles d'une coudée & demie, de la figure de l'iris à feuille étroite, applaties, pointues, d'un verd agréable, lisses, larges de 4 à 5 lignes, acres, aromatiques, un peu ameres, & odorantes quand on les froisse. Quant à ses fleurs, elles sont sans pétales, composées de six étamines rangées en épis serrés, entre lesquels croissent des embryons environnés de petites feuilles applaties ou écaillées. Chaque embryon devient un fruit triangulaire & à trois loges; & toutes ces parties sont attachées à un poin<pb-> [p. 111]
L'acorus des Indes est une racine semblable au vrai Acorus, mais un peu plus menue, d'une odeur plus agréable, amere & piquante au goût. Il vient des Indes Orientales & Occidentales. Celui du Bresil est assez semblable à celui de l'Europe. On l'ordonne seul ou avec d'autres remedes contre les humeurs visqueuses & les poisons.
Le troisieme acorus est une racine noüeuse, rouge intérieurement & extérieurement, sans odeur, surtout quand elle est verte; d'un goût très - foible d'abord, mais qui devient bientôt d'une grande acrimonie. Dodonée dit qu'elle est bonne dans les dyssenteries, les flux de ventre, & toute hémorrhagie. On le prend ou en décoction ou de quelqu'autre maniere.
ACOTOIR (Page 1:111)
ACOTOIR, s. m. en Architecture, c'est le derriere d'un banc de pierre ou de bois qui sert à s'appuyer en arriere. (P)
ACOUDOIR (Page 1:111)
ACOUDOIR, s. m. (Architect.) s'entend de tous
murs à hauteur d'appui dont l'élévation est proportionnée
à la grandeur humaine. Voyez
ACOUSMATIQUES (Page 1:111)
* ACOUSMATIQUES, adj. pris subst. (Hist. anc.)
Pour entendre ce que c'étoit que les Acousmatiques,
il faut savoir que les disciples de Pythagore étcient
distribués en deux classes séparées dans son école par
un voile; ceux de la premiere classe, de la classe la
plus avancée, qui ayant pardevers eux cinq ans de
silence passés sans avoir vû leur maître en chaire, car
il avoit toûjours été séparé d'eux pendant tout ce tems
par un voile, étoient enfin admis dans l'espece de
sanctuaire d'où il s'étoit seulement fait entendre, &
le voyoient face à face; on les appelloit les Esotériques. Les autres qui restoient derriere le voile & qui
ne s'étoient pas encore tûs assez long - tems pour mériter
d'approcher & de voir parler Pythagore, s'appelloient
Exotériques & Acousmatiques ou Acoustiques
Voyez
ACOUSTIQUE (Page 1:111)
ACOUSTIQUE, s. f. est la doctrine ou la théorie
des sons. Voyez
L'Acoustique est proprement la partie théorique
de la Musique. C'est elle qui donne les raisons plus ou
moins satisfaisantes du plaisir que nous fait l'harmonie,
qui détermine les affections ou propriétés des
cordes vibrantes, &c. V.
L'Acoustique est la même science qu'on a autrement
appellée Phonique. Voyez
Acoustiques (Page 1:111)
Le Docteur Hook prétend qu'il n'est pas impossible
d'entendre à la distance d'une stade le plus petit bruit
qu'une personne puisse faire en parlant; & qu'il sait
un moyen d'entendre quelqu'un à travers une muraille
de pierre épaisse de trois piés. Voyez
ACOUSTIQUES (Page 1:111)
* ACOUSTIQUES, s. m. V.
ACOUTREUR (Page 1:111)
ACOUTREUR s. m. terme de Tireur d'or, c'eit
l'ouvrier qui resserre & polit le trou du fer ou de la
filiere dans laquelle passe le trait, lorsqu'il s'agit de le
tirer fin. Voyez
ACOUTUMANCE (Page 1:111)
ACOUTUMANCE, s. f. (Architecture.) se dit, d'apres Vitruve, pour exprimer l'habitude que l'on a de suivre un precepte, un auteur, ou un genre de bâtiment, selon l'usage du climat, du lieu, &c. C'est proprement de cette accoutumance ou habitude que se sont formées les régles du goût pour l'art de bâtir selon l'esprit de chaque Nation, & que sont nées les architectures Italienne, Françoise, Moresque, Chinoise, &c. (P)
ACOUTY (Page 1:111)
ACOUTY, s. m. (Hist. nat.) animal quadrupede des Antilles. Il est de la grosseur du lapin ou du lievre, il a deux dents dans la mâchoire supérieure, & deux autres dans la mâchoire inférieure, semblables à celles du lievre, & il est fort agile; sa tête est approchante de celle du rat; son museau est pointu, ses oreilles sont courtes & arrondies; il est couvert d'un poil roussâtre comme le cerf, & quelquefois brun tirant sur le noir, rude & clair comme celui d'un cochon de trois mois; il a la queue plus courte que celle d'un lievre; elle est dégarnie de poils, de même que les jambes de derriere: les quatre jambes sont courtes & menues; le pié de celles de devant est divisé en cinq doigts terminés par des ongles, tandis que les piés de devant n'ont que quatre doigts. Cet animal se retire dans les creux des arbres: la femelle porte deux ou trois fois l'année; avant que de mettre bas, elle prépare, sous un buisson, un petit lit d'herbes & de mousse, pour y déposer ses petits, qui ne sont jamais que deux; elle les allaite dans cet endroit pendant deux ou trois jours, & ensuite elle les transporte dans des creux d'arbres où elle les soigne jusqu'à ce qu'ils puissent se passer d'elle. L'acouty se nourrit de racines, & il mange avec ses pates de devant comme les écureuils; il n'est jamais gras à moins qu'il ne se trouve assez près des habitations pour avoir des fruits de manioc & des patates; alors il s'engraisse: mais en quelque état qu'il soit, il a toûjours un goût de venaison, & sa chair est dure; cependant il y a beaucoup de gens qui l'aiment autant que celle du lapin. Au commencement que l'isle de la Guadeloupe fut habitée, on n'y vivoit presque d'autre chose. On chasse ces animaux avec des chiens qui les réduisent dans les creux des arbres qu'ils habitent: là on les enfume comme les renards, & ils n'en sortent qu'après avoir beaucoup crié: lorsque cet animal est irrité, il hérisse le poil de son dos, il frappe la terre de ses pates de derriere comme les lapins; il crie, il siffle & il mord; on peut pourtant l'apprivoiser. Les Sauvages se servent des dents de l'acouty, qui sont fort tranchantes, pour se déchirer la peau dans leurs cérémonies. Hist. des Antilles, par le P. du Tertre; Hist. nat. & mor. des Antilles de l'Amérique, &c. (I)
ACQS (Page 1:111)
* ACQS, s. (Geog.) Voyez
ACQUA - PENDENTE (Page 1:111)
* ACQUA - PENDENTE, s. ville d'Italie dans l'Etat de l'Eglise, au territoire d'Orviette, près de la Paglia. Long. 29. 28. lat. 42. 43.
ACQUARIA (Page 1:111)
* ACQUARIA, s. ville d'Italie, dans le Duche
de Modene, près de la Sultena.
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